Questions de société
Revue de presse (24-27/07/09): 226 millions d'euros pour rénover Paris IV (contrat Bouygues) et Paris VII (contrat Vinci)

Revue de presse (24-27/07/09): 226 millions d'euros pour rénover Paris IV (contrat Bouygues) et Paris VII (contrat Vinci)

Publié le par Bérenger Boulay (Source : Sorbonnard)

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Pécresse : 226 millions pour rénover Paris IV et Paris VII - Europe1

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Dépêche Associated Press:

Pécresse: 226 millions d'euros pour la rénovation d'universités parisiennes

La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche ValériePécresse a dévoilé vendredi un programme de rénovation de deuxuniversités parisiennes, Paris IV et Paris VII, d'un montant de 226millions d'euros.

Le contrat, signé avec les présidents desuniversités concernées (Georges Molinié, Paris IV et Vincent Berger,Paris VII), porte sur la rénovation de bâtiments et de nouvellesconstructions sur les sites des deux établissements, qui bénéficiera à"47.000 étudiants", précise le ministère dans un communiqué. Il s'agitdes "deux premiers contrats de partenariat public-privéuniversitaires", avec le groupe Bouygues pour Paris IV Sorbonne etVinci pour Paris VII Diderot.

"Très souvent, dans les bâtimentspublics, le problème que nous avons eu, c'est qu'on a construit desmagnifiques bâtiments et qu'on a eu beaucoup beaucoup de mal ensuite àles entretenir correctement, à dégager les budgets nécessaires", aexpliqué Mme Pécresse lors de la conférence de presse. "Avec lepartenariat public-privé, non seulement on construit, mais on garde laresponsabilité de l'entretien pendant 25 ans. Donc on est sûr que c'estune construction durable".

M. Molinié a écarté toute critique surce partenariat, notant qu'"on peut épiloguer à perte de vue sur cetteforme. Ce qui est important, c'est qu'on arrive à le faire et lesgaranties que l'Etat apporte sont vraiment très importantes".

PourParis IV, ce contrat d'une durée de 28 ans va permettre de restructurerle site de la rue Francis de Croisset (XVIIIe arrondissement) afin "deporter au meilleur standard de qualité les conditions d'enseignement dusite Sorbonne-Clignancourt". L'opération va coûter 68 millions d'euroset sera achevée à la rentrée universitaire 2013, selon le ministère.Elle comprend la démolition des bâtiments existants et la constructiondu nouveau bâtiment de 21.000m2, huit amphithéâtres, une bibliothèquede 4.500 m2, un ensemble sportif de 1.500 m2, un pôle de musicologie etune cafétéria.

Pour Paris VII, le contrat de partenariat d'unedurée de 30 ans vise à parfaire l'implantation de l'université dans lequartier Tolbiac, "en consacrant sa sortie du site de Jussieu". Serontconstruits quatre nouveaux bâtiments universitaires d'une surfaceglobale du projet de 44.550 m2, qui seront terminés "à la rentrée2012". AP

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Sur le site Boursier.com:

Bouygues: obtient le contrat de l'Université Sorbonne Paris IV
"L'opérationcomprend la démolition des bâtiments existants et la construction d'unnouvel ensemble de bâtiments qui pourra accueillir près de 6000étudiants à terme. [...] Les travaux de démolition démarreront en septembre. "

Source ici: http://www.boursier.com/vals/FR/bouygues-obtient-le-contrat-de-l-universite-sorbonne-paris-iv-news-342598.htm

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200 millions pour rénover Paris IV et Paris VII - L'express

La Sorbonne, Paris-Diderot, deux groupes d'opérateurs privés et leministère de l'Enseignement supérieur ont signé deux contrats departenariat public-privé, ce vendredi. Au total, 226 millions vont êtrealloués à la rénovation des deux universités.

Deux contrats de partenariat public-privé pour la rénovationimmobilière universitaire, les premiers du genre, ont été signés cevendredi par la ministre de l'Enseignement supérieur et de laRecherche, les universités Paris IV et Paris VII et deux groupesd'opérateurs privés.

Le montant global des deux contrats est de 226 millions d'euros,pour cette entreprise qui s'inscrit dans le cadre du plan Campus lancéen janvier 2008.

Le contrat de partenariat concernant Paris IV (Sorbonne), signé avecun groupement mené par Bouygues construction pour une durée de 28 ans,s'élève à 68 millions d'euros. Celui de Paris VII (Diderot), signé pourune durée de 30 ans avec un consortium mené par Vinci-GTM, s'élève à158 millions d'euros.

"Il s'agit des deux premiers contrats de partenariat public-privé universitaires",a assuré Valérie Pécresse lors de la signature organisée dans sonministère, en présence des présidents des deux universités et desreprésentants des entreprises concernées.

"A travers ces deux opérations, l'Etat s'engage pour uninvestissement global de 226 millions d'euros d'euros au bénéfice desuniversités parisiennes et de leurs 47 000 étudiants", a-t-elle souligné, précisant que les deux projets seraient "intégralement financés par le budget du ministère".

"Loyer annuel"

En vertu de cet accord public-privé, Bouygues construction etVinci-GTM prennent en charge la conception, la construction mais aussil'entretien des bâtiments. En contrepartie, l'Etat s'engage à verseraux deux opérateurs pendant toute la durée du contrat un "loyer annuel",intégrant le remboursement de l'investissement réalisé par l'entrepriselors de la construction et le coût de l'entretien des bâtiments.

La suite ici: http://www.lexpress.fr/actualite/societe/education/200-millions-pour-renover-paris-iv-et-paris-vii_776688.html?xtor=RSS-186

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Université : les deux premiers contrats de partenariats sont signés.

Université : les deux premiers contrats de partenariats sont signés. Julien Beideler. Article publié par Le Moniteur le 24 juillet 2009.

Les deux premiers PPP«universitaires» ont été signés vendredi 24 juillet. Il s'agit de larénovation de bâtiments et de nouvelles constructions sur les sites desuniversités Paris IV et Paris VII.

Vendredi 24 juillet, Valérie Pécresse, ministre de l'enseignementsupérieur et de la recherche, Georges Molinié, président del'université Paris IV-Sorbonne, Vincent Berger, président del'université Paris VII-Diderot, Philippe Fabié, président de BouyguesBâtiment Ile-de-France et Xavier Huillard, directeur général de Vinciont signé les deux premiers contrats de partenariat pour la rénovationde bâtiments et de nouvelles constructions sur les sites des deuxuniversités. L'Etat s'engage, dans ces deux opérations, sur uninvestissement global de 226 millions d'euros. Valérie Pécresse a saluéle rôle de la Caisse des Dépôts dans le financement des projets enpermettant la mobilisation des fonds d'épargne. Une disposition renduepossible dans le Plan de Relance.
La ministre s'est ensuite livrée àun plaidoyer pro-PPP. «Je ne sous-estime pas la complexité de laprocédure mais sans PPP, rien n'aurait été possible, a estimé ValériePécresse. La rénovation des universités nécessite des investissementslourds pour être efficace. De ce point de vue, je suis persuadée queles PPP sont la meilleure solution. L'avantage ne réside pas dansl'aspect financement - le privé se finance plus cher que le public -mais bien dans l'aspect global du contrat qui intègre la maintenance.Et le surcoût financier est compensé par l'optimisation du projet etl'innovation apportée par les partenaires privés». Pour Philippe Fabié,président de Bouygues Bâtiment Ile-de-France, l'un des principaux défisà relever sera le respect des délais dans un site occupé. De son côté,Xavier Huillard a pris l'engagement que Vinci et ses partenairesrespecteraient le délai imparti. «Et les bâtiments que nousrestituerons en 2039 seront dans un état exemplaire. Nous devonsréussir pour prouver la pertinence de l'outil PPP.»
Valérie Pécressea enfin précisé que deux autres partenariats public-privé sont en courspour permettre notamment d'accélérer deux projets. D'abord larénovation de l'UFR de médecine de l'université deVersailles-Saint-Quentin. Ensuite, la rénovation du zoo de Vincennes(car il dépend du muséum d'histoire naturelle) pour laquelle laministre a annoncé l'apport de 30 millions d'euros en subventioninitiale afin de permettre le déblocage du projet.

FOCUS : Les deux projets

Le projet de Paris IV-Sorbonne
Le contrat departenariat a été signé avec la société Sophi (Bouygues BâtimentIle-de-France, Exprimm, filiales de Bouygues Construction, le fondsSEIEF et Dexia Crédit Local). Il porte sur le financement, laconception et la construction du Centre de Clignancourt, situé dans le18ème arrondissement de Paris. Le PPP, d'un montant de 44 millionsd'euros HT, prévoit une durée d'exploitation de 28 ans. L'opérationcomprend la démolition des bâtiments existants (5 300 m²) édifiés en1968 et la construction d'un nouvel ensemble de bâtiments de 21 000 m²qui pourra accueillir près de 6 000 étudiants à terme. L'exploitationdu Centre inclut les prestations de maintenance préventive et curative,les opérations de gros entretien et rénovation auxquelles s'ajoutentnotamment le nettoyage, la préparation des salles ou la sécuritéincendie.

Le projet de Paris VII-Diderot
Lecontrat de partenariat a été signé avec le groupement «Unicité» composéde filiales de Vinci Construction France, de Cofely (GDF-Suez), deBarclays Private Equity et de Fideppp (Caisses d'Epargne). Il porte surle financement, la conception, la construction et la maintenance dequatre nouveaux bâtiments universitaires, dans le cadre de soninstallation sur le site Paris Rive Gauche dans le 13èmearrondissement. Le contrat, d'un montant total de 273 millions d'euros(dont 108 millions d'euros pour la partie conception-construction),prévoit une durée d'exploitation de 30 ans. Les travaux sont prévuspour une durée de 33 mois. Les bâtiments seront construits en TrèsHaute Performance Energétique.

- Lire le communiqué de Bouygues sur le site de l'entreprise (ouvrir le fichier PDF) et le communiqué de Vinci.

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Paris 4 Sorbonne et Paris 7 Diderot signent des contrats de partenariat public-privé avec Bouygues et Vinci, par

Mathieu Oui,  Educpros  27.07.09

http://www.educpros.fr/nc/rss/article-rss/a/paris-4-sorbonne-et-paris-7-diderot-signent-des-contrats-de-partenariat-public-prive-avec-bouygues.html

GeorgesMolinié, président de Paris 4 Sorbonne et Vincent Berger, président deParis 7 Diderot ont signé, le 24 juillet 2009, avec la ministre del'Enseignement supérieur Valérie Pécresse les premiers partenariatspublic-privé (PPP), le premier avec le groupe Bouygues, le second avecl'entreprise Vinci.

Reconstruction de la Sorbonne-Clignancourt

Lepremier partenariat, d'un montant de 68 millions d'eurosd'investissement, concerne le site de Sorbonne-Clignancourt (dans le18° arrondissement de Paris). Il comprend la démolition d'un immeubleet la construction d'un nouveau bâtiment de 21 000 m 2 avec huitamphithéâtres, une bibliothèque, un gymnase et une cafétéria. Cetéquipement, destiné à accueillir 6000 étudiants, devrait êtreopérationnel en 2013. Le contrat est attribué au groupe Soφi qui réunitcinq actionnaires dont Dexia crédit local et Bouygues bâtiment Ile deFrance.

Quatre bâtiments pour Paris 7 Diderot

Le second partenariat, entre Paris Diderot et le groupe Vinci,s'élève à 158 millions d'euros d'investissement. Il comprend laconstruction de quatre nouveaux bâtiments universitaires quicomplèteront l'implantation déjà existante de l'université sur la ZACTolbiac. La livraison du projet, d‘une surface globale de 44 550 m2,est annoncé pour la rentrée 2012. Le contrat est attribué au groupementUNICITE, qui réunit notamment Vinci Construction France et GDF Suez.

Une rémunération sous forme de loyers

Dansles deux cas, les partenaires privés seront rémunérés sous forme deloyers financés par le budget du ministère de l'Enseignement supérieuret de la recherche. Le contrat avec Paris 4 est d'une durée de 28 ans,celui de Paris Diderot s'étale sur trente ans. « Toute la phased'études et de travaux est pré-financée par le groupement qui réunit leconstructeur et les investisseurs financiers », détaille Brigitte Loyede Roubaix, chef de projet pour Paris 4 Sorbonne. « L'Etat necommencera à payer que dans quatre ans, à la livraison des travaux. Cepré-financement par le secteur privé offre l'avantage d'accélérer leschoses par rapport à la procédure classique de maîtrise d'ouvragepublique.»

De l'investissement à la maintenance, un contrat global

«Le partenariat public-privé représente la meilleure solution pour lesuniversités » a de son côté longuement défendu Valérie Pécresse. « Leprincipal avantage de cette formule est que les entreprises s'engagentsur un contrat global : non seulement sur l'investissement et laconstruction, mais aussi sur la maintenance des bâtiments et le grosentretien. En matière d'immobilier, le principal défi est de lemaintenir en l'état sur la durée» a encore rappelé Valérie Pécresse, enprenant pour exemple la vétusté des universités parisiennes.

Dans le cas de Paris 4 Sorbonne par exemple, les redevancestrimestrielles payées par le ministère, incluent, en plus duremboursement de l'investissement, une provision pour l'entretien etles grosses réparations, les prestations de maintenance préventive etcurative, et un certain nombre de services comme le nettoyage, lapréparation des salles, la sécurité incendie.

Pas une privatisation de l'immobilier universitaire

Laministre a également répondu aux craintes de privatisation dupatrimoine immobilier universitaire. «C'est tout le contraire ! Lepartenaire privé ne peut contraindre l'université à faire un usage deslocaux qui ne correspondrait pas à ce qu'elle souhaite. Et l'universitégarde la propriété du terrain et des bâtiments, et à la fin du contrat,le partenaire privé quitte le contrat sans contrepartie.»

Signésen présence d'un public nombreux, d'industriels et d'universitaires,ces PPP sont les premiers d'une longue série. Outre les projets del'Opération Campus, d'autres  partenariats sont prévus ou en cours : larénovation de l'UFR de médecine de l'université Versailles St-Quentin,le zoo de Vincennes (rattaché au Muséum d'histoire naturel) ou encorel'université de Toulouse Le Mirail.

Quid des autres universités parisiennes ?

Parla voix de la première vice-présidente du conseil régionald'Île-de-France, Marie-Pierre de la Gontrie, le PS a riposté contre lesannonces de signature de PPP avec les universités Paris 4 et Paris 7."Les rares annonces de Valérie Pécresse sur la rénovation du patrimoineuniversitaire parisien sont incompréhensibles et désordonnées",estime-t-elle.

"Après avoir commandé en 2008 un audit sur lepatrimoine universitaire parisien, puis décidé de créer une missionconfiée à Bernard Larrouturou, pour finalement en reporter lesconclusions à fin 2009, la ministre lance désormais des chiffresconcernant seulement deux universités parisiennes", déplore-t-elle dansun communiqué.

"Pourquoi annoncer des chiffres pour les seulesuniversités de Paris 4 et de Paris 7 alors même qu'est attendu unengagement clair de l'Etat pour aider toutes les universités à seregrouper et à financer leurs projets Campus", s'interroge-t-elle. Lerapport de Bernard Larrouturrou devait en effet être le préalable pourl'attribution des dotations de l'Opération campus aux projetsparisiens. Reste que la campagne pour les régionales franciliennes estd'ores et déjà bien lancée.

Mathieu Oui

27.07.09