Questions de société
Pourquoi un (des) masters pour les métiers de l'enseignement ? (FSU)

Pourquoi un (des) masters pour les métiers de l'enseignement ? (FSU)

Publié le par Marc Escola

Sur le site de la FSU, en date du 7 avril, on trouve ce troublant "Document de travail à l'usage des militants FSU élaboré par le groupe intersyndical Formation des maîtres SNEP-SNES- SNESUP-SNUEP- SNUipp", très favorable aux "mastères métiers de l'enseignement".

Les visiteurs de Fabula sont invités à lire l'intégralité de ce texte intitulé : "Pourquoi un (des) masters pour les métiers de l'enseignement ?"

Extrait :

"La FSU propose donc une pré-professionnalisation dès l'entrée à l'université (Licence1) en relation avec les connaissances disciplinaires. La pré-pro ne peut pas être seulement une information sur le système éducatif et quelques visites dans les établissements scolaires. Cela demande une articulation entre les cours théoriques à l'université et l'IUFM et le « terrain », avec une formation de « maitres d'accueil » ou conseillers pédagogiques. Progressivement le futur enseignant passe d'une observation réfléchie à une responsabilité partielle pour pouvoir être en responsabilité totale en fin de cursus. Progressivement, ses connaissances disciplinaires s'affinent pour être en phase avec la mission essentielle de transmission/apprentissage.

Le master doit valider cette formation « universitaire professionnalisante ». La FSU revendique aussi un accompagnement à l'entrée dans le métier. Une première année de titulaire à mi-temps doit permettre une entrée progressive dans toutes les composantes du métier (travail en équipe éducative, relations avec les parents, les partenaires de l'école).

D) Quel(s) master pour les enseignants ?

Les masters actuels sont disciplinaires (master de maths, master de psycho…) et par conséquent peu de masters existants sont totalement adaptés aux enseignants. Il faut donc inventer des nouveaux cursus débouchant sur un master qui intègrent mieux toutes les connaissances (disciplinaires, didactiques, professionnelles) nécessaires à l'enseignement. C'est possible, à condition d'envisager des cursus différents (avec une dominante disciplinaire ou pluridisciplinaire) d'ambition égale et de valeur égale suivant les niveaux d'enseignement

L'intégration des IUFM dans l'Université a accéléré la réflexion et certaines universités conçoivent déjà des projets de masters avec une dominante disciplinaire (avec une option enseignement) et d'autres avec des dominantes « enseignement » (avec une option disciplinaire). Ces nouveaux masters doivent contenir des éléments communs à tous les enseignants, éducateurs et formateurs. Ils doivent en outre être suffisamment ouverts pour permettre aux étudiants de passer d'autres concours (FPT…) ou se reconvertir en cas d'échec.

Tout master étant en lien avec la recherche, ces nouveaux masters, tout comme les autres doivent permettre la poursuite d'étude en doctorat. C'est d'ailleurs à cette condition que des recherches en éducation pourront se développer."

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