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Séminaire Écrivains juifs de langue française, animé par Maxime Decout et Nelly Wolf

Séminaire Écrivains juifs de langue française, animé par Maxime Decout et Nelly Wolf

Publié le par Alexandre Gefen (Source : Maxime Decout)

Séminaire Écrivains juifs de langue française, animé par Maxime Decout et Nelly Wolf

 

Université Lille 3, 3 rue du Barreau, 59650 Villeneuve d’Ascq, salle F042, Maison de la recherche

Mercredi 3 décembre 2014, 17H-19H

Entrée libre

 

Séance 5 : Une renaissance juive contemporaine ? (mercredi 3 décembre 2014)

Conférencier invité : Antoine Spire, universitaire, journaliste, éditeur, écrivain

 

Aujourd’hui le lien entre littérature et judéité est porté par trois générations d’écrivains dont les œuvres coexistent dans l’espace littéraire francophone : la génération de la guerre (S. Doubrovsky, G. Perec, J-C. Grumberg, H. Cixous), celle de l’après-guerre (P. Modiano, H. Raczymow, C. Fellous) et celle née dans les années 60-70 (M. Weitzmann, M. Rubinstein, L. Sagalovitch, J. Sfar, etc.).

Malgré les différences évidentes issues du fait d’être né avant ou après la Seconde Guerre mondiale, d’appartenir à l’aire séfarade ou ashkénaze, ces écrivains partagent un imaginaire nourri par des thématiques similaires : ruptures migratoires, tragédie de la Shoah, exil et décolonisation, effacement de l’héritage religieux et des ancrages traditionnels du judaïsme, persistance et renouvellement de l’antisémitisme. Par-delà le foisonnement des formes et des esthétiques, cette littérature se caractérise par certains procédés communs (tels que la recherche d’archives), ainsi que le recours fréquent au récit historique ou à l’autofiction. Assiste-t-on à une nouvelle « renaissance juive » ? Antoine Spire, auteur avec Jean Leselbaum du Dictionnaire du judaïsme français depuis 1944 (Armand Colin/Le bord de l’eau,  2013) nous aidera à répondre à cette question.