Essai
Nouvelle parution
S.-P. Mérard de Saint-Just, L'Esprit des mœurs au XVIIIe siècle ou la Petite Maison

S.-P. Mérard de Saint-Just, L'Esprit des mœurs au XVIIIe siècle ou la Petite Maison

Publié le par Camille Esmein (Source : Paule Adamy)

Simon-Pierre Mérard de Saint-Just, L'esprit des moeurs au XVIIIe siècle - Ou La petite maison, Editions Plein Chant, Collection Bibliothèque Facétieuse, 2008.

EAN : 9782854522860

24 €

Le texte est précédé de "La Matinée libertine" et suivi de "L'Esprit des Moeurs" de M. d'Unsi-Terma. Le livre est présenté par Paule Adamy.

On est devant un triptyque. Au centre, "L'Esprit des moeurs" de Mérard de Saint-Just, une pièce destinée à être représentée sur des scènes privées, dans ce qu'on appelait les petites maisons. C'est dire que la pièce est érotique, écrite pour inciter les spectateurs à prolonger la pièce en devenant eux-mêmes des "acteurs" érotiques.

Cette pièce est précédée de  "La Matinée libertine", communément attribuée à Nerciat, dont elle s'inspire et où sont exposées (au sens littéral) plusieurs formes d'amour physique. Elle est suivie par une troisième pièce publiée en 1790, au titre identique, mais donnée à un auteur fictif, M. d'Unsi-Terma, en qui tout le monde s'accorde à reconnaître Mérard de Saint-Just.

Et si "La Matinée libertine" n'était pas de Nerciat ? Est-on bien sûr que ce soit Mérard de Saint-Just qui se cache derrière le nom anagrammatique de M. d'Unsi-Terma ? L'attribution de "La Matinée libertine" à Nerciat a été niée, parfois ; mais on n'a jamais mis en question l'identification de Mérard à M. d'Unsi-Terma : cela est fait ici, pour cette pièce, republiée pour la première fois depuis 1790.

Les textes sont suivis d'une postface, "La chasse au Mérard", d'un glossaire de l'amour, d'un glossaire des mots usuels, d'un répertoire des personnes et des lieux. Tout ce qu'il faut pour se (re)trouver au dix-huitième siècle en pays de connaissance!


L'ouvrage est distribué chez l'éditeur : Plein Chant, 16120 Bassac.