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La Fabrique des traducteurs / Une voix à traduire # 24, avec Delphine Minoui (Arles)

La Fabrique des traducteurs / Une voix à traduire # 24, avec Delphine Minoui (Arles)

Publié le par Marc Escola (Source : ATLAS)

SOIRÉE LITTÉRAIRE - LUNDI 23 MAI 2016

ATLAS et le Collège International des traducteurs littéraires présentent

18h30 > Encres fraîches de l'atelier français//arabe de la Fabrique des traducteurs littéraires

Après dix semaines d’atelier, six jeunes traducteurs présentent les textes qu’ils ont choisi de faire découvrir ou redécouvrir dans leur traduction. On entendra en français et en arabe des morceaux choisis des Fables de La Fontaine, de fictions contemporaines (Ali Bader, Delphine Minoui, Arezki Mellal), de théâtre algérien inédit des années 2000  (Nadjet Taïbouni et Omar Fetmouche), et d’un ouvrage présentant la création arabe des années 70 à 2000 en littérature pour la jeunesse (Mathilde Chèvre). Une occasion de rencontrer ceux qui demain nourriront la circulation des textes et des idées entre l’espace francophone et le monde arabe.

Mise en voix par Dominique Léandri

Lectures par les traducteurs : Rita Bariche, Bruno Barmaki, Chawki Benzehra, Amjad Etry, Maïté Graisse, Souria Grandi

Initié par l’association ATLAS en 2010, la Fabrique des traducteurs est un programme qui donne à de jeunes traducteurs les moyens d’affirmer leur vocation.

19:30 > Une voix à traduire # 24 avec Delphine Minoui

Delphine Minoui, auteur de Je vous écris de Téhéran (Le Seuil), dialoguera avec Rita Bariche, traductrice vers l’arabe de ce témoignage exceptionnel dans le cadre du programme La Fabrique des traducteurs.

// L’auteur //

De mère française et de père iranien, Delphine Minoui est lauréate du prix Albert Londres 2006 pour ses reportages en Iran et en Irak. Elle est grand-reporter, correspondante du Figaro au Moyen-Orient. Après Téhéran et Beyrouth, elle vit aujourd’hui au Caire. Elle est également l’auteur des Pintades à Téhéran (Jacob Duvernet), de Moi, Nojoud, dix ans, divorcée (Michel Lafon), et de Tripoliwood (Grasset).

// Le roman //

Sous la forme d’une lettre posthume à son grand-père, entremêlée de récits plus proches du reportage, Delphine Minoui raconte ses années iraniennes, de 1997 à 2009. Au fil de cette missive où passé et présent s’entrechoquent, la journaliste franco-iranienne porte un regard neuf et subtil sur son pays d’origine, à la fois rêvé et redouté, tiraillé entre ouverture et repli sur lui-même. Avec elle, on s’infiltre dans les soirées interdites de Téhéran, on pénètre dans l’intimité des mollahs et des miliciens bassidjis, on plonge dans le labyrinthe des services de sécurité, on suit les espoirs et les déceptions du peuple, aux côtés de sa grand-mère Mamani, son amie Niloufar ou la jeune étudiante Sepideh. La société iranienne dans laquelle se fond l’histoire personnelle de la reporter n’a jamais été décrite avec tant de beauté et d’émotion.

[Éditions du Seuil]

Depuis 2009, le cycle de rencontres Une Voix à traduire a pour but de présenter aux traducteurs résidents au CITL et au grand public des auteurs francophones non – ou peu – traduits en langue étrangère.