Questions de société
Rassemblement à l'appel de SLR pour dénoncer la censure à la Sorbonne

Rassemblement à l'appel de SLR pour dénoncer la censure à la Sorbonne

Publié le par Bérenger Boulay

Rassemblement vendredi 14 décembre devant la Sorbonne

 

 

 

En réponse à la censure du film Universités, le Grand soir (voir communiqué ci-dessous), Sauvons l’Université s’associe à Sauvons la Recherche pour appeler à un rassemblement vendredi 14 décembre.

CENSURE A L’UNIVERSITE

(Version provisoire d’un communiqué SLR à paraître mardi 11 décembre 2007)

Sauvons la Recherche condamne avec la plus grande fermeté la censure dont a été l’objet son film « Universités, le Grand soir » mercredi 5 décembre, de la part du président de Paris 4 Jean-Robert Pitte (voir le site pour les détails). Cette décision s’inscrit dans un climat détestable entretenu par un certain nombre de présidents d’université, qui, pour éviter un véritable débat autour de la loi LRU, usent de toutes les provocations, insultes, menaces, abus de pouvoir et recours injustifiés à la force.

Ce comportement est contraire aux principes élémentaires de la démocratie et à la tradition universitaire. Venant d’un des zélateurs les plus médiatiques de la loi LRU, il en illustre les dangers : si aujourd’hui un président d’université se permet un tel acte, de quoi sera-t-il capable lorsqu’il disposera des pouvoirs exorbitants (notamment en matière de recrutement et de rémunération des personnels) que lui accorde cette loi ?

Afin de dénoncer ces dérives, et d’exprimer notre solidarité à l’égard des personnels et étudiants victimes d’un tel arbitraire, nous appelons à un :

 

RASSEMBLEMENT le VENDREDI 14 décembre à 12h place de la SORBONNE.

A cette occasion, nous décernerons les « ciseaux d’or » à Jean-Robert Pitte pour la plus absurde décision de censure à l’égard d’un documentaire rassemblant pour l’essentiel des interventions de ses confrères. Nous demandons aux participants à ce rassemblement de se munir d’un baillon pour symboliser le déni de dialogue dont est victime le mouvement actuel pour une autre réforme de l’université.