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Religions, langues et cultures africaines à l'ère du numérique

Religions, langues et cultures africaines à l'ère du numérique

Publié le par Marc Escola (Source : Pr Gratien Atin)

RELIGIONS, LANGUES ET CULTURES AFRICAINES À L’ÈRE DU NUMÉRIQUE :

LES RAPPORTS DE FORCES ET D’ÉQUILIBRE

 

Coordonnateurs : Gratien Atindogbé, Julia Ndibnu-Messina

Université de Buea : 25-27 mars 2016

 

APPEL À COMMUNICATIONS

La religion, la langue et la culture ont toujours été au centre de la vie de l’homme, permettent à ce dernier de communiquer, et déterminent ses rapports avec le monde. La transmission de ces éléments centraux du quotidien de l’être humain s’est souvent opérée au travers de multiples instruments et moyens : le tam-tam, la radio, la télévision et aujourd’hui l’Internet. On a pu ainsi constater que l’islam, religion dominante au Maghreb, sert de support aux usages, habitudes et comportements quotidiens, même s’il y ajoute quelques rituels culturels traditionnels. En Afrique subsaharienne, le christianisme partage équitablement sa domination avec l’islam et d’autres religions traditionnelles. Dans les deux cas, les religions arabo-judéo-chrétiennes ne reconnaissent pas les rites dits « païens » et promettent l’enfer à leurs praticiens. Face à cette situation de conflits religieux, comment le pédagogue doit-il se comporter ? Comment doit-il analyser les différentes voies d’extension des religions en Afrique francophone ? Faudrait-il oublier la tradition au profit de nouveaux acquis (dogmes religieux, Internet, propagande télévisée) ? En bref, quelle est la place/le rôle des chercheurs dans ce jeu d’intérêts sur fond de fanatisme déclaré ou subtile ?

N’oublions pas que certaines politiques excluent l’enseignement de la religion à l’école pour des raisons de sécurité, de politique, d’idéologie et d’étiques. En fait, l’aspect religieux est souvent évité ; or, il a un impact considérable sur les comportements des lycéens, des étudiants et des enseignants dans et hors de l’université. Faudrait-il proposer des guides culturels susceptibles de desservir l’enseignement de la linguistique et de l’anthropologie sociale et culturelle (en termes de valeur respectueuse des religions en place) ? En abandonnant toute culture au profit des nouveaux acquis religieux qui tendent pourtant aujourd’hui à inclure toutes les langues africaines pour une évangélisation réussie ou numérique, n’y aurait-il pas une certaine contradiction ? Le milieu francophone, utilise le français et les langues environnantes pour transmettre aussi bien les aspects culturels traditionnels que religieux et modernes. Il est donc riche en interactions et mixages linguistique et culturel.

Les pays africains francophones n’auraient-ils peut-être pas un regard neuf/différent sur la cohabitation interreligieuse et interculturelle ainsi que sur la collaboration avec les autres peuples si les traditions enrichissantes compatibles avec les rites religieux majoritairement pratiqués étaient transmises à grande échelle et dans plusieurs langues africaines et en français ? L’école ne pourrait-elle par être un socle de construction des connaissances identitaires, des connaissances interculturelles et plurilingues, de paix, d’enracinement réussi des jeunes et de propositions des solutions pour la résolution des conflits ?

Aujourd’hui, de nouvelles formes d’appropriation culturelle naissent. Parmi elles, on peut citer l’usage des TICE. Initiés ou non, les pédagogues veulent s’en servir. Sans se limiter au concept d’utilisation des TICE pour servir l’expansion religieuse, et qu’il faille conserver et transmettre à un grand nombre de jeunes certains aspects culturels traditionnels qui ne s’opposent pas à la religion la plus pratiquée dans une région, comment doit procéder un enseignant dans sa salle de classe ? Peut-il utiliser un moyen didactique plus actuel comme les outils numériques ? Si oui, comment ? Peut-il se limiter à l’EAD[1] ou adopter un moyen plus à la mode comme les CLOM[2] ? Quelle approche pourrait allier transmission en milieu francophone des aspects culturels traditionnels et religieux quand ce n’est pas interdit par la loi, enseignement à distance et suivi pédagogique ?

Les universités pourraient s’inspirer de ces résultats pour approfondir la transmission des connaissances relatives aux valeurs traditionnelles et à l’usage des TICE, surtout que la religion et autres grandes organisations utilisent les technologies numériques de l'information et de communication (TNIC) pour élargir leurs domaines d’action.

Nous encourageons des présentations qui touchent aux sujets suivants :

 

Axe 1 : Langues et religions

- cohabitation harmonieuse entre religions païennes, arabo-judéo-chrétienne et français

- circonstances d’usage des langues au cours des offices religieux

- langues et offices religieux

Axe 2 : Religions, enseignement et TIC

- rites païens, cérémonies religieuses arabo-judéo-chrétiennes et résolution des conflits religieux

- cyber-religion

- religions, TIC et enseignement

- facteurs d’acculturation et moyens de remédiation

Axe 3 : Conservation culturelle et religion

- religions et territorialité

- traditions et religions

Les résumés des communications comprendront 300 mots maximum accompagnés de 3 termes clés et des références bibliographiques. Ils seront soumis sous format WORD ou PDF en deux pages : la première contiendra le titre de la communication, le titre de l’axe choisi et du sous-axe, le nom de l’auteur, son affiliation et son adresse complète ; la seconde contiendra le titre de la communication et le texte du résumé.

Les propositions devront être envoyées aux adresses suivantes : ju_messina@yahoo.fr et grat_atin@yahoo.com le samedi 30 avril 2015 au plus tard.

Durée des présentations :         20 mn

Langues :                        Français et anglais

Inscriptions :                   sur place

Étudiants :                      5,000

Chercheurs :                   15,000

 

Dates importantes :

30 avril 2015          : soumission des résumés

30 juin 2015 : notifications d’acceptation ou de rejet

25-27 mars 2016 : tenue du colloque

2017 : Publication des actes du colloque

 

 

Comité scientifique

  • Pr Barnabé MBALLA ZE (Université de Yaoundé 1)
  • Pr Edmond BILOA (Université de Yaoundé 1)
  • Pr Jules Assoumou (Université de Douala)
  • Pr Anatole Mbanga (Université Marien Ngouabi)
  • Pr Thierry Soubrié (Université de Grenoble)
  • Pr Jacques Ginetsié (IUFM d’Aix-Marseille)
  • Pr. Bitjaa Kody (Université de Yaoundé I)
  • Pr. Onguéné Essono (Université de Yaoundé I)
  • Prof. Gratien Atindogbe (Université de  Buea)
  • Pr. Evariste Ntakirumana (Université du Rwanda)
  • Pr Bernard Mbassi (Université de Yaoundé I)
  • Pr Ndongo Semengue (Université de Yaoundé I)
  • Pr Clédor Nseme (université de Yaoundé i)
  • Pr Pierre Fonkoua (Université de Yaoundé I)
  • Pr Julia Ndibnu-Messina Ethé (Université de Yaoundé I)
  • Pr Camille Ekomo (Université de Douala)
  • Pr Gabriel Mba (Université de Yaoundé I)
  • Pr Aboura Yamina (Université d’Oran)
  • Pr Patrice Thiriet (Université Lyon 1)
  • Pr Zino Seffadj (Université de la Formation continue, Alger)
  • Pr Michael Apuge (Université de Maroua)
  • Pr Vincent TANDA (Université de Maroua)

 

Comité d’organisation

  • Pr Gratien G. ATINDOGBE (Université de Buea)
  • Pr Julia NDIBNU (Université de Yaoundé I)
  • Pr Edmond BILOA (Université de Yaoundé I)
  • Pr Barnabé Mbala Ze (Université de yaoundé I)
  • Pr Onguéné Essono (Université de Yaoundé I)
  • Pr Vincent TANDA (Université de Buea)
  • Dr Cathérine Nsata Awoundja (Université de Yaoundé I)
  • Dr Fasse Innocent (Université de Douala)
  •  Dr Esther Phubon (Université de Buea)
  • Dr Wainkem Prasidia (Université de Buea)
  • Sandrine Avoa (Université de Yaoundé I)
  • Gael Yvette Bilounga (Université de Yaoundé I)
  • Réné Pondi (Université de Yaoundé I)
  • Lamago Merlin
  • Marie paule Kougang (Université de Douala)
  • Elvis Mboning (Université de Yaoundé I)
  • Josianne Lingo (Université de Douala)
  • Elisabeth Abang (Université de Douala)

 

[1] L’E.A.D. (Eole ADmininistration) est une interface WEB qui permet de faire l'administration de premier niveau de toutes les composantes du serveur Scribe : système, messagerie, utilisateurs, groupes,… Il offre également aux professeurs la possibilité de modifier leurs préférences, gérer les élèves, les groupes dont ils sont responsables…

[2] Une formation en ligne ouverte à tous (FLOT), aussi appelée cours en ligne ouvert et massif (CLOM), cours en ligne ouvert à tous, cours en ligne (termes officiels recommandés par la Commission générale de terminologie) ou cours en ligne ouvert aux masses (en anglais : massive open online course, MOOC), constitue un exemple de formation ouverte et à distance en télé-enseignement.

Les participants aux cours, enseignants et élèves, sont dispersés géographiquement et communiquent uniquement par Internet. Des ressources éducatives libres sont souvent utilisées. Le qualificatif « massif » quant à lui, est lié au grand nombre de participants : dans le monde anglophone, il peut arriver que plus de 100 000 personnes soient réunies pour un cours.

Coordonnateurs : Gratien Atindogbé, Julia Ndibnu-Messina

Université de Buea : 25-27 mars 2016

 

APPEL À COMMUNICATIONS

La religion, la langue et la culture ont toujours été au centre de la vie de l’homme, permettent à ce dernier de communiquer, et déterminent ses rapports avec le monde. La transmission de ces éléments centraux du quotidien de l’être humain s’est souvent opérée au travers de multiples instruments et moyens : le tam-tam, la radio, la télévision et aujourd’hui l’Internet. On a pu ainsi constater que l’islam, religion dominante au Maghreb, sert de support aux usages, habitudes et comportements quotidiens, même s’il y ajoute quelques rituels culturels traditionnels. En Afrique subsaharienne, le christianisme partage équitablement sa domination avec l’islam et d’autres religions traditionnelles. Dans les deux cas, les religions arabo-judéo-chrétiennes ne reconnaissent pas les rites dits « païens » et promettent l’enfer à leurs praticiens. Face à cette situation de conflits religieux, comment le pédagogue doit-il se comporter ? Comment doit-il analyser les différentes voies d’extension des religions en Afrique francophone ? Faudrait-il oublier la tradition au profit de nouveaux acquis (dogmes religieux, Internet, propagande télévisée) ? En bref, quelle est la place/le rôle des chercheurs dans ce jeu d’intérêts sur fond de fanatisme déclaré ou subtile ?

N’oublions pas que certaines politiques excluent l’enseignement de la religion à l’école pour des raisons de sécurité, de politique, d’idéologie et d’étiques. En fait, l’aspect religieux est souvent évité ; or, il a un impact considérable sur les comportements des lycéens, des étudiants et des enseignants dans et hors de l’université. Faudrait-il proposer des guides culturels susceptibles de desservir l’enseignement de la linguistique et de l’anthropologie sociale et culturelle (en termes de valeur respectueuse des religions en place) ? En abandonnant toute culture au profit des nouveaux acquis religieux qui tendent pourtant aujourd’hui à inclure toutes les langues africaines pour une évangélisation réussie ou numérique, n’y aurait-il pas une certaine contradiction ? Le milieu francophone, utilise le français et les langues environnantes pour transmettre aussi bien les aspects culturels traditionnels que religieux et modernes. Il est donc riche en interactions et mixages linguistique et culturel.

Les pays africains francophones n’auraient-ils peut-être pas un regard neuf/différent sur la cohabitation interreligieuse et interculturelle ainsi que sur la collaboration avec les autres peuples si les traditions enrichissantes compatibles avec les rites religieux majoritairement pratiqués étaient transmises à grande échelle et dans plusieurs langues africaines et en français ? L’école ne pourrait-elle par être un socle de construction des connaissances identitaires, des connaissances interculturelles et plurilingues, de paix, d’enracinement réussi des jeunes et de propositions des solutions pour la résolution des conflits ?

Aujourd’hui, de nouvelles formes d’appropriation culturelle naissent. Parmi elles, on peut citer l’usage des TICE. Initiés ou non, les pédagogues veulent s’en servir. Sans se limiter au concept d’utilisation des TICE pour servir l’expansion religieuse, et qu’il faille conserver et transmettre à un grand nombre de jeunes certains aspects culturels traditionnels qui ne s’opposent pas à la religion la plus pratiquée dans une région, comment doit procéder un enseignant dans sa salle de classe ? Peut-il utiliser un moyen didactique plus actuel comme les outils numériques ? Si oui, comment ? Peut-il se limiter à l’EAD[1] ou adopter un moyen plus à la mode comme les CLOM[2] ? Quelle approche pourrait allier transmission en milieu francophone des aspects culturels traditionnels et religieux quand ce n’est pas interdit par la loi, enseignement à distance et suivi pédagogique ?

Les universités pourraient s’inspirer de ces résultats pour approfondir la transmission des connaissances relatives aux valeurs traditionnelles et à l’usage des TICE, surtout que la religion et autres grandes organisations utilisent les technologies numériques de l'information et de communication (TNIC) pour élargir leurs domaines d’action.

Nous encourageons des présentations qui touchent aux sujets suivants :

 

Axe 1 : Langues et religions

- cohabitation harmonieuse entre religions païennes, arabo-judéo-chrétienne et français

- circonstances d’usage des langues au cours des offices religieux

- langues et offices religieux

Axe 2 : Religions, enseignement et TIC

- rites païens, cérémonies religieuses arabo-judéo-chrétiennes et résolution des conflits religieux

- cyber-religion

- religions, TIC et enseignement

- facteurs d’acculturation et moyens de remédiation

Axe 3 : Conservation culturelle et religion

- religions et territorialité

- traditions et religions

Les résumés des communications comprendront 300 mots maximum accompagnés de 3 termes clés et des références bibliographiques. Ils seront soumis sous format WORD ou PDF en deux pages : la première contiendra le titre de la communication, le titre de l’axe choisi et du sous-axe, le nom de l’auteur, son affiliation et son adresse complète ; la seconde contiendra le titre de la communication et le texte du résumé.

Les propositions devront être envoyées aux adresses suivantes : ju_messina@yahoo.fr et grat_atin@yahoo.com le samedi 30 avril 2015 au plus tard.

Durée des présentations :         20 mn

Langues :                        Français et anglais

Inscriptions :                   sur place

Étudiants :                      5,000

Chercheurs :                   15,000

 

Dates importantes :

30 avril 2015          : soumission des résumés

30 juin 2015 : notifications d’acceptation ou de rejet

25-27 mars 2016 : tenue du colloque

2017 : Publication des actes du colloque

 

 

Comité scientifique

  • Pr Barnabé MBALLA ZE (Université de Yaoundé 1)
  • Pr Edmond BILOA (Université de Yaoundé 1)
  • Pr Jules Assoumou (Université de Douala)
  • Pr Anatole Mbanga (Université Marien Ngouabi)
  • Pr Thierry Soubrié (Université de Grenoble)
  • Pr Jacques Ginetsié (IUFM d’Aix-Marseille)
  • Pr. Bitjaa Kody (Université de Yaoundé I)
  • Pr. Onguéné Essono (Université de Yaoundé I)
  • Prof. Gratien Atindogbe (Université de  Buea)
  • Pr. Evariste Ntakirumana (Université du Rwanda)
  • Pr Bernard Mbassi (Université de Yaoundé I)
  • Pr Ndongo Semengue (Université de Yaoundé I)
  • Pr Clédor Nseme (université de Yaoundé i)
  • Pr Pierre Fonkoua (Université de Yaoundé I)
  • Pr Julia Ndibnu-Messina Ethé (Université de Yaoundé I)
  • Pr Camille Ekomo (Université de Douala)
  • Pr Gabriel Mba (Université de Yaoundé I)
  • Pr Aboura Yamina (Université d’Oran)
  • Pr Patrice Thiriet (Université Lyon 1)
  • Pr Zino Seffadj (Université de la Formation continue, Alger)
  • Pr Michael Apuge (Université de Maroua)
  • Pr Vincent TANDA (Université de Maroua)

 

Comité d’organisation

  • Pr Gratien G. ATINDOGBE (Université de Buea)
  • Pr Julia NDIBNU (Université de Yaoundé I)
  • Pr Edmond BILOA (Université de Yaoundé I)
  • Pr Barnabé Mbala Ze (Université de yaoundé I)
  • Pr Onguéné Essono (Université de Yaoundé I)
  • Pr Vincent TANDA (Université de Buea)
  • Dr Cathérine Nsata Awoundja (Université de Yaoundé I)
  • Dr Fasse Innocent (Université de Douala)
  •  Dr Esther Phubon (Université de Buea)
  • Dr Wainkem Prasidia (Université de Buea)
  • Sandrine Avoa (Université de Yaoundé I)
  • Gael Yvette Bilounga (Université de Yaoundé I)
  • Réné Pondi (Université de Yaoundé I)
  • Lamago Merlin
  • Marie paule Kougang (Université de Douala)
  • Elvis Mboning (Université de Yaoundé I)
  • Josianne Lingo (Université de Douala)
  • Elisabeth Abang (Université de Douala)

 

[1] L’E.A.D. (Eole ADmininistration) est une interface WEB qui permet de faire l'administration de premier niveau de toutes les composantes du serveur Scribe : système, messagerie, utilisateurs, groupes,… Il offre également aux professeurs la possibilité de modifier leurs préférences, gérer les élèves, les groupes dont ils sont responsables…

[2] Une formation en ligne ouverte à tous (FLOT), aussi appelée cours en ligne ouvert et massif (CLOM), cours en ligne ouvert à tous, cours en ligne (termes officiels recommandés par la Commission générale de terminologie) ou cours en ligne ouvert aux masses (en anglais : massive open online course, MOOC), constitue un exemple de formation ouverte et à distance en télé-enseignement.

Les participants aux cours, enseignants et élèves, sont dispersés géographiquement et communiquent uniquement par Internet. Des ressources éducatives libres sont souvent utilisées. Le qualificatif « massif » quant à lui, est lié au grand nombre de participants : dans le monde anglophone, il peut arriver que plus de 100 000 personnes soient réunies pour un cours.