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Proust-Schelling : une affinité élective ?

Proust-Schelling : une affinité élective ?

Publié le par Matthieu Vernet (Source : Sébastien Baudoin)

Proust-Schelling : une affinité élective ?

Université de Strasbourg, 16-17 novembre 2016

 

Il y a trente-cinq ans, Anne Henry (Marcel Proust – théories pour une esthétique, Paris, Klincksieck, 1981) suscita une révolution en affirmant que l’auteur d’À la recherche du temps perdu (1913-1927), que l’on prenait pour un dilettante tourné vers ses souvenirs, faisait parcourir, de façon très concertée, à son héros sans nom un itinéraire schellingien (soit une odyssée de l’esprit, couronnée par l’élaboration d’une œuvre).

Il s’agira ici de réévaluer cette affinité élective. Au plan historique, quels sont les canaux permettant à Marcel Proust de prendre connaissance de la philosophie de Schelling, au sein de la réception du philosophe allemand en France sous la Troisième République ? Au plan conceptuel, dans quelle mesure y a-t-il rencontre entre les systèmes de Schelling et la philosophie esthétique du sujet chez Proust ?

Les propositions de communication sont à adresser avant le 1er mai 2016 à Gérard BENSUSSAN (gerard.bensussan@unistra.fr) et Luc FRAISSE (luc.fraisse@neuf.fr), accompagnées de quelques mots d’explication.

Le recueil des communications fera l’objet d’une publication.

 

Gérard BENSUSSAN, professeur de philosophie (Université de Strasbourg)

Luc FRAISSE, professeur de littérature française (Université de Strasbourg)