Sophie Longuet, Couleurs, foudre et lumière chez Dante, Paris, Honoré Champion, 2009, 512 pages, 90€.
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Cette publication est le fruit de mon travail de recherche pour ma thèse de doctorat en philosophie (Université François Rabelais, Centre d'Etudes Supérieures de la Renaissance, Tours) élargie aux domaines interdisciplinaires que sont la littérature, l'art, la physique ou encore l'archéologie car mon ambition était d'élargir le cadre des systèmes strictement philosophiques.Mon enquête s'est orientée vers la Vita Nuova et le Paradis de la Divine Comédie. J'insiste sur l'idée que la "splendeur " doit être envisagée chez Dante comme l'expression spécifique du monde divin. D'où l'insistance dans mes analyses de l'éclat, de la foudre (météorologique et symbolique) et des couleurs pures. L'étude des couleurs et de leur symbolique, l'héritage étrusque de Dante ou encore la thématique de la foudre sont menées avec le souci constant de rester proche du texte poétique et de restituer sa particularité en philosophie.Le livre est disponible à l'achat sur le site internet d'Honoré Champion :
www.honorechampion.com/cgi/run?wwfrset+3+243211451+1+2+cccdegtl1+N+1+13544397
Quatrième de couverture
La lumière constitue chez Dante, auteur médiéval à l'aube de la Renaissance, l'expression de l'analogie entre un phénomène physique sensible, et un phénomène métaphysique, signe ou image de l'intelligible, mis en rapport avec un acte purement intellectuel. Cette enquête sur les couleurs et leur symbolique, l'héritage étrusque de Dante ou encore la thématique de la foudre, est menée avec le souci constant de rester au plus près du texte poétique. Une pensée dantesque posant le statut d'une philosophie de lalumière se révèle par l'appréhension des formes de la luminosité et de leur manifestation que sont les couleurs dans la VitaNuova et la foudre dans le Paradis. Cette typologie des effets chromatiques et luminescents se dessine dans la description d es sentiments et conduit à une explication de la véritable nature de la rencontre entre Dante et Béatrice. Mais ce n'est plus dans le seul visage de Béatrice que Dante admire la lumière divine. Il a accès à l'infini par la foudre.Sophie Longuet est docteur en philosophie de l'Université François Rabelais de Tours, Centre d'Etudes Supérieures de la Renaissance. Cet ouvrage est le texte remanié de la thèse qu'elle a préparée sous la direction de Bruno Pinchard.