On lira dans le document ci-joint (pdf) les "Analyses du groupe de synthèse des travaux des groupes techniques de propositions sur la « Mastérisation » des recrutements" (sic).
Introduction
Le principe selon lequel les futurs professeurs seront recrutés après cinq années d'études universitaires a été arrêté par le Président de la République. Il est aujourd'hui approuvé par l'ensemble des partenaires. L'objectif partagé de la réforme est une élévation du niveau de formation des futurs enseignants et personnels éducatifs qui leur confère une plus grande qualité professionnelle dans les deux dimensions d'exigences universitaires et de compétences professionnelles.
Les décrets statutaires modifiant la condition de titre requis pour concourir au professorat des différents corps enseignants ont été publiés le 29 juillet 2009. Ils consacrent le passage d'un système consécutif d'acquisition d'un diplôme, puis de réussite à un concours, à un système simultané (sauf pour l'agrégation qui demeurera accessible seulement aux titulaires du master) : pour se présenter au concours, il faudra être inscrit en M2 et, la même année, la réussite au concours et la validation du diplôme seront nécessaires pour être nommé professeur stagiaire. Celui‐ci bénéficiera d'une formation complémentaire durant la première année de sa prise de fonction.
Les travaux des différents groupes techniques ont montré l'importance que revêtait la question du choix entre master « spécialisé » et master « généraliste ».
Le master « spécialisé enseignement» acterait une imbrication forte entre masters et recrutement c'est-à‐dire entre les cahiers des charges du responsable de formation et du responsable du recrutement, dont les attentes ne sont pas exactement les mêmes. Il pénaliserait le choix des étudiants ayant suivi un tel cursus « spécialisé » sans réussir le concours et qui demeureraient titulaires d'un diplôme universitaire préparant à un métier qu'ils n'exerceraient pas. Ainsi, pour être cohérent, ce choix impliquerait une nécessaire régulation des flux à l'entrée en M1, qui n'a pas fait l'objet de réflexions des groupes techniques. Seul le rapport Filâtre avait évoqué cette hypothèse comme étant consécutive à l'adoption d'un calendrier de l'admissibilité en fin de M1, reposant sur les masters « spécialisés ».
etc.
Télécharger le pdf ci-dessous pour lire la suite: