Pietro CITATI, Portraits de femmes
Gallimard, collection L'Arpenteur, 2001, 375 p.
EAN : 9782070737864
22,71 €
Résumé
« Portraitiste hors pair, Pietro Citati accorde toujours son " métronome intérieur " au rythme de l'artiste ou de l'écrivain dont il nous conte la vie et l'oeuvre. L'intrépide acuité du regard, la finesse de l'analyse, la vivacité du récit, l'élégance du trait et le charme de l'expression caractérisent ses Portraits de femmes. C'est dans toute la plénitude de leur présence que Pietro Citati fait surgir devant nous sainte Thérèse d'Avila, Jane Austen, Lou Andreas-Salomé, Virginia Woolf, Katherine Mansfield, Marina Tsvetaïeva, Karen Blixen, Simone Weil, Flannery O'Connor, Cristina Campo, Anna Maria Ortese, Ingeborg Bachmann... Dans nombre de ces vies de femmes, dans les livres écrits par ces femmes, la littérature a peut-être rejoint ses extrêmes possibilités tragiques. La concentration spirituelle, le courage de l'intelligence, la fermeté d'esprit, le désespoir, le feu, la fureur, le rêve de l'âme pure culminent dans ces figures féminines qui nous conduisent du Moyen Âge à la fin du XXe siècle. On a l'impression que le destin et l'angoisse qu'elles eurent à porter étaient d'un poids considérable. Mais comme le déclarait l'une d'elles : " Je suis fermement convaincue que la vie est splendide, riche et grande ; oui, j'en serais convaincue même si je devais mourir de la peste sur un tas de fumier. " »
Biographie
« Pietro Citati, né à Florence en 1930, est l'auteur de récits biographiques consacrés à Alexandre le Grand, Goethe, Tolstoï, Proust, Kafka. Il a également publié La lumière de la nuit, essai sur les grands mythes dans l'histoire du monde. Italo Calvino a pu écrire à son propos : " Citati s'identifie toujours à des personnages qui à leur tour s'identifient à l'univers, mais sans être conduit pour autant à une attitude statique ou contemplative : tout devient chez lui récit à base de coups de théâtre, d'inversions d'itinéraires, d'exploration aventureuse et de voyage intérieur, d'élans d'euphorie et d'abîmes de dépression, dans une succession qui évoque l'orchestration modulée de mouvements musicaux. " » (info. http://www.decitre.fr)