Collectif
Nouvelle parution
D. Bertrand & É. Beck Saiello (dir.), Le Vésuve en éruption. Savoirs, représentations, pratiques

D. Bertrand & É. Beck Saiello (dir.), Le Vésuve en éruption. Savoirs, représentations, pratiques

Publié le par Matthieu Vernet (Source : Presses Universitaires Blaise Pascal)

Le Vésuve en éruption. Savoirs, représentations, pratiques

Sous la direction de Dominique Bertrand et Émilie Beck Saiello

Clermont-Ferrand : Presses Universitaires Blaise Pascal, coll. "Volcaniques", 2013.

EAN 9782845165373.

244 p.

Prix 27EUR

Présentation de l'éditeur :

« Du peintre anonyme de la maison du Centenaire à Pompéi à Andy Warhol, de Pline le Jeune à Leopardi, le Vésuve n’a cessé d’être un objet d’intérêt et de curiosité pour les peintres et les écrivains, pour les musiciens et les chroniqueurs, pour les géographes et les volcanologues. L’objet du colloque – organisé conjointement par l’Istituto Italiano di Scienze Umane et l’université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand, et qui s’est tenu à Naples, au pied du volcan – a été d’établir un état des savoirs, des représentations, des pratiques dont cette célèbre montagne a été l’objet et l’inspiratrice. Cette rencontre pluridisciplinaire a associé des historiens, des historiens de l’art, des philosophes, des physiciens, des géographes, des spécialistes de littérature, des musicologues. Les études rassemblées concernent essentiellement la période moderne, même si la fameuse éruption de 79 apr. J.-C. demeure sous-jacente comme intertexte fondateur. »

Inséparable de la ville de Naples et de son golfe, l’image du Vésuve a été déclinée tantôt sur le ton paisible de la montagne dispensatrice de bienfaits, tantôt sur le ton dramatique du feu destructeur. Les articles réunis ici, issus d’un colloque qui s’est tenu au pied du volcan, interrogent plus spécifiquement la connaissance et l’imaginaire du Vésuve en éruption, dans une perspective interdisciplinaire. La connaissance bien documentée de la volcanologie actuelle s’y trouve ainsi remise en perspective avec l’élaboration d’une curiosité scientifique et populaire très intense pour les phénomènes éruptifs, à la suite de l’éruption de 1631. Cette curiosité se double d’une sublimation iconique, qui donne lieu à une inventivité spectaculaire, la fascination pour le volcan se cristallisant dans des inventions littéraires mais aussi musicales. Fantasmes érotiques et résonances politiques se profilent derrière l’appréhension des éruptions, et leur mémoire trouble recouvre aussi celle des modes et des sensibilités.