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Nouvelle parution
Un inquisiteur non sanguinaire : les Vies inédites de saint Pierre Martyr en français médiéval (P. Tylus éd.)

Un inquisiteur non sanguinaire : les Vies inédites de saint Pierre Martyr en français médiéval (P. Tylus éd.)

Publié le par Marc Escola (Source : Patrick Daemen)

Un inquisiteur non sanguinaire : les vies inédites de saint Pierre Martyr en français médiéval

P. Tylus

Brepols, coll. "Textes vernaculaires du moyen âge", 2018

164 p. — EAN : 9782503581101 — Prix de vente: EUR 70 HT

 
Le présent livre contient neuf versions de la légende de saint Pierre Martyr, dit aussi « de Vérone », rédigées en français ancien (XIIIe-XVe siècles), qui sont toutes anonymes et n’ont jamais été éditées.

Pierre naît à Vérone, au tournant du XIIe et du XIIIe siècle, d’une famille cathare. Il est dit « de Vérone » ou « Martyr ». Il étudie à Bologne, où il rencontre les frères prêcheurs et entre dans l’ordre, en recevant l’habit probablement des mains de saint Dominique lui-même, vers 1220 ou 1221. Son activité essentielle est celle de prédicateur itinérant. Il prêche à Rome, à Florence, dans la Romagne et la Marche d’Ancône, à Venise et en Toscane, et peut-être même à Paris. En juin 1251, Innocent IV le charge d’une mission contre les hérétiques de Crémone. Quelques mois plus tard, en septembre 1251, il devient inquisiteur pontifical à Milan, à Côme et dans leurs districts. Il assume cette tâche pendant les derniers mois de sa vie. Le 6 avril 1252, il est tué sur le chemin de Côme à Milan par un tueur à gages, loué par les hérétiques. Pierre est canonisé le 9 mars 1253.

Le présent livre contient neuf versions de sa légende, rédigées en français ancien (XIIIe-XVe siècles) par des auteurs anonymes. Les textes, qui procèdent du chapitre 61 de la Légenda aurea de Jacques de Voragine, n’ont jusqu’à présent jamais été édités. Dans la majorité des cas, on a affaire à des adaptations libres, parfois très libres, de la vita contenue dans la Legenda aurea, pour lesquelles celle-ci n’est qu’un point de départ. Il s’agit de textes autonomes : chacun des auteurs a exploité sa source à sa propre façon ; ce sont des jeux de la variante, tellement caractéristiques de la littérature médiévale.