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Appels à contributions
Pour une fonction moderne de l'Université

Pour une fonction moderne de l'Université

Publié le par Alexandre Gefen (Source : Abdelhak Bellakhdar)

 

 

Université Moulay Ismaïl

Meknès; Maroc

Colloque International

Pour une fonction moderne de l’Université.

24-25 avril 2008

 

Appel à communications

 

L’université marocaine a initié une réforme ayant engendré une restructuration de l’Enseignement Supérieur dont les apports positifs, après quatre années de mise en œuvre, atténuent nombre d’insuffisances subsistant de l’ancien système. Au terme des efforts consentis, il est désormais possible d’initier des pratiques orientées vers le futur, répondant aux exigences des nouvelles sociétés du savoir et s’inscrivant de façon pertinente dans le système académique et de formation pédagogique universel.

Les textes officiels soulignent comme  fonctions principales de l’Université :

• la contribution au renforcement de l'identité islamique et nationale ;

• la formation initiale et la formation continue ;

• le développement et la diffusion du savoir, de la connaissance et de la culture ;

• la préparation des jeunes à l'insertion dans la vie active notamment par le développement des savoir-faire ;

• la recherche scientifique et technologique ;

• la réalisation d'expertises ;

• la contribution au développement global du pays ;

• la contribution à la promotion des valeurs universelles [1]

Ces fonctions représentent les constantes de tout système académique, elles ne sauraient cristalliser de façon précise les défis imposés par la modernité.

Deux documents de base, La Charte nationale d'éducation et de formation[2] et le Rapport de la COSEF sur la mise en œuvre de la réforme du système national d’éducation et de formation (1999-2004)[3], qui demeurent les discours de référence pour tout examen de la question, insistent sur la nécessité de consolider l’entrée de l’Université dans « une modernité » définie comme la combinaison de trois facteurs concomitants : la pertinence académique, la cohérence organisationnelle interne et l’efficience de toutes les composantes du système.

Dans le travail d’appréciation de ces trois aspects, il ne s’agira nullement de céder à la facilité d’une évaluation catastrophiste qui reprendrait à son compte les clichés tenaces cristallisés autour de l’inefficience de l’Université. Il ne s’agira pas non plus de se voiler la face.

L’Université se doit, désormais, de penser la modernité et de l’intégrer à ces modes d’action !

Pour ce faire, il lui faudra

- répondre à un schéma épistémologique global garantissant un rapport créatif au savoir dans la mesure où il exclut la fragmentation, le dogmatisme, l’utilitarisme, l’esprit d’inventaire…,

- reconquérir son statut d’instance régulatrice des modes d’interaction entre transmission et production des savoirs, et

- construire des dispositifs de formation et de recherche associant de façon efficiente les savoirs et l’instrumentation pratique.

Ces vecteurs sont indissociables d’une réflexion approfondie et continuée sur les modes de gouvernance et d’une rationalisation de la gestion des ressources humaines, financières, matérielles et partenariales de l’université. Faire œuvre moderne ne signifie pas travailler à une systématique table rase !

 

Aussi faudra-t-il s’entendre sur la manière de préparer l’avenir de l’Université en définissant les termes d’une « modernité » pouvant s’appuyer sur les axes prioritaires suivants :

1.       La gouvernance

-          Quelle forme peut prendre l’autonomie des universités ?

-          Comment assurer une cohésion fonctionnelle entre les composantes administrative, financière et pédagogique au sein de l’université ?

-          Quel peut être le rôle de la formation continue des ressources humaines pour une plus grande efficacité ?

-          Comment gérer une transition effective vers l’ère de la gouvernance numérique ?

2.       L’ingénierie pédagogique

-          Comment garantir une appropriation créatrice et innovatrice des savoirs et des compétences ?

-          Dans quelle mesure peut-on multiplier les dispositifs de formation susceptibles d’améliorer, de diversifier, d’enrichir les champs d’intervention académiques et pédagogiques (enseignement à distance, i-learning …) ?

-          Comment tenir un juste équilibre entre spécialisation et polyvalence, entre stabilisation des disciplines et stratégies interdisciplinaires ?

-          Quels dispositifs de validation des formations faut-il installer?

3.       Recherche / Développement

-          Quelle part faut-il accorder à la demande économique et sociale dans la détermination des priorités de formation et de recherche ?

-          Quels dispositifs de formation et de recherche peuvent être élaborés qui favoriseraient un ancrage effectif des savoirs universitaires dans l’environnement et participeraient de façon pragmatique et efficiente à la dynamique de développement ?

-          Quel rôle l’Université peut-elle jouer dans une dynamique de promotion de la culture et des valeurs ?

 

Le Colloque tentera de répondre à toutes ces questions et à d’autres y attenant.

Il se fera également le lieu d’impulsion d’une dynamique de réflexion et de débat qui permettra de fédérer les efforts des enseignants, des formateurs et des décideurs.

 

Langues du colloque :

Arabe, français et Anglais.

 

Dates importantes

Jeudi 28 février 2008 : Dernier délai de soumission des résumés des communications.
 Lundi 10 mars 2008 : notification des avis du Comité scientifique.
Lundi 14 avril 2008 : réception des communications écrites.

Jeudi 24 et vendredi 25 avril 2008 : travaux du colloque.

 

Format des résumés et des communications :

Longueur : 2 à 3 pages (1200 à 1500 mots) pour les résumés et libre pour les communications.

Format Word; Times New Roman 12, Une ligne et demi, Titres et sous-titres uniformes.

Notes en fin de texte.

Les figures, les illustrations et les tableaux seront précisés par un titre et numérotés.

Les auteurs voudront bien avoir l’amabilité d’envoyer au comité une brève notice biobibliographique.

 

Comité scientifique et d’organisation

            a) Président du colloque

                        Pr. Mohammed Zahir Benabdallah

            b) Membres du comité

Pr. Abdelmadjid Hajji, Vice-président de l’UMI ;

Pr. Abdelrhani Bouayyad, Vice-doyen de la faculté des sciences juridiques, UMI. 

Pr. Abdallah Malki, Vice-doyen de la Faculté des Lettres et des sciences humaines

Pr. Houcine Chatri, Faculté des sciences, UMI.

Pr. Brahim ElFaskaoui, Faculté des lettres et des sciences humaines, UMI.

Pr. Soumya Elharmassi, ENS de Meknès.

Pr. Lacen Boulmane, Faculté des sciences, UMI.

Pr. Mohammed Bernoussi, Faculté des lettres et des sciences humaines, UMI

Et Pr. Abdelhak Bellakhdar, ENS de Meknès, coordonnateur du comité d’organisation

 

Contact

Colloque : Pour une fonction moderne de l’Université. Université Moulay Ismaïl, Présidence, Marjane 2, BP:298, Meknès, MAROC,

Tél : +212 35 467 306 ; Fax :+212 35 467 305.

Coordinateur du comité d’organisation du Colloque bellakhdar_a@yahoo.fr 

 

Modalités d'inscription

-        L’inscription au colloque est gratuite. Transports et hébergement à la charge des participants. L’Université Moulay Ismail offrira les pauses café et quelques repas.

NB : Vous pouvez télécharger le formulaire d’inscription ci-joint.


[1] Loi n° 01-00 portant organisation de l'enseignement supérieur ; Titre Premier ; Chapitre premier ; Article 3. 

[2] http://81.192.52.38/NR/rdonlyres/CAF0FEC1-2E4D-4A54-9C6A-9CB26780C33F/0/Chartenationale.htm

[3] http://www.cosef.ac.ma/rapports/Reforme-du-systeme-Education-et-de-Formation-99-04.pdf