Le groupe de recherche sur « les écritures du moi », organise deux journées détude sur :
Subjectivité et transgression
les mercredi 15 et jeudi 16 avril 2004
à lInstitut Supérieur des Langues de Tunis
« La transgression porte la limite jusquà la limite de son être : elle conduit à séveiller sur sa disparition imminente, à se retrouver dans ce quelle inclut (plus exactement peut-être à sy reconnaître pour la première fois), à éprouver sa vérité positive dans le mouvement de sa perte. »
En littérature, la transgression sexprime par les faits de langage où le désir et la loi sont en confrontation perpétuelle. Le sujet émerge, par cette transgression de cette brèche quil a creusée, dans un système donné si bien que lacte commis par ce dernier le classe soit parmi les héros, soit parmi les artistes, soit parmi les aliénés. Cela dépendrait-il
du système de la réception et de linterprétation quon donneraIt à lacte ? Toute transgression, sentie comme telle par le sujet, serait « un écart », voire une création qui éveillerait par son originalité lintérêt du destinataire quel quil soit. Cest donc le lieu de lintersubjectivité et de tout ce que celle-ci impliquerait dans le processus de la réception. Mais est-ce lincidence sur le réel qui peut conclure à la transgression ? Quelle part accorder aux fantasmes ? Le fait den prendre conscience ou de les satisfaire, dans un dialogue de soi à soi constitue-t-il la transgression ? Quelle part accorder à la folie, revendiquée et reconnue pour telle dans lacte de création ?
Les travaux du colloque sorganiseront autour des axes suivants :
- transgression et création
- transgression et éthique
- transgression et réception
Comité dorganisation : Rafika Abbès et Rabâa Abdelkéfi
Les collègues désireux de participer à ces journées peuvent envoyer lintitulé et le résumé de leurs communications avant le 15 janvier 2004 à :
Rabâa Abdelkéfi, 5, rue Dar el Djeld , Tunis 1006
E-mail : rabaa-abdelkefi@islt. rnu.tn
ou rabaa_abdelkefi@yahoo.fr
Fax: 71 567 845
I.S.L.T, 14 avenue Ibn Maja, Cité El Khadra, Tunis, 1003