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Pourquoi lisons-nous : Lire la poésie, à quoi bon maintenant? Rencontre avec M. Froidefond et D. Desautels  (Paris Diderot)

Pourquoi lisons-nous : Lire la poésie, à quoi bon maintenant? Rencontre avec M. Froidefond et D. Desautels (Paris Diderot)

Publié le par Marc Escola (Source : Claire Tirefort)

Rencontre avec Marik Froidefond et Denise Desautels

Vendredi 22 mars / 19h  Une séance du cycle "Pourquoi lisons-nous",

Bibliothèque des Grands Moulins, Université Paris Diderot – 5 rue Thomas  Mann – Paris 13e.

dans le cadre du Printemps des poètes avec le soutien de la Maison des Ecrivains et de la Littérature

À quoi bon la poésie et les poètes ?

À quoi bon lire ce qui ne sert à rien, ne nous raconte pas d’histoire, n’arrête pas la violence et parfois même nous dérobe son sens. Plus que n’importe quel autre genre littéraire, la poésie suscite la méfiance. Et même les railleries : qu’on la dise irresponsable, élitiste, hermétique ou égocentrique, on a vite fait de l’accuser de tous les maux et surtout de péremption.

Pourtant des poètes continuent à écrire et des lecteurs à les lire. Cette persévérance serait-elle l’indice que la poésie a (encore) quelque chose à nous dire, et nous quelque chose à recevoir ou à exiger d’elle ?

Le Printemps des poètes porte cette année sur la beauté.

Peut-être lisons-nous, écrivons-nous dans un monde en grand état de délabrement et de douleur pour croire encore en sa possibilité d’advenir, pour nous donner la chance de la chercher, de l’approcher là où elle se terre, pour entendre parler d’elle même quand tout semble vouloir la nier et même, et surtout peut-être, dans des textes qui la mettent à l’épreuve. Telle est la proposition de Denise Desautels, poète québécoise, avec qui nous dialoguerons.

Nous réfléchirons aussi aux façons dont nous lisons la poésie, car la question du pourquoi et celle du comment sont étroitement liées et éclairent la spécificité du rapport que nous pouvons nouer à la poésie. Si on ne lit pas un livre de poésie comme on lit un polar, faut-il pour autant opposer terme à terme lecture fictionnelle et lecture poétique, et considérer l’une (linéaire, cursive, immersive) comme le revers de l’autre (non-linéaire, disruptive, distanciée) ? Enfin, quelles différences y a-t-il entre lire et écouter lire, c’est-à-dire entre l’entretien solitaire et silencieux avec le livre de poésie et sa réception lors d’une performance publique ?”

Marik Froidefond, Université Paris Diderot

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