Questions de société
Universités occupées en Suisse: la vague européenne prend de l'ampleur - màj 30/11/09.

Universités occupées en Suisse: la vague européenne prend de l'ampleur - màj 30/11/09.

Publié le par Bérenger Boulay (Source : Association Efigies, Poolp)

Universités occupées en Suisse: dossier (revue de presse et communiqués).

Voir aussi: Luttes étudiantes et universitaires en Europe

Université: fin des occupations à Genève et Zurich - ROmandie news 30 Novembre 2009

Lesétudiants ont mis fin à leurs occupations d'auditoire à Zurich et àGenève. A l'Université de Lausanne (UNIL) en revanche, le mouvementcontinue. Les étudiants lausannois ont décidé de lancer une pétition. A Genève, les quinze à vingt étudiants qui occupaient un auditoired'UniMail depuis jeudi l'ont quitté ce matin, répondant à la demande durectorat. "Les conditions d'un débat sont désormais réunies", s'estréjoui Didier Raboud, porte-parole de l'université. Le rectorat a mis une salle de séminaire et un stand à dispositionde "Education is not for sale". Sur réservation, ce mouvement européende protestation estudiantine qui s'oppose à la marchandisation et à laprivatisation des études pourra utiliser sans frais les auditoires poury organiser des débats public
La suite: http://www.romandie.com/infos/ats/display.asp?page=20091130152842480172019048000_brf043.xml

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lematin.ch - 23 novembre 2009:

Université: au tour des étudiants lausannois de se mobiliser

Les étudiants de l'Université de Lausanne se sont mobilisés contrela marchandisation et la privatisation des études. Ils suiventl'exemple de leurs homologues européens et alémaniques. Des actions,des stands et des débats sont prévus jusqu'à mercredi (=25 novembre).

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Les étudiants de l'UNIL (Lausanne) occupent un auditoire, par Sarah Bourquenoud, www.24heures.ch| 26.11.2009.
 Plus de 200 étudiants se mobilisent à l'Université de Lausanne pourréclamer des études plus faciles d'accès. Ils occupent un auditoire oùune quinzaine d'entre eux vont passer la nuit.
Banderoles, slogans et porte-voix: l'heure est à la révolte àl'Université de Lausanne. Hier, les étudiants ont lancé une journéed'action pour des Hautes Ecoles plus faciles d'accès. Dès midi, ilsétaient plus de 200 à occuper un auditoire du bâtiment Anthropole.
Après trois heures de débats, les étudiants ont votél'occupation de l'auditoire «jusqu'à nouvel avis». Un petit groupes'est installé hier soir avec matelas et ravitaillement pour la nuitdans une ambiance bonne enfant. «Et on ne laissera personne nousdéloger, même pas la police» prévient un étudiant.
Mouvement européen Cette révolte n'est pas née à Dorigny: elle s'inscrit dans lagrogne générale des étudiants en Europe, où 34 universités sontoccupées depuis plusieurs semaines sous le slogan «Notre éducationn'est pas à vendre.» En Suisse, c'est à Bâle, à Berne et à Zurich queles étudiants occupent leur Université.
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Commencé mardi dans le cadre d'une semaine européenne sous le slogan "l'éducation n'est pas à vendre",le mouvement de protestation des étudiants suisses contre la réforme deBologne s'est poursuivi mercredi, notamment à Berne et Zurich.

Mécontentement dans les universités suisses. Par Thomas Stephens (traduction de l'anglais : Olivier Pauchard), Swiss.info, 19 novembre 2009.

Des centaines d'étudiants ont occupé mardi l'aula [amphithéâtre] del'université de Berne, empêchant plus de mille autres d'assister auxcours. Des actions similaires ont eu lieu ailleurs en Suisse, pourdénoncer la "commercialisation de l'éducation".

Cette manifestation s'est déroulée dans le cadre d'une actionglobale d'une semaine intitulée « L'éducation n'est pas à vendre » etqui a vu des étudiants s'en prendre au système éducatif dans plusieurspays d'Europe. En Suisse, des étudiants ont manifesté dans plusieursuniversités.

« Environ 1200 étudiants ont été affectés par cette action,déclare Christoph Pappa, secrétaire général de l'université de Berne.L'administration de l'université a pris bonne note de cette action,mais nous ne savons pas encore quelles sont les demandes concrètes desmanifestants. »

Réforme de Bologne

Les principales doléances concernent la mise en oeuvre de la réformede Bologne, la commercialisation de l'éducation (c'est-à-dire leparrainage par l'industrie), les taxes universitaires et le fait queles programmes des universités ressemblent de plus en plus à ceux desécoles.

La réforme de Bologne provient de la Déclaration européenne deBologne de 1999 qui a été signée par 46 pays, dont la Suisse. L'idéeest d'harmoniser les qualifications à travers l'Europe de manière à ceque qu'étudiants et enseignants puissent se déplacer librement entreles universités. L'idée est également que les diplômes obtenus soientreconnus dans chaque pays.Christoph Pappa rappelle que selon une étude réalisée l'année dernière,la plupart des étudiants estiment que la réforme de Bologne estpositive.

Toutefois, le secrétaire général de l'université de Berne avoue unesympathie pour certaines critiques concernant la réforme, comme le faitque les étudiants sont désormais "gavés" d'informations au fil dedifférents tests plutôt que responsabilisés et encouragés à penser pareux-mêmes.

Lire la suite sur le [site Swiss-infohttp://www.swissinfo.ch/fre/a_la_un...]


Lire encore, sur Le Matin.ch, en date du 20 novembre, Des dizaines d'enseignants et de chercheurs suisses appuient la protestation des étudiants contre le processus de Bologne.Dans une pétition publiée sur Internet, ils appellent les responsablesdes universités et les autorités politiques à prendre cesrevendications au sérieux. "Nous nous associons aux revendicationsdes étudiants selon lesquelles la mission des établissementd'enseignement supérieur ne doit pas se résumer à assumer la doublefonction de former d'un côté à peu de frais un grand nombre d'individus'employables sur le marché du travail' et par ailleurs de produire unetoute petite élite de l''excellence'", affirme le texte, qui a réuni 87 signatures depuis son lancement. (...)


Déclaration des enseignants et chercheurs sur le mouvement des étudiant-e-s

http://www.suisse.attac.org/Declaration-des-enseignants-et

Dans le cadre d'une semaine d'action internationale « Education is not for sale» de nombreux étudiants ont attiré l'attention sur leurs préoccupations par des manifestations, des occupations, des discussions et souvent des actions originales. Ils critiquent la réforme de Bologne, la tendance générale à l'économisation de l'enseignement supérieur, les structures non démocratiques, la sousreprésentation de femmes parmi les professeurs et dans les instances de direction, la sélection sociale (taxes universitaires, entre autres) ainsi que les conditions d'études et de travail souvent mauvaises (à cet égard ils pensent aussi au personnel de nettoyage et autres employés dans des secteurs d'activités non qualifiées).

Jusqu'à présent, les responsables des établissements d'enseignement supérieur et les autorités politiques en charge de la formation ont réagit avec peu de compréhension – voir pas du tout – à ces revendications. Dans les rangs du corps intermédiaire et des enseignants les prises de position bienveillantes restent isolées. Cela doit changer.

En raison de notre expérience de la recherche et de l'enseignement nous sommes convaincus que les questions soulevées par les étudiants sont de la plus grande importance pour l'avenir de l'enseignement supérieur. Nous savons, en outre, qu'également parmi les chercheurs et les enseignants se répandent la critique et le mécontentement sur les développements actuels dans le champ de l'enseignement supérieur. La scolarisation des études, la prise en charge et le contrôle croissant des dépenses, l'orientation forcée vers des fonds tiers qui met en danger la recherche critique et indépendante ; ou le discours managérial qui enveloppe la bureaucratisation des structures d'organisation des établissements d'enseignement supérieur; cela conduit à une dégradation continue des conditions de travail du personnel scientifique, enseignants et chercheurs.

Nous nous associons aux revendications des étudiants selon lesquelles, la mission des établissement d'enseignement supérieur ne doit pas se résumer à assumer la double fonction, de former d'un côté à peu de frais un grand nombre d'individus « employables sur le marché du travail » et par ailleurs de produire une toute petite élite de l' « excellence ». Nous terminons cette déclaration par le triple appel suivant:

1) Nous exigeons des responsables des établissements d'enseignement supérieur et des autorités politiques en charge de la formation qu'ils prennent au sérieux les revendications des étudiants et qu'ils créent les conditions d'une large discussion publique, dans laquelle les personnes qui étudient et travaillent dans les établissement d'enseignement supérieur pourraient s'exprimer de façon sérieuse.

2) Nous nous tournons vers les collègues de la recherche et de l'enseignement en les invitant à s'investir dans les discussions politiques actuelles, à exprimer publiquement leur mécontentement et leurs critiques et à ouvrir un dialogue honnête et (auto-)critique avec les étudiants; ainsi le but poursuivi pourrait être, comme les collègues en Autriche l'ont fait, d'élaborer un inventaire de nos revendications.(voir: http://unsereuni.at/?p=6188).

3) Nous adressons nos encouragements aux étudiants protestataires, afin qu'ils ne se laissent pas abattre par les réactions souvent ignorantes et arrogantes que suscite leur mouvement. Nous les appelons à chercher le dialogue avec les chercheurs et les enseignants, ainsi qu'à intégrer dans leurs discussions et leurs revendications les personnes qui n'ont pas accès à la formation supérieure.

Dossier du TAGESANZEIGER :
http://www.tagesanzeiger.ch/schweiz/dossier/studentenproteste/dossier.html

ARTICLES DU TAGESANZEIGER:

- Studentenproteste überrollen Europa
http://www.tagesanzeiger.ch/ausland/europa/Studentenproteste-ueberrollen-Europa/story/18455914

- Die laute, aber unbedeutende Minderheit. Von Claudio Habicht.
Anders als es die Proteste in Zürich, Bern und Basel vermuten lassen,sind die meisten Studierenden hierzulande zufrieden mit derStudienreform. Die Unibesetzer sind eine laute, aber unbedeutendeMinderheit.
http://www.tagesanzeiger.ch/schweiz/dossier/studentenproteste/Die-laute-aber-unbedeutende-Minderheit/story/18114402

- «Die Uni brennt» - jetzt auch in Zürich. Von Felix Schindler.
http://www.tagesanzeiger.ch/zuerich/region/Die-Uni-brennt--jetzt-auch-in-Zuerich/story/29124101

- Proteste jetzt auch an der Uni Bern
Von Michael Widmer. Aktualisiert am 18.11.2009
http://www.tagesanzeiger.ch/schweiz/dossier/studentenproteste/Proteste-jetzt-auch-an-der-Uni-Bern/story/17494580

- AVEC VIDEO: Studierende demonstrieren gegen «Ökonomisierung der Bildung».
http://www.tagesanzeiger.ch/schweiz/dossier/studentenproteste/Studierende-demonstrieren-gegen-konomisierung-der-Bildung/story/15741549


ARTICLE NZZ-Campus
- 18. November 2009: Die Kritik an Bologna verbindet alle
http://www.nzz.ch/magazin/campus/studium-karriere/die_kritik_an_bologna_verbindet_alle_1.4034592.html


TRACT DE LA CUAE (ASS. ETUDIANT-E-S DE GENEVE) SUR BOLOGNE:
http://www.cuae.ch/spip.php?article139

2 communiqués de l'UNES:

Site de l'UNES (Union des Etudiant-e-s de Suisse) :
http://www.vss-unes.ch/typo3/


Communiqué de presse de la StuRa et de l'UNES du 17/11/09
Non à l'augmentation des taxes d'études - La formation est un bien public!
http://www.vss-unes.ch/typo3/fileadmin/vss_dateien/Dokumentation/Medien/2009-11-17-d-f-PC-ZH-taxes.pdf


Hier, des motions proposant de réduire de 22 millions de francs le budget des hautes écoles du canton de Zürich obt été discutées au Grand Conseil Zürichois. Si ces demandes devaient aboutir, les Hautes Ecoles seraient forcées soit de réduire massivement leur offre, soit de doubler les taxes d'études. L'Union des étudiant-e-s de Suisses (UNES) et l'Association des étudiant-e-s zürichois-e-s (StuRa) condamnent fermement cette tentative.

L'UDC, avec le soutien du PDC et du PLR, visent avec leur motion à effectuer une coupe drastique dans la formation supérieure, ce qui provoquerait implicitement une augmentation des taxes d'études. «Ces coupes sont inacceptables!» déclare Sylvie Fee Michel, présidente de l'Association des étudiant-e-s de l'université de Zürich (StuRa).
Les taxes d'études représentent un obstacle financier excessif pour beaucoup d'étudiant-e-s. On continue d'augmenter la participation financière de personnes pour qui l'accès à la formation supérieure est déjà restreint, à cause des taxes d'études et d'un système de bourses insuffisant. En outre, il est démontré que l'éducation ne génère pas de rendements privés, et doit par conséquent être considérée comme un bien public. Or la formation supérieure doit elle aussi rester ouverte à tou-te-s celles et ceux qui le souhaitent et en ont les capacités.
Les taxes d'études s'élèvent déjà en Suisse à environ 1200 CHF par année, et constituent une lourde charge pour les étudiant-e-s. Là-dessus s'ajoutent encore les coûts de la vie, de sorte que déjà actuellement plus de 70% des étudiant-e-s doivent travailler régulièrement en dehors de leurs études pour les financer. Avec le resserrement des programmes de formation dus à Bologne, la réussite des études sera de plus en plus menacée.
En Suisse, où la formation est généralement considérée seule ressource, l'augmentation des taxes d'études n'est pas seulement une atteinte à l'égalité des chances - et donc une attaque contre les droits fondamentaux de chacun-e - mais c'est aussi une mesure dévastatrice en ces temps de crise, durant lesquels la Suisse ferait mieux d'investir dans son futur: la formation!
Les exigences actuelles démontrent une vue à court terme, et sont tout simplement scandaleuses. La réalité des étudiant-e-s n'est pas prise en compte et ces coupes vont provoquer des répercussions négatives sur toute la société. La collectivité n'a pas à payer les erreurs des responsables de la crise!

L'UNES et la StuRa s'opposent avec force aux coupes prévues et aux augmentations des taxes d'études - et exigent des responsables qu'ils/elles retirent leurs plans de coupes budgétaires. La formation est un bien public ! Non aux augmentations des taxes d'études!


"Aux médias",  Berne, le 11 novembre 2009.
http://www.vss-unes.ch/typo3/fileadmin/vss_dateien/Dokumentation/Medien/2009/2009-11-11-f_journee_d_actions.pdf
Journée d'actions à Bâle

L'UNES soutient les revendications des étudiant-e-s pour des hautes écoles plus démocratiques, ici et ailleurs
Dans le cadre de la semaine internationale d'action estudiantinesrépondant au slogan « Notre éducation n'est pas à vendre », une actionde protestation est en cours à l'Université de Bâle. Elle fait écho auxprotestations en cours en Autriche et en Allemagne. Si lesrevendications des étudiant-e-s ne sont pas exactement les mêmes danstoutes les villes, répondant ainsi aux particularités d'un pays voired'une direction de haute école, ces différentes actions deprotestations s'engagent toutes pour des hautes écoles plus facilesd'accès et plus participatives, ce que l'UNES approuve.
La question des barrières économiques à une formation tertiaire esttoujours d'actualité en Europe : une politique défectueuse de taxesd'études en Autriche, autant de systèmes de bourses que de cantons enSuisse par exemple... la liquidité des parents est malheureusementtoujours un facteur déterminant dans l'accès à une formationsupérieure. La question de l'égalité des chances est centrale pourl'UNES, raison pour laquelle les prises de positions contre les taxesd'études telles que celles des étudiant-e-s bâlois-es ne peuventqu'être soutenues.
Le mouvement de protestation de Bâle exige une représentation correctedes femmes à l'Université. Sur ce point également, l'UNES ne peut quesoutenir les étudiant-e-s bâlois-es, observant au niveau suisse uneforte disparité de la représentation hommes-femmes entre les filièreset aussi une diminution de la proportion de femmes au fur et à mesureque l'on grimpe dans la hiérarchie académique.
Un financement adéquat et étatique des hautes écoles est important pourgarantir l'indépendance des hautes écoles face à l'économie. Lesgrandes firmes n'ont pas à choisir l'orientation des études par lefinancement offert en fonction de leurs intérêts particuliers.
Depuis plusieurs années, l'UNES essaie de faire avancer le dossier dela participation étudiante et de sa reconnaissance. Reconnaître le faitque les étudiant-e-s font partie des hautes écoles et leur attribuerles droits s'y rapportant n'est pas seulement une revendicationestudiantine, à Bâle, à Vienne ou au niveau suisse. C'est aussi un butfixé au premier chef par les communiqués successifs des ministreseuropéen-ne-s de la formation (cf par exemple le communiqué de Berlinen 2003). Il reste encore malheureusement du pain sur la planche dansce domaine : en Suisse, plusieurs organisations d'étudiant-e-s ont dela peine à se faire reconnaître et entendre par la direction de leurhaute école. Au niveau national, la reconnaissance légale desétudiant-e-s, par exemple dans le cadre de la nouvelle loi sur leshautes écoles, fait toujours grincer des dents.
L'UNES soutient les revendications des étudiant-e-s d'ici et d'ailleurspour que toute personne, indépendamment du revenu des parents, de leursoutien ou de son sexe ait accès de la même façon à une formationsupérieur. L'engagement estudiantin pour que ces revendicationsdeviennent enfin réalité ne peut qu'être salué !

COMMUNIQUÉ DE LA SGB-USS (Union syndicale suisse):

Berne, le 18 novembre 2009

L'USS se solidarise avec la protestation étudiante. 
Le Comité de l'Union syndicale suisse (USS) se réjouit de la forte participation dans tout le monde au mouvement de protestation des étudiant(e)s organisé dans le cadre de la semaine d'action internationale « Education is not for sale » (« La formation n'est pas à vendre ») et se solidarise en particulier avec les étudiant(e)s des universités de Bâle, Zurich et Berne.

L'USS soutient les revendications des étudiant(e)s, à savoir : 

- NON aux mesures d'austérité dans la formation,
- NON au relèvement des taxes d'études,
- NON aux effets négatifs du système de Bologne,
- OUI à un développement des bourses d'études,
- OUI à une amélioration de l'encadrement,
- OUI à une participation efficace des étudiant(e)s et du corps intermédiaire
et OUI à un droit à la formation pour toutes et tous. Berne, le 18 novembre 2009
Pour une meilleure formation, également au niveau universitaire.

Communiqué de presse du Le Parti Suisse du Travail
SOLIDARITE ACTIVE AUX OCCUPATIONS  ESTUDIANTINES

Berne, le 18 novembre 2009
Hier, de centaines d'étudiants on croisé les bras et commencé une grève à l'université de Berne qui a débouché dans lʼoccupation de la salle principale des établissement académiques. Le Parti Suisse du Travail considère  quʼil sʼagit dʼune juste bataille pour une université démocratique, accessible à toutes et tous et contre les réformes néo-libérales qui assujettissent la didactique aux multinationales.
Par ailleurs en plus lʼuni de Berne, sont également en agitation dʼautres universités parmi lesquelles Bale, Genêve et Zurich. Il s'agit d'un mouvement important pour la réalité suisse et en tant que militants communistes nous en sommes une partie
active et unies aux autres forces sociales en lutte.
La suite politique dont il y a la nécessité est une coordination et une unification des luttes pour construire, dʼen bas, un syndicat estudiantin combatif à niveau national.
Le Parti Suisse du Travail partage les revendications des étudiants et dénonce combien peu de démocratie existe dans les universités helvétiques. Nos jeunes militants sont maintenant présents dans les diverses universités afin de contribuer à la lutte.