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Relire Juan Garcia

Relire Juan Garcia

Publié le par Camille Esmein (Source : Frédéric Rondeau)

RELIRE JUAN GARCIA
Colloque

Salle d'Auteuil du Gesù
1200 Bleury, Montréal
1er avril 2005

Direction : Isabelle Miron, lectrice d'échange à l'Université de Bologne et chercheure autonome affiliée au CRILCQ.

Comité d'organisation : Isabelle Miron et Pierre Nepveu
Avec la collaboration du CRILCQ


Le cas du poète Juan Garcia au sein de la littérature québécoise est unique en son genre. Malgré la réception des prix « Études françaises » en 1971 pour Corps de gloire et « Alain-Grandbois » en 1990 pour Corps de gloire. Poèmes 1963-1988, aucun poète québécois ne demeure encore aujourd'hui si largement méconnu. En effet, à peine citée dans les histoires littéraires québécoises, l'oeuvre de Juan Garcia n'a fait jusqu'à aujourd'hui l'objet d'aucun essai critique. On dira facilement, pour expliquer ce parcours d'étoile filante dans le ciel de notre histoire littéraire, que l'oeuvre de Garcia, écrite le plus souvent en alexandrins, s'est située à contre-courant du formalisme contemporain et a de plus rebuté nombre de lecteurs par la mention explicite de Dieu et du référent religieux. Cette explication soulève nombre de questions posées autant à notre histoire littéraire et sa réticence envers une voix s'adressant à une identité religieuse rejetées par un Québec en marche vers la modernité, qu'à l'oeuvre en tant que telle. Car celle-ci n'est-elle pas, trente ans après la première consécration du poète, encore soumise à un « exil » littéraire? Afin de faire le point sur ces considérations, il apparaît aujourd'hui incontournable de relire Juan Garcia.

Ainsi, comment lisons-nous Juan Garcia aujourd'hui? Qu'est est-il, en 2005, de notre réception critique face à son oeuvre? Celle-ci peut-elle être intégrée (et dans quelle mesure?) à notre modernité poétique québécoise? Peut-on considérer que cette oeuvre s'inscrit dans une fraternité littéraire et idéologique avec celles d'autres poètes? Telles sont quelques-unes des problématiques que nous nous proposons d'aborder dans le cadre de ce colloque, dont la raison d'être avouée se situe dans un désir de remettre en lumière - et de remettre en circulation - la juste valeur de cette oeuvre littéraire.


Programme des séances

9 h 00 Accueil et mot de bienvenue
Pierre Nepveu (Université de Montréal)
Isabelle Miron (Université de Bologne)


Titre de la séance : Pactes avec la poésie
Président de séance : Pierre Nepveu (Université de Montréal)


9 h 30 Juan Garcia, l'étranger intime
Gilles Marcotte (prof. émérite, Université de Montréal)

10 h 00 Juan Garcia et l'avenir de la parole
Vincent-Charles Lambert (Université Laval)


10 h 30 Pause

Titre de la séance : Relectures de Juan Garcia
Président de séance : Louise Dupré (Université du Québec à Montréal)


11 h 00 Juan Garcia : Le poème de la mer
André Brochu (poète, prof. honoraire, Université de Montréal)

11 h 30 Car et or. Conjonction et communion chez Juan Garcia
Frédérique Bernier (Université McGill)


12 h 00 Dîner

Titre de la séance : Juan Garcia ou le paradoxe de l'écrivain
Président de séance : François Dumont (Université Laval)

14 h 00 Juan Garcia : passeur ou prophète?
Isabelle Miron (Université de Bologne)

14 h 30 Titre à préciser lors de la conférence
Guillaume Asselin (Université du Québec à Montréal)

15 h 00 Pause


15 h 30 Table ronde : Juan Garcia face à l'histoire littéraire
Animateur : Pierre Nepveu (Université de Montréal)

Guillaume Asselin (Université du Québec à Montréal)
Jacques Brault (poète, prof. émérite, Université de Montréal)
François Dumont (Université Laval)
Isabelle Miron (Université de Bologne)


16 h 15 Mots de clôture et réception
Pierre Nepveu (Université de Montréal)
Isabelle Miron (Université de Bologne)