Essai
Nouvelle parution
Stendhal, Oeuvres romanesques (Bibliothèque de La Pléiade, Tome2)

Stendhal, Oeuvres romanesques (Bibliothèque de La Pléiade, Tome2)

Publié le par Bérenger Boulay

Stendhal

OeUVRES ROMANESQUES COMPLÈTES

TOME I : Anecdote - Roman - Journal de sir John Armitage - Ernestine ou La naissance de l'amour - Souvenirs du gentilhomme italien - Armance - Vanina Vanini - Le Coffre et le revenant - Mina de Vanghel - Le Philtre - Le Rouge et le Noir, préface de Philippe Berthier, introduction de Yves Ansel. Nouvelle édition, 1248 pages, rel. peau, 105 x 170 mm. Collection Bibliothèque de la Pléiade (No 4) (2005), Gallimard -rom. ISBN 2070117146.

TOME II : Le Juif - San Francesco a Ripa - Le Lac de Genève - Paul Sergar - Une position sociale - Lucien Leuwen - Maria Fortuna - Anecdote italienne - Vita di D. Ruggiero - Vittoria Accoramboni - Tamira Wanghen - Le Rose et le Vert - Les Cenci - Histoire de Mme Tarin - Le Conspirateur. Édition de Yves Ansel, Philippe Berthier et Xavier Bourdenet. Nouvelle édition, 1488 pages, rel. peau, 105 x 170 mm. Collection Bibliothèque de la Pléiade (No 13) (2007), Gallimard -rom. ISBN 9782070118014.

Parution : 04-10-2007

TOME I : 1248 pages - 50,00 €

TOME II : 1488 pages - 52,50 €



« "Que nul n'entre ici s'il n'est paradoxe" : telle est, renouvelée de l'antique, l'injonction qui pourrait s'inscrire au fronton de l'oeuvre stendhalienne. [...] Tout est paradoxal chez Stendhal, à commencer par la destinée posthume qui lui a fait rafler la mise à la loterie de la gloire lors des tirages par lui expressément prévus en 1880 et 1935, dans une anticipation plutôt risquée, dont il a été parfaitement justifié : un homme qui, sans être du tout un inconnu (c'est au titre d'"homme de lettres" qu'il reçoit en 1835 la Légion d'honneur), passait aux yeux de la plupart pour un polygraphe dilettante et doué, un conversationniste caustique, un remarquable docteur ès choses italiennes, un excellent trousseur d'anecdotes volontiers scandaleuses, se mue après sa mort en romancier majeur de son siècle  ; émiettées et de retentissement circonscrit, ses productions, contre toute attente et par de tout autres voies, vont faire jeu égal avec l'entreprise énorme et totalitaire de Balzac, le seul - par une sorte d'adoubement hautement symbolique - à lui avoir, de son vivant, reconnu le statut de grand écrivain. Rarement, ou jamais, pari apparemment hasardé, au fond soigneusement préparé (car Stendhal programme sa survie, ne cesse de penser à ses inimaginables lecteurs futurs, et prend soin d'éviter tout ce qui, en datant trop précisément la fiction, risquerait de la périmer), n'aura été plus brillamment gagné... »
Philippe Berthier.