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Pourquoi transmettre un savoir sur l’art ? Etudier, presenter, eduquer : la contribution des musees   

Pourquoi transmettre un savoir sur l’art ? Etudier, presenter, eduquer : la contribution des musees

Publié le par Alexandre Gefen (Source : Jean-Miguel Pire)

APPEL A PROPOSITION

Merci d’adresser vos proposition de communication (15 à 20 minutes, en français ou en italien) avant le 30 septembre 2014 à Jean-Miguel Pire, directeur-adjoint d’HISTARA (EPHE/EA 4115) : jean-miguel.pire@ephe.sorbonne.fr

PROJET DE COLLOQUE EUROPEEN

POURQUOI TRANSMETTRE

UN SAVOIR SUR L’ART ?

ETUDIER, PRESENTER, EDUQUER : LA CONTRIBUTION DES MUSEES

Musée des Offices (Florence) – jeudi 19 et vendredi 20 mars 2015

CONTEXTE

Dans une société toujours plus matérialiste, où les savoirs sont essentiellement jugés au regard de leur utilité instrumentale, comment justifier la transmission des savoirs artistiques ?

Comment défendre l’éveil de la sensibilité esthétique, de la créativité, et l’acquisition de connaissances historiques et théoriques sur l’art ?

Quelle peut être la contribution spécifique des musées ?

PROJET

Rencontre franco-italienne située dans un contexte européen, ouverte à la comparaison avec d’autres pays, et intégrant une réflexion sur le rôle de l’UE dans le soutien aux politiques de transmission.

Faisant suite au colloque de 2009 au Palais Strozzi, Pourquoi enseigner l’histoire de l’art , cette initiative est susceptible d’être renouvelée régulièrement dans le cadre d’un cycle impliquant les grands musées européens.

Les débats portent sur des questions allant des grands enjeux démocratiques de la connaissance artistique dans notre société, jusqu’aux techniques pédagogiques les plus efficaces, notamment celles recourant au numérique.

ORGANISATION ET THEMATIQUES

La manifestation s’organisera autour de trois séries de tables-rondes thématiques qui réuniront trois personnalités parmi lesquelles un universitaire, un praticien et un intellectuel.

POURQUOI transmettre un savoir sur l’art ?
Quels sont les objectifs d’une éducation à l’art et comment s’articulent-ils au projet de société ? Quelle peut être la responsabilité de l’Etat libéral et démocratique dans cette transmission ? Pourquoi l’école éprouve-t-elle tant de difficultés à assurer l’éducation artistique et culturelle ? Pourquoi les musées sont-ils un acteur privilégié de cette transmission ?

QUOI : quels contenus donner à une transmission visant la construction d’une véritable culture artistique ?

Comment établir un partage harmonieux entre, d’une part, l’acquisition des connaissances théoriques et historiques sur l’art, et, d’autre part, l’éveil de la sensibilité et l’apprentissage d’une pratique artistique ?

Comment la connaissance des œuvres peut-elle s’articuler avec la capacité de construire vis-à-vis de celles-ci une critique personnelle et singulière ? Comment la capacité critique peut-elle participer au développement d’une conscience autonome ?

Comment le savoir sur l’art revêt-il une gratuité qui l’inscrit dans l’ordre de l'otium par opposition au negotium ?

Quelle peut être la place de l’humanisme au XXIe siècle, dans la transmission artistique, et comment le redéfinir?

Comment concilier les exigences républicaines d’égalité des chances et des territoires avec la fréquentation authentique des œuvres et des lieux du patrimoine, en particulier les musées ?

Quelle place accorder au patrimoine dans la formation du jugement esthétique et la création d’un « musée imaginaire » pour tous les élèves ?

COMMENT : quels sont les moyens et les outils les plus adaptés à la transmission vers tous les publics et, notamment, à la formation des enseignants et des médiateurs?

Quel type de relation faut-il développer avec le savoir sur les œuvres (rêverie, transversalité, libre- association, place de la sensibilité, de la curiosité, etc. )

Quels sont les différents acteurs de la transmission ? Comment articuler la collaboration entre les artistes, les conservateurs et les enseignants ? Comment identifier et valoriser les « bonnes pratiques » ?

Comment articuler les savoirs scolaires à tout ce qui constitue une culture personnelle ?

Quelles sont les méthodes en concurrence dans la transmission des contenus artistiques, et lesquelles faut-il valoriser ?

Quelle place accorder au numérique pour qu’il puisse réellement, in fine, soutenir l’accès à des savoirs fondés sur la fréquentation effective et l’appréhension sensible des œuvres ?

PARTENAIRES INSTITUTIONNELS

ITALIE – Musée des Offices, ANISA (Association nationale des enseignants en histoire de l’art), Institut Français de Florence

FRANCE –Musée du Louvre, Institut Français, Département de la politique des publics de la Direction générale des Patrimoines, Ecole Pratique des Hautes Etudes

INITIATIVE ET COORDINNATION SCIENTIFIQUE

Jean-Miguel Pire, directeur adjoint d’HISTARA (EPHE/EA 4115)

jean-miguel.pire@ephe.sorbonne.fr