Essai
Nouvelle parution
S. Margel, De l'imposture. J.-J. Rousseau, mensonge littéraire et fiction politique.

S. Margel, De l'imposture. J.-J. Rousseau, mensonge littéraire et fiction politique.

Publié le par Marc Escola (Source : Livre reçu)

Référence bibliographique : S. Mangel, De l'imposture. J.-J. Rousseau, mensonge littéraire et fiction politique., Galilées, 2013. EAN13 : 9782718607511.


Serge Margel
De l’imposture Jean-Jacques Rousseau : Mensonge littéraire et fiction politique
éditions Galilées, 2007.
EAN  9782718607511


Présentation de l'éditeur :
Dans le texte de Rousseau, la question du littéraire et la question du politique sont intimement liées. Elle s'enchevêtrent, à s'y confondre. «Qu' est-ce que la littérature ? », «qu'en est-il du politique ?» On ne peut pas poser ces deux questions l'une indépendamment de l'autre, mais, en revanche, on peut peser, situer, reconstituer un lieu d'émergence où ces deux questions se croisent. Serge Margel tente de définir ici le lieu comme la scène archaïque d'une imposture, scène qui ouvre l'horizon du mensonge, de la tromperie, de la trahison, non seulement pour un abus de sens, de la lettre ou du texte, mais aussi du pouvoir, du droit et de l'autorité. Ce terme d'imposture », ou du moins sa notion, traverse l'oeuvre de Rousseau, des premiers Discours au Contrat social, des Confessions à l' Emile, et jusqu'aux Rêveries, mais, surtout, c'est par lui que Rousseau va expliquer ce qu'il appelle lui-même le passage de la nature à la culture, ou à la société. Autrement dit, ce qui fonde le principe de toute société, et qui permet à l'humanité de se démasquer ou de se distinguer radicalement de toute animalité, relève de l'imposture, voire d'une imposture. C'est là, en tout cas, que s'élabore et se construit une scène archaïque qui, tout à la fois, fonde un nouvel ordre de réalité - la société, la culture, l'histoire -, et ouvre le champs d'une guerre perpétuelle - un droit de l'inégalité, de la misère et du meurtre, mais aussi de la tromperie et du mensonge.