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Th. Groensteen, White boy : quand le western devint gracieux

Th. Groensteen, White boy : quand le western devint gracieux

Publié le par Nicolas Geneix

Thierry Groensteen, White boy : quand le western devint gracieux

Article paru sur le site "neuvième art 2.0", février 2016.

"Sous le label Sunday Press, le grand collectionneur Peter Maresca conduit depuis 2005 une entreprise d’édition sans pareille : il publie, au rythme d’une nouveauté par an environ, des livres magnifiques reprenant des classiques et, surtout, des trésors négligés de l’histoire du comic strip AU FORMAT D’ORIGINE ! Il s’est lancé dans cette aventure parce qu’il ne trouvait aucun éditeur prêt à réaliser correctement ce travail. Le catalogue comporte des volumes consacrés à Little Nemo, Krazy Kat, Gasoline Alley (rebaptisé Walt & Skeezix) et aux Upside-Downs de Verbeck, mais également des anthologies, comme Forgotten Fantasy où l’on retrouve pêle-mêle des joyaux comme les deux séries de Lyonel Feininger, The Explorigator, Naughty Pete, quelques Dreams of the Rarebit Fiend, etc., ou encore Society is Nix, qui regroupe des travaux de quelque 60 dessinateurs, parus entre 1895 et 1915. Les pages du dimanche, arrachées aux journaux d’époque, proviennent le plus souvent de la propre collection de Maresca, et la collection publique conservée à l’Ohio State University est occasionnellement appelée en renfort pour compléter les manques.

(...)

Au départ, « White Boy » est un jeune blanc adopté par les indiens Rainbow, une tribu fictive, que des escarmouches fratricides opposent régulièrement aux Sioux ; dans la deuxième époque, il se retrouve parmi les cow-boys, travaille pour son oncle rancher et prend le nom de Bob White ; enfin, il exploite son propre ranch, avec ses deux amies Nan et Doris. Il s’agit bien, littéralement, d’époques différentes, puisque la vie sauvage de la série initiale cède la place à des temps manifestement plus tardifs, avec des automobiles. (...)"

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