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Subjectivation identitaire et la langue du métissage

Subjectivation identitaire et la langue du métissage

Publié le par Alexandre Gefen

Ecole doctorale "Pratiques et théories du sens", dirigée par J. Neef.
Séminaire 2001 : la question de l'identité

Responsables : Perla Petrich et Patrice Vermeren
Intervenants pressentis : Perla Petrich et Patrice Vermeren, Yves Monino, Carmen Bcrnand.
Humberto Giannini, Jean-Michel Blanquer.

Le métis, réalité historique et figure esthétique et littéraire, accède aujourd'hui à la dignité de personnage conceptuel, quasi philosophique, non plus seulement puissance d'affects et de percepts, mais puissance de concepts. L'être-métis est donné comme la quête d'une identité introuvable. En premier lieu, il ne serait pas seulement déterminé, de l'extérieur, par le regard de l'autre, mais aussi par son propre regard, interne / externe, sur ses cultures d'origine. S'agil-il de l'émergence d'un soi ou bien l'être-métis ne serait-il pas, plutôt que dans le se-nommer, dans l'absence de nom propre ? Autre question : dans quelle langue le métis parle et écrit-il, et quelles transformations fait-il subir à la langue de domination pour transmettre une mémoire et générer une nouvelle écriture ? Enfin, de quelle universalité la communauté métisse est-elle porteuse au regard de la communauté Universelle ? La question devient alors : comment le personnage conceptuel moderne du métis, et au-delà la prétention à l'identification d'une pensée métisse, contribuent-ils à l'élucidation du processus de subjectivation identitaire ?