Revue
Nouvelle parution
Symphonies plurielles, Sartre, une pensée en mouvement

Symphonies plurielles, Sartre, une pensée en mouvement

Publié le par Marielle Macé

Parution du n° 1 de la revue Symphonies plurielles, animée par Birama Touré.
    Au sommaire de ce premier numéro : "Sartre, une pensée en mouvement" :

    B. Touré : présentation
    J.-F. Louette : La Nausée ou la phénoménologie en crise
    B. Touré : D'un théâtre de mythes à un théâtre sans mythes
    M. Contat : Le théâtre de la politique
    G. Wormser : Sartre, du mythe à l'histoire & Du siècle des intellectuels à celui des médias : portrait de Sartre en journaliste
    A. Flajoliet : De l'herméneutique à la phénoménologie de l'oeuvre littéraire.
    Pauline Vermeren : Chronique bibliographique.

 

    Chaque numéro (environ 180 pages) est vendu 15 €
    Abonnement : Sénégal : 12000 fcfa ; Europe : 25 € ; Autres pays : 15000 fcfa + frais d'envoi

    Le montant de l'abonnement est à adresser à
    BIRAMA TOURE
    BP : 15.641 DAKAR — FANN (SENEGAL)
    email : birama_toure@Yahoo.fr

 

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Birama Touré nous communique également cet appel à contribution:

 

Colloque international, Dakar, février 2010

MONDE UN, MONDE PLURIEL


Plaquette de présentation


Monde arabe, monde occidental, monde africain ou asiatique, autant d'expressions de référence évoquées pour penser, dire, parfois même justifier voire encourager l'éclatement parcellaire de l'humanité en pôles communautaires porteurs de symboles identitaires en compétition. Puis vint la mondialisation, un autre terme de référence forgé au moule d'une modernité standardisée sur le modèle des sociétés de consommation alimentées par l'économie de marché et ses dogmes néolibéraux.

L'universalisation du système économique qui suscite et entretient le nivellement des formes de pensée et des modes de vie a fini d'installer l'humanité dans l'illusion d'une modernité achevée dans le partage planétaire d'un certain nombre de référents érigés en valeurs auxquelles devraient se soumettre ou périr toutes les velléités identitaires qui entreraient en contradiction avec le système dominant.

Devant les rapports souvent conflictuels des groupes humains en contact et la nécessité d'atténuer les effets aliénants de la globalisation, le nouveau credo de la diversité des cultures pondérée par l'idée très montaignienne de leur relativité nourrit l'ambition de créer de nouveaux espaces d'intelligence interculturelle, postulat pour l'édification d'une paix universelle entre les hommes.




Colloque international

MONDE UN, MONDE PLURIEL


Argument


Depuis une vingtaine d'années au moins, l'humanité vit une période sans précédent de son histoire car, pour la première fois, sa géographie épouse les contours du globe terrestre, chaque point se révélant comme l'épicentre d'un monde organiquement solidaire.

Paradoxalement, c'est dans ce contexte que s'atomisent les pôles référentiels en même temps que se cristallisent les tentatives à la fois de domination et de résistance. Pendant que la crise économique et financière de 2008-2009 révèle les limites maintenant évidentes du capitalisme libéral que plus personne n'ose invoquer comme la nouvelle idéologie de la mondialisation, le mouvement baroque des idées s'accélère, plus que jamais en quête d'une stabilité universellement partagée.

Au-delà des professions de foi, il importe de s'interroger, d'interroger l'histoire et les sociétés pour savoir s'il est possible à l'humanité actuelle de trouver les clés des portes de son avenir. L'unité du monde semble nécessaire autant que son uniformisation apparaît comme redoutable. En même temps, sa diversité ne va pas sans compétition, donc sans conflit. Le monde intellectuel (encore un autre référent) solidaire de sa génération ne saurait faire l'économie de ce questionnement en le déclarant définitivement aporétique.

Aujourd'hui plus que jamais, les communautés humaines tendent à affirmer et à marquer leur identité d'autant plus que celle-ci n'existe qu'en relation avec les autres, avec l'Autre. Ainsi, l'histoire humaine semble se construire essentiellement autour des échanges intercommunautaires multiformes, touchant à tous les domaines d'activité des hommes. De l'équilibre ou du déséquilibre de ces échanges dépend souvent, presque toujours, le cours des choses. Aussi l'homme contemporain a-t-il tout intérêt à s'atteler à sa tâche d'orpailleur pour tamiser les faits humains malgré leur extrême diversité et espérer découvrir, si ténue qu'elle soit, la dynamique universelle des civilisations humaines. Cet homme devra-t-il, à défaut de travailler à sa propre perte, réinventer une nouvelle philosophie de l'histoire ? Il faudra, pour cela, s'attacher d'abord à rassembler une à une les pièces qui serviront de base à l'édifice ambitieux peut-être mais absolument nécessaire.

Autour des revues internationales Eurosine en Autriche, Sens Public en France et Symphonies Plurielles au Sénégal, un groupe d'intellectuels et d'universitaires venant de pays et de continents différents, du Nord comme du Sud, prennent l'initiative présente d'inviter leurs confrères ou collègues à la réflexion commune sur la problématique de l'unité et de la pluralité de notre monde. Sous l'intitulé « Monde un, monde pluriel », les axes de réflexion suivants sont proposés pour un colloque international qui se tiendra à Dakar au début du mois de février 2010 :

1. Coopération ouverte et transformation des modèles d'action culturelle.

2. Question des identités, des références et des « autorités », i.e. des formes de légitimité dans la mondialisation et les médias.

3. Circulation des personnes, des capitaux et des idées dans un contexte économique bouleversé.

4. Relations ouvertes entre centre et périphérie, réflexion sur les « archipels ».