Actualité
Appels à contributions
Revue Narraplus, n° 3 et 4 : Isaac Rosa ; Marta Sanz

Revue Narraplus, n° 3 et 4 : Isaac Rosa ; Marta Sanz

Publié le par Université de Lausanne (Source : Solen Cozic)

Revue Narraplus : appel à contribution pour les numéros 3 et 4

Narraplus, revue en ligne propre à la NEC+ (Narrativa Española Contemporánea+), propose deux numéros thématiques dont les propositions de participation sont à envoyer pour le 31 mars 2019.
 

Le numéro 3 sera consacré à l’œuvre d’Isaac ROSA,

le numéro 4 portera sur celle de Marta SANZ.

 

NARRAPLUS N°3
APPEL
À CONTRIBUTION

Convocatoria a artículos

Ce numéro monographique sera consacré à l’œuvre d’Isaac ROSA.

Modalités pratiques :

- proposition de participation : résumé d’environ 10 lignes à envoyer avant le 31 mai 2019 à : aflorenchie@wanadoo.fr, g.champeau@orange.fr

et  christinedibenedetto@sfr.fr

Merci d’y préciser : nom et université, adresses postale et électronique, 5 mots-clés.

- réponse du comité pour acceptation des propositions: juin 2019

- envoi des textes, en français ou en espagnol: octobre 2019 

- publication : premier trimestre 2020

Dans le cas où une proposition de communication serait retenue, il sera demandé à son auteur, si ce n’est pas déjà fait, d’adhérer à l’association NEC+ (tarif 2019: 30 euros / 15 euros pour les étudiants).

Direction scientifique du numéro 3 « Isaac Rosa» : Amélie Florenchie et Geneviève Champeau.

**

Este número monográfico se dedicará a la obra de Isaac ROSA.

Modalidades prácticas:

- propuesta de participación: enviar un resumen de unas diez líneas antes del 31 de mayo 2019 a : aflorenchie@wanadoo.fr, g.champeau@orange.fr

christinedibenedetto@sfr.fr

Indicar por favor sus(s) apellidos(s) y la universidad, la dirección postal y electrónica, así como 5 palabras clave.

- aviso de aceptación de las propuestas : junio de 2019

- envío de los textos, en francés o en castellano : octubre de 201

- publicación : primer trimestre de 2020

En el caso de aceptarse una propuesta, se le pedirá a su autor hacerse miembro de la asociación NEC+, si no lo ha hecho todavía (tarifa 2019: 30 euros/15 euros para estudiantes).

Dirección científica del número 3 « Isaac Rosa » : Amélie Florenchie y Geneviève Champeau.

****

ISAAC ROSA

Né à Séville en 1974, résidant à Madrid depuis de nombreuses années, Isaac Rosa Camacho est l’auteur de huit romans, trois recueils de nouvelles, deux scénarios de bandes dessinées, deux essais, une œuvre de théâtre et d’un grand nombre d’articles et de colonnes publiés dans eldiario.es, Público, la revue satirique El Jueves et La Marea, revue mensuelle d’un journalisme indépendant. Il est aussi un collaborateur régulier de la station de radio « cadena SER ».

Isaac Rosa fit ses premières armes avec le roman de la mémoire et se fit connaître avec El vano ayer (2004), un roman qui reçut plusieurs prix (Premio Rómulo Gallegos, Premio Andalucía de la Crítica, Premio Ojo Crítico de Narrativa RNE), qui traite de la guerre civile et du franquisme depuis une perspective originale : il se présente comme une critique acerbe du discours dominant sur la guerre civile et le franquisme tels qu’il se manifeste dans l’espace littéraire ; un discours dominant caractérisé par le consensus établi pendant la démocratie naissante, sur la base du Pacte du silence, et qui déboucha sur les insuffisances de la Loi de la mémoire historique. Son roman suivant, ¡Otra maldita novela sobre la guerra civil ! (2007), est une réécriture critique de sa propre contribution à ce discours hégémonique dépolitisé dans son premier roman, La malamemoria (1999).

Rosa abandonna toutefois peu après la thématique de la mémoire pour embrasser plus largement la « crise de [notre] civilisation » dont le roman de la mémoire est l’un des symptômes. Cette crise est étroitement liée à l’idéologie libérale ou néolibérale, idéologie que l’écrivain ne cesse de dénoncer dans ses romans suivants. El país del miedo (2009) est une réflexion sur le sentiment d’insécurité alimenté par les medias dans les sociétés du capitalisme tardif ; La mano invisible (2011) est une invitation à débattre de la valeur du travail aujourd’hui (non pas des conditions de travail mais du travail en lui-même, de ce qui pousse à travailler quand le travail est synonyme d’exploitation) ; La habitation oscura (2013) offre une vision amère des « communautés porte-manteaux » (Bauman, 2009) qui prétendent dépasser l’individualisme ; Feliz final (2018) est le constat désenchanté de l’impact de l’idéologie néolibérale sur l’amour.

Ces questions sont posées par un écrivain engagé, ou plutôt « responsable » puisque c’est ainsi qu’il se définit. Rosa écrit depuis une position idéologique claire : il n’a jamais caché ses sympathies pour les partis de gauche. En 2005, déjà, dans un entretien publié dans ABC, il parlait du sens de la responsabilité, une notion qu’il a développée ensuite et qui, comme il l’a expliqué à Anne-Laure Bonvalot (Bonvalot, 2016 : 508) consiste à considérer l’écriture comme une  chose sérieuse ; comme lorsqu’on prend la parole en public et qu’on est conscient que le public écoute : on ne peut dire tout ce qui nous passe par la tête en considérant que cela laisse les gens indifférents. Toutes les œuvres de Rosa sont porteuses d’un sens aigu de la responsabilité, aussi bien sur le fond que sur la forme, car l’écriture est elle aussi très rigoureuse, quelque peu ascétique.

Cela suppose, en effet, un engagement esthétique, et celui de Rosa est clairement réaliste. Comme l’ont démontré de nombreux critiques et universitaires, ses romans s’inscrivent dans la tradition littéraire du réalisme espagnol, tout particulièrement du réalisme du XIXe siècle caractérisé par sa dimension critique ; critique sociale et, jusqu’à un certain point, critique de représentations sociales dominantes, forgées par la bourgeoisie. De toute évidence, le contexte du XXIe siècle est différent, mais la dimension critique persiste et trouve même dans la société actuelle un terrain de prédilection. Dans ce sens, son travail sur l’énonciation est particulièrement original et contribue à créer « des fictions du commun ».

Isaac Rosa nous invite toujours à porter un regard critique sur la réalité environnante ; pas depuis un point de vue théorique mais depuis notre propre vécu, à travers nos faiblesses et nos bassesses. C’est un écrivain sans pitié envers le lecteur parce qu’il est sans pitié envers lui-même. Isaac Rosa retourne le couteau dans la plaie, mais c’est pour nous inviter à y porter remède, tous ensemble.

Toutes les approches méthodologiques sont acceptées pour analyser une œuvre aussi diverse que cohérente, tant sur le plan idéologique qu’esthétique.

**

Nacido en Sevilla en 1974, afincado en Madrid desde hace muchos años, Isaac Rosa Camacho es autor de ocho novelas, tres recopilaciones de cuentos, dos guiones de comics, dos ensayos, una obra de teatro y un sinnúmero de artículos y columnas publicados en eldiario.es, Público, la revista satírica El Jueves y La Marea, revista mensual de periodismo independiente. Es también colaborador regular de la cadena de radio SER.

Isaac Rosa hizo sus primeras armas con la narrativa de la memoria y se dio a conocer con El vano ayer (2004), una novela varias veces premiada (Premio Rómulo Gallegos, Premio Andalucía de la Crítica, Premio Ojo Crítico de Narrativa RNE), que versa sobre la guerra civil y el franquismo desde una perspectiva original: se presenta como una crítica mordaz del discurso dominante acerca de la guerra civil y el franquismo tal y como se manifiesta en el ámbito literario; un discurso dominante caracterizado por el consenso que se fue fraguando al calor de la democracia con el llamado Pacto del silencio y culminó con las insuficiencias de la Ley de memoria histórica. Su novela siguiente, ¡Otra maldita novela sobre la guerra civil! (2007), no es sino una reescritura crítica de su propia contribución a este discurso hegemónico despolitizado, a través de su primera novela, La malamemoria (1999).

Sin embargo, al poco tiempo, Rosa abandonó la temática de la memoria para abarcar otra más amplia, la de la “crisis de [nuestra] civilización”, de la que la narrativa de la memoria no es sino un síntoma. Esta crisis está estrechamente vinculada con la ideología liberal o neoliberal, ideología que el escritor no deja de denunciar a través de sus siguientes novelas: El país del miedo (2009) es una reflexión sobre el sentimiento de inseguridad fomentado por los medias en las sociedades del capitalismo tardío; La mano invisible (2011) es una invitación a debatir sobre el valor del trabajo hoy (no de las condiciones de trabajo sino del trabajo mismo, de por qué seguir trabajando cuando trabajar es sinónimo de ser explotado; La habitación oscura (2013) es una visión amarga de las “comunidades perchero” (Bauman, 2009) que pretenden acabar con el individualismo; Feliz final (2018) es la comprobación desilusionada de que el amor también es afectado por la ideología neoliberal.

Estas preguntas se las hace un escritor por ser comprometido o, más bien, responsable, porque así se define. Rosa escribe desde un posicionamiento ideológico claro: no ha ocultado nunca sus simpatías por los partidos de izquierdas. Ya en 2005, en una entrevista a ABC, hablaba de su sentido de la responsabilidad, una noción que desarrolló luego y que, como explicó a Anne-Laure Bonvalot (Bonvalot, 2013: 508), corresponde a la idea de que escribir es algo serio, exactamente como cuando uno.a toma la palabra en público y es consciente de que los demás le escuchan: uno.a no puede decir todo lo que se le antoja dando por sentado que a la gente no le va ni le viene. Todas las obras de Rosa son, pues, portadoras de ese agudo sentido de la responsabilidad, a nivel tanto del fondo como de la forma: porque la escritura también es muy rigurosa, algo ascética.

Aquello supone en efecto un compromiso estético y el de Rosa es claramente realista. Como bien han mostrado muchos críticos y académicos, sus novelas se enmarcan en la tradición literaria del realismo español, especialmente en el realismo del siglo XIX caracterizado por su dimensión crítica: crítica social y, hasta cierto punto ya, crítica de representaciones sociales dominantes, forjadas y difundidas por la burguesía. Evidentemente, el contexto del siglo XXI es otro, pero la dimensión critica sobrevive e incluso encuentra en la sociedad actual terreno abonado. En este sentido, su trabajo sobre la enunciación es particularmente original y contribuye a crear “ficciones de lo común”.

Isaac Rosa nos invita siempre a tener una mirada crítica sobre la realidad circundante, pero no desde un punto de vista teórico, sino desde nuestras propias vivencias, a través de nuestras flaquezas, nuestras mezquindades. Es un escritor que no tiene piedad para con su lector, porque no la tiene para sí mismo. Isaac Rosa hurga en nuestras heridas, pero para mejor invitarnos a curarlas, juntos.

Se aceptan todos los enfoques metodológicos para analizar una obra tan diversa como coherente, tanto en el plano ideológico como estético.

**

Bibliografía de Isaac Rosa

Romans / novelas

-La malamemoria, Badajoz, Del Oeste Editores, 1999.

-El vano ayer, Barcelone, Seix Barral, 2004.

-¡Otra maldita novela sobre la guerra civil!, Barcelone, Seix Barral, 2007.

-El país del miedo, Barcelone, Seix Barral, 2008.

-El vano ayer, Barcelone Seix Barral, 2011. 

-La mano invisible, Barcelone, Seix Barral, 2011.

-La habitación oscura, Barcelone, Seix Barral, 2011.

-Feliz final, Barcelone, Seix Barral, 2018.

Théâtre / Teatro

-Adiós muchachos (casi un tango), Madrid, Editorial Caja de Ahorros, 1998.

Nouvelles / Relatos

-El ruido del mundo, 1998.

-Compro oro, La Marea Ediciones, Madrid, 2013.

-Todo es furia, La Marea Ediciones, 2018.

Essais / Ensayos

-La lectora salvaje (Elogio de la lectura), Cáceres, Junta de Extremadura, 2006.

Kosovo. La coartada humanitaria, Rosa Isaac, López Arriba, Pedro, Vuksanovic Aleksander, Ed. Voga, S.L., 2001.

BD / Cómics

-Aquí viví: Historia de un desahucio (illustrations de Cristina Bueno), Nube de Tinta, 2016.

-Tu futuro empieza aquí (illustrations de Mikko), Nube de Tinta, 2017.

Autres textes / Otros textos

- “Premio Internacional Rómulo Gallegos. Discurso de agradecimiento”, Caracas, 02/08/2005 [http://www.analitica.com/va/arte/documentos/9269062.asp].

- “Horas extraordinarias”, Turia, n°83, 2007, p. 83-102.

- “La construcción de la memoria de la guerra civil y de la dictadura en la ficción española reciente”, Guerra y literatura (Actas del Simposio Internacional sobre Narrativa Hispánica Contemporánea, Puerto Santa María, 2005), 2006, p. 57-70.

- “Las posibilidades de una literatura materialista en la sociedad del capitalismo avanzado”, Revista de crítica literaria marxista, n°3, 2010, p. 100-105 [http://www.fim.org.es/02_02.php?id_publicacion=243].

- “Une los puntos y te asustarás”, Trabajar cansa, blog en Público, 14 de abril de 2010 [http://blogs.publico.es/trabajarcansa/2010/04/14/une-los-puntos-y-te-asustara s/ -].

- “La ejemplaridad hoy: Un pacto de responsabilidad con los lectores”, en La ejemplaridad en la narrativa española contemporánea (1950-2010) (eds. A. Florenchie e I. Touton), Madrid/Frankfurt, Iberoamericana/Vervuert, 2011, p. 27-33.

- “La memoria novelada. El peso de la ficción en la construcción del discurso del pasado”, Entre líneas. Ensayos sobre literatura y sociedad, Córdoba, CSIC, 2011, p. 137-148.

- “Literatura de la crisis / Literatura en crisis”, Versants, n°59:3, 2012, p. 169-179.

Entretiens / Entrevistas

- Alameda, Irene Zoe, “Isaac Rosa. La escritura responsable”, entrevista a Isaac Rosa, Literaturas.com, 11/04/2010.

- Anika, “Entrevista a Isaac Rosa”, Anika entre libros

[http://www.utopiamail.net/libros/desktopdefault.aspxpagina=~/paginas/entrevistas /entre53.ascx].

- Arjona, Daniel, “Muchas novelas retratan una realidad de telecomedia”, entrevista a Isaac Rosa, El mundo (El Cultural), 18/09/2008.

- Benito, Carlos de, “El trabajo como protagonista. Entrevista a Isaac Rosa, autor de La mano invisible”, Aedipe, n°11, 2012, p. 6-9.

- Busutil, Guillermo, “El capitalismo no está ahí fuera, está dentro de nosotros”, entrevista a Isaac Rosa, Mercurio, n° 154, 2013.

- Castilla, Amelia, “Entrevista [a Isaac Rosa]: La literatura del malestar”, Babelia-El País, 17/09/2011.

[URL : http://elpais.com/diario/2011/09/17/babelia/1316218341_850215.html].

- Corominas, David, “Una visión nostálgica es también una visión política”, entrevista a Isaac Rosa, Diagonal, 01/11/2007, n° 64.

- Corominas i Julián, Jordi,  “Nacemos con miedo, crecemos con miedo y moriremos con miedo”, entrevista a Isaac Rosa, Literaturas.com, 22/12/2008.

- Crespo, Marciano,  “Entrevista a Isaac Rosa”, Mujeractual.com

 [http://www.mujeractual.com/entrevistas/rosa/index.html].

- Crespo, Marciano, “El franquismo torturó y ejecutó hasta el último momento”, entrevista a Isaac Rosa, Tribuna, 10/2004.

- Eusebio, Carmen de, “Entrevista a Isaac Rosa”, Cuadernos Hispanoamericanos, n°766, abril 2014, p. 122-129.

-Fernández, Jaime, “Como instrumento de reflexión, la novela tiene muchas ventajas sobre el ensayo”, entrevista a Isaac Rosa, Tribuna Complutense, 11/11/ 2008.

- García, P., “Isaac Rosa: ‘Entiendo la Literatura como un ejercicio de responsabilidad’ ”, Abc, 29 de marzo de 2005

[http://www.abc.es/hemeroteca/historico-29-03-2005/sevilla/Sevilla/isaac-rosa-entiendo-la-literatura-como-un-ejercicio-de-responsabilidad_201484244950.html].

- Hierro, C. (de), “Entrevista a Isaac Rosa”, Anika entre libros

[http://www.utopiamail.net/libros/desktopdefault.aspx?pagina=~/paginas/entrevistas/entre53.ascx].

- Lozano, Antonio, [Entrevista a Isaac Rosa], “Cómo novelizar la deshumanización del trabajo”, Qué leer, 2011, n°168, p. 70-73.

- Luis, José, “El trabajo como protagonista: entrevista a Isaac Rosa, autor de La mano invisible », Aedipe. Revista de la Asociación española de dirección y desarrollo de personas, n°11, enero-marzo 2012, p. 6-9.

-Mora, Vicente Luis, “El país del miedo, de Isaac Rosa”, Diario de lecturas, 3 de agosto de 2008

[http://vicenteluismora.blogspot.com.es/2008/08/el-pais-del-miedo-de-isaac-rosa.html].

- Richard, Élodie, « Entretien avec le romancier Isaac Rosa », Vingtième Siècle. Revue d'histoire 2015/3, n°127, p. 77-84. [DOI 10.3917/ving.127.0077].

****

La revue Narraplus est publiée en ligne, dans un espace dédié, sur site de la NEC+ (http://narrativaplus.org/fr/narraplus/). Dotée d’un comité scientifique international et d’un comité de rédaction, elle concerne les spécialistes de prose narrative espagnole contemporaine (XIX, XX et XXI° s.) et propose des numéros monographiques.

La revista Narraplus se publica en línea, en un espacio dedicado para ello, en el sitio de la NEC+ (http://narrativaplus.org/fr/narraplus/). Dotada de un comité científico internacional y de un comité de redacción, está dirigida a los especialistas en prosa narrativa española contemporánea (s. XIX, XX y XXI) y propone números monográficos.

**

NARRAPLUS: Comité de rédaction / comité de redacción:

Responsable de la publication/ directora de publicación : Christine Di BENEDETTO (Université Côte d’Azur)

Membres / miembros:  Jean-Pierre CASTELLANI (Tours);  Irina ENACHE (Paris IV-Sorbonne) ; Xavier ESCUDERO (Littoral Côte d'Opale); Philippe MERLO-MORAT (Lyon 2) ; Natalie NOYARET (Caen Normandie); Gregoria PALOMAR (Lorraine) ; Anne PAOLI (Avignon); Antonio PORTELA LOPA (Burgos); Isabelle PRAT (Cergy-Pontoise) ; Eugénie ROMON (Brest).

NARRAPLUS: Comité scientifiquecomité científico:

Membres / miembros:  Felipe APARICIO (Haute Alsace); Pilar BELLIDO (Séville); Ana CALVO REVILLA (Madrid) ; Jean-François CARCELEN (Grenoble Alpes) ; Geneviève CHAMPEAU (Montaigne-Bordeaux); Agnès DELAGE (AMU); Elisabeth DELRUE (Picardie); Luis GARCIA JAMBRINA (Salamanque) ; Marco KUNZ (Lausanne) ; Anne LENQUETTE (Lille 3); Joan OLEZA SIMO (Valence) ; José MARTINEZ RUBIO (Bologne) ; Nadia MEKOUAR-HERTZBERG (Pau); Miguel NIETO NUÑO (Séville); Catherine ORSINI (Bourgogne); Nathalie SAGNES-ALEM (Montpellier III).

 

 

NARRAPLUS N°4
APPEL À CONTRIBUTION

Convocatoria a artículos

Ce numéro monographique sera consacré à l’œuvre de Marta SANZ.

Modalités pratiques :

- proposition de participation : résumé d’environ 10 lignes à envoyer avant le 31 mai 2019 à : natalie.noyaret@hotmail.fr, isabelle.steffen-prat@u-cergy.fr

et christinedibenedetto@sfr.fr

Merci d’y préciser : nom et université, adresses postale et électronique, 5 mots-clés.

- réponse du comité pour acceptation des propositions: juin 2019

- envoi des textes, en français ou en espagnol: octobre 2019 

- publication : premier trimestre 2020

Dans le cas où une proposition de communication serait retenue, il sera demandé à son auteur, si ce n’est pas déjà fait, d’adhérer à l’association NEC+ (tarif 2019: 30 euros / 15 euros pour les étudiants).

Direction scientifique du numéro 4 « Marta Sanz » : Natalie Noyaret et Isabelle Prat

**

Este número monográfico se dedicará a la obra de Marta SANZ.

Modalidades prácticas:

- propuesta de participación: enviar un resumen de unas diez líneas antes del 31 de mayo 2019 a : natalie.noyaret@hotmail.fr, isabelle.steffen-prat@u-cergy.fr

christinedibenedetto@sfr.fr

Indicar por favor sus(s) apellidos(s) y la universidad, la dirección postal y electrónica, así como 5 palabras clave.

- aviso de aceptación de las propuestas : junio de 2019

- envío de los textos, en francés o en castellano : octubre de 201

- publicación : primer trimestre de 2020

En el caso de aceptarse una propuesta, se le pedirá a su autor hacerse miembro de la asociación NEC+, si no lo ha hecho todavía (tarifa 2019: 30 euros/15 euros para estudiantes).

Dirección científica del número 4 « Marta Sanz » : Natalie Noyaret e Isabelle Prat

***

MARTA SANZ

Marta Sanz (Madrid, 1967) soutient sa thèse de doctorat en lettres à l’université Complutense et commence rapidement une carrière académique à l’université Antonio de Nebrija de Madrid. Parallèlement, elle se lance dans l’écriture en explorant différents genres littéraires. Elle publie ainsi douze romans entre 1996 et 2019, quatre essais entre 2014 et 2018, trois recueils de poésie entre 2010 et 2015, des ouvrages didactiques, un guide de voyage et de nombreux contes ou récits courts. Fortement impliquée dans l’observation et l’écriture de son temps, Marta Sanz collabore dans divers journaux (elle écrit une chronique régulière pour El País, elle a publié dans ABC, El mundo) ou dans des revues littéraires (Quimera, Ínsula, Mercurio).

Très rapidement, en dépit du fait que Marta Sanz se refuse à toute « bestsellerisation», ses écrits connaissent le succès des lecteurs et de la critique avec l’obtention ou la nomination à de nombreux prix : prix Ojo Crítico de Narrativa pour Los mejores tiempos (2001) ; finaliste du prix Nadal y du prix Salambó pour Susana y los viejos (2006) ; Prix Mario Vargas Llosa NH de relatos pour son conte "Regalos" (2006); les prix Tigre Juan, Cálamo "Otra mirada" 2013 et le prix de la critique littéraire Estado Crítico pour Daniela Astor y la caja negra (2013) ; prix de la critique de Madrid pour son recueil de poèmes Vintage (2013) ;  prix Herralde de Novela pour Farándula (2015).

Ces incursions dans différents genres littéraires, toutes saluées par la critique, sont l’une des caractéristiques de l’écriture de Marta Sanz qui refuse toute taxinomie. Sa prose narrative elle-même est très variée et embrasse une large palette générique : depuis des romans noirs (Black, black, black, Un buen detective no se casa jamás), jusqu’aux romans autobiographiques (La lección de anatomía, Clavícula), en passant par des romans subvertissant les codes littéraires (Daniela Astor y la caja negra, Susana y los viejos, Farándula, etc.). De fait, ces explorations intergénériques façonnent une écriture s’appuyant sur un jeu subtil d’échos intertextuels et métatextuels qui permettent ainsi de déconstruire les frontières entre les genres littéraires. Les poèmes, les romans et les essais de Marta Sanz se répondent et s’entremêlent, créant une continuité littéraire et une grande cohérence par-delà les ruptures génériques.

L’écriture de Marta Sanz est celle d’une femme engagée comme elle le rappelle elle-même : « Propongo, desde la literatura, una actitud en las antípodas de la resignación: ver, oír y no callar. Tomar conciencia de las trampas en las que todos los días caemos y, aun así, intentar no callarse ni debajo del agua[1] ». Son engagement est politique : tout d’abord au PCE dans les années 90, ensuite en soutenant Izquierda Unida lors des élections de 2011. Cet engagement est également militant avec son investissement dans SOS Racisme, dans des associations de lutte contre la torture ou avec de fortes prises de position féministes. Mais son engagement consiste par-dessus tout à faire de la littérature un acte de rébellion et à transformer l’écriture en une arme puissante pour souligner, dénoncer et faire bouger les sujétions et carcans sociétaux. La littérature, pour Marta Sanz, doit être un vecteur puissant de transformation idéologique et sociale afin de réveiller la conscience critique du lecteur.

En effet, dans ses romans comme dans ses essais ou poèmes, Marta Sanz plonge au cœur de la vie quotidienne et souligne les dysfonctionnements et les failles de la société espagnole contemporaine : déconstruction des classes moyennes, crise économique et précarité, déstructuration des cercles de famille, violences, intolérance, stéréotypes de genre, asservissement des femmes, obsession pour la jeunesse, peur de la vieillesse, de la maladie ou de la mort, fragilité du corps… Les femmes, leur corps, leurs doutes sexuels, leurs incohérences ontologiques et leurs lâchetés du quotidien y sont exposés crûment. Mais Marta Sanz montre également leur force, leur liberté, leur capacité de résistance et d’émancipation, leur créativité. En déconstruisant l’image des femmes, l’écriture de Marta Sanz propose également une reconstruction identitaire féminine sans complaisance ni tabous.

Toutes les approches méthodologiques sont acceptées pour analyser l’œuvre.

**

Marta Sanz (Madrid, 1967) es Doctora en filología. Mientras ejerce la docencia en la universidad Antonio de Nebrija en Madrid, empieza a escribir explorando varios géneros literarios. Publica doce novelas entre 1996 y 2019, cuatro ensayos entre 2014 y 2018, tres poemarios entre 2010 y 2015, algunos libros de didáctica, una guía de viajes, y numerosos relatos o cuentos. Muy comprometida en la observación y representación de su época, Marta Sanz colabora en varios periódicos (El País, ABC, El mundo) y revistas literarias (Quimera, Ínsula, Mercurio).

Si bien rechaza cualquier tipo de «bestsellerización», Marta Sanz tiene una excelente acogida de su obra (tanto por parte de los lectores como de la crítica), y recibe varios premios: premio Ojo Crítico de Narrativa por su novela Los mejores tiempos (2001); finalista del premio Nadal y del premio Salambó por la novela Susana y los viejos (2006); premio Mario Vargas Llosa NH de relatos por su cuento "Regalos" (2006); premio Tigre Juan a la mejor novela del año por Daniela Astor y la caja negra (2013) ; premio de la crítica de Madrid por su poemario Vintage (2013) ;  premio Herralde de Novela por Farándula (2015).

La necesidad de cultivar varios géneros literarios –siempre con éxito– es una de las características de esta escritora que se niega a aceptar las taxonomías. Así, su producción abarca tanto novelas negras (Black, black, black, Un buen detective no se casa jamás) como novelas autobiográficas (La lección de anatomía, Clavícula), pasando por novelas que subvierten los códigos genéricos (Daniela Astor y la caja negra, Susana y los viejos, Farándula, etc.). Estas exploraciones intergenéricas moldean una escritura que descansa en un juego sutil de ecos intertextuales y metatextuales destinados a cuestionar las fronteras literarias. Los poemas, novelas, y ensayos de Marta Sanz dialogan y se entremezclan, creando una continuidad narrativa y una gran coherencia textual, más allá de las rupturas genéricas.

La escritura de Marta Sanz es la de una mujer resistente, como se describe a sí misma: «Propongo, desde la literatura, una actitud en las antípodas de la resignación: ver, oír y no callar. Tomar conciencia de las trampas en las que todos los días caemos y, aun así, intentar no callarse ni debajo del agua[2]». Su militantismo es político: en el PCE en los años 90, apoyando a Izquierda Unida durante las elecciones de 2011. Es también solidario, con una implicación en SOS Racismo, en asociaciones de lucha contra la tortura o con claras posiciones en defensa del feminismo. Sin embargo, su acto militante más notable reside en la transformación de la literatura en un acto de rebelión y un arma poderosa para denunciar y combatir las sujeciones y los yugos societales. Para Marta Sanz, la literatura es un instrumento de evolución ideológica y social indispensable para despertar la conciencia crítica del lector. 

En sus novelas o poemas, Marta Sanz se apoya en lo cotidiano para revelar los disfuncionamientos y las quiebras de la sociedad española actual: deconstrucción de las clases medias, crisis económica y precariedad, desestructuración de los núcleos familiares, violencias, intolerancias, estereotipos de género, sumisión de la mujer, obsesión por la juventud, miedo a la vejez, a la enfermedad o a la muerte, fragilidad del cuerpo… Las mujeres en particular, sus cuerpos, sus dudas sexuales, sus incoherencias ontológicas y sus pequeñas cobardías cotidianas se ven expuestas cruda y directamente. Pero la escritora subraya también la fuerza, la libertad, la capacidad de resistencia y de emancipación de la mujer, así como su creatividad. Al deconstruir la imagen estereotipada de la mujer, Marta Sanz propone también una reconstrucción de la identidad femenina sin compromisos ni tabúes.

Se aceptan todos los enfoques metodológicos para analizar la obra.

**

Bibliografía de Marta Sanz

Bibliographie des ouvrages publiés par Marta Sanz (les récits courts ou articles publiés dans des ouvrages collectifs ou mis en ligne ne sont pas mentionnés)

Romans/ novelas

-SANZ Marta, El frío. Madrid, Debate, 1995. Reeditada por la editorial Caballo de Troya, 2012.

-                      , Lenguas muertas, Madrid, Debate, 1997.

-                      , Los mejores tiempos, Madrid, Debate, 2001.

-                      , Animales domésticos, Barcelona, Destino, 2003.

-                      , Susana y los viejos, Barcelona, Destino, 2006.

-                      , La lección de anatomía, Barcelona, RBA, 2008. Nueva edición Anagrama, 2014.

-                      , Black, black, black, Barcelona, Anagrama , 2010.

-                      , Un buen detective no se casa jamás, Barcelona, Anagrama, 2012.

-                      , Amour Fou, Miami, La Pereza Ediciones, 2013.

-                      , Daniela Astor y la caja negra, Barcelona, Anagrama, 2013.

-                      , Farándula, Barcelona, Anagrama, 2015

-                      , Clavícula, Barcelona, Anagrama, 2017.

Poèmes / Poemarios

- SANZ Marta, Perra mentirosa / Hardcore, Madrid, Bartleby, 2010.

-                      , Vintage, Madrid, Bartleby, 2013.

-                      , Cíngulo y estrella, Madrid, Bartleby, 2015.

Essais / Ensayos

-SANZ Marta (con BECERRA MAYOR David, ARIAS CAREAGA Raquel, RODRIGUEZ PUERTOLAS Julio), Qué hacemos con la literatura, Madrid, Ediciones Akal, 2013

-SANZ Marta, No tan incendiario, Cáceres, Editorial Periférica, 2014.

-                      , Éramos mujeres jóvenes: Una educación sentimental de la Transición española, Sevilla, Fundación José Manuel Larra, 2016.

-                      , Monstruas y centauras, nuevos lenguajes del feminismo, Barcelona, Anagrama, 2018.

Ouvrages critiques / Obras Críticas

-SANZ Marta (ed), Rojo, amarillo, morado. Cuentos republicanos, Madrid, Ediciones Martínez Roca : Fundación Domingo Malagón, 2006.

-SANZ Marta (ed), Metalingüísticos y sentimentales. Antología de la poesía española (1966-2000) Cincuenta poetas hacia el nuevo siglo, Madrid, Biblioteca nueva, 2007.

-SANZ Marta, Libro de la mujer fatal, Madrid, 451 Editores, 2009.

Divers / Otros textos

-SANZ Marta (en colaboración con Belén Moreno de los Ríos), Suma y sigue: curso avanzado de español), Madrid, Universidad Antonio de Nebrija, Servicio de Publicaciones, 1996 (manuel de didactique).

-SANZ Marta (en colaboración con Claudia Fernández), Principios metodológicos de los enfoques comunicativos, Madrid, Universidad Antonio de Nebrija, Servicio de Publicaciones, 1998 (manuel de didactique).

-SANZ Marta, El canon de normalidad, Madrid, Onlybook, 2006 (recueil de contes).

-          , Idénticas, Madrid, Editorial SM, 2012 (conte pour étudiants d’espagnol langue étrangère).

-          , El día que murió A.W. Metrópolis, Madrid, Editorial SM, 2012 (conte pour étudiants d’espagnol langue étrangère).

-          , Blancanieves, Pamplona, Alkibla Editorial, 2014 (livre pour enfants).

-          , Salamanca en tu bolsillo, León, Editorial Everest, 2014 (guide touristique).

****

La revue Narraplus est publiée en ligne, dans un espace dédié, sur site de la NEC+ (http://narrativaplus.org/fr/narraplus/). Dotée d’un comité scientifique international et d’un comité de rédaction, elle concerne les spécialistes de prose narrative espagnole contemporaine (XIX, XX et XXI° s.) et propose des numéros monographiques.

La revista Narraplus se publica en línea, en un espacio dedicado para ello, en el sitio de la NEC+ (http://narrativaplus.org/fr/narraplus/). Dotada de un comité científico internacional y de un comité de redacción, está dirigida a los especialistas en prosa narrativa española contemporánea (s. XIX, XX y XXI) y propone números monográficos.

**

NARRAPLUS: Comité de rédaction / comité de redacción:

Responsable de la publication/ directora de publicación : Christine Di BENEDETTO (Université Côte d’Azur)

Membres / miembros:  Jean-Pierre CASTELLANI (Tours);  Irina ENACHE (Paris IV-Sorbonne) ; Xavier ESCUDERO (Littoral Côte d'Opale); Philippe MERLO-MORAT (Lyon 2) ; Natalie NOYARET (Caen Normandie); Gregoria PALOMAR (Lorraine) ; Anne PAOLI (Avignon); Antonio PORTELA LOPA (Burgos); Isabelle PRAT (Cergy-Pontoise) ; Eugénie ROMON (Brest).

NARRAPLUS: Comité scientifiquecomité científico:

Membres / miembros:  Felipe APARICIO (Haute Alsace); Pilar BELLIDO (Séville); Ana CALVO REVILLA (Madrid) ; Jean-François CARCELEN (Grenoble Alpes) ; Geneviève CHAMPEAU (Montaigne-Bordeaux); Agnès DELAGE (AMU); Elisabeth DELRUE (Picardie); Luis GARCIA JAMBRINA (Salamanque) ; Marco KUNZ (Lausanne) ; Anne LENQUETTE (Lille 3); Joan OLEZA SIMO (Valence) ; José MARTINEZ RUBIO (Bologne) ; Nadia MEKOUAR-HERTZBERG (Pau); Miguel NIETO NUÑO (Séville); Catherine ORSINI (Bourgogne); Nathalie SAGNES-ALEM (Montpellier III).

[1] Marta Sanz, « Ver, oír y no callar », El Público, 24 octobre 2007.

[2] Marta Sanz, «Ver, oír y no callar», El Público, 24 de octubre de 2007.