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Pierre Ménard, notre ami et ses confrères (Lausanne)

Pierre Ménard, notre ami et ses confrères (Lausanne)

Publié le par Université de Lausanne

 

Journée d’étude

«  Pierre Ménard, notre ami et ses confrères »,
 

organisée par la Section de français de l'Université de Lausanne

en partenariat avec la revue Fabula-LhT

le vendredi 29 avril 2016

Bibliothèque Cantonale Universitaire, salle 511, 9h15-17h

à l'occasion de la parution de

"Pierre Ménard, notre ami, et ses confrères" (Fabula LHT, n° 17)

Numéro dirigé par Arnaud Welfringer

 

La théorie littéraire est-elle ménardienne ? Rares sont les théoriciens qui, à un moment au moins, n’ont pas pensé la littérature avec Pierre Ménard, cet écrivain imaginaire que Borges crédite d’avoir produit, entre autres choses, une œuvre radicalement nouvelle en récrivant à l’identique quelques chapitres de Don Quichotte. Le « paradoxe de Ménard » a ainsi servi à poser la plupart des questions de la théorie littéraire : l’autorité de l’auteur, l’intertextualité, les genres littéraires, la lecture et l’interprétation, l’identité des œuvres et des textes, la notion de contexte, la traduction… Ainsi est-ce autant Ménard que Borges qui figure parmi les auteurs de prédilection de la théorie littéraire, dûment recensé en index au même titre que Valéry ou Aristote : Pierre Ménard est décidément « notre ami, et confrère » (G. Genette). Pour être de loin le plus reconnu, il n’est pas tout à fait le seul personnage à avoir ainsi été adoubé théoricien : ainsi des deux critiques du Motif dans le tapis, d’écrivains atypiques comme Bartleby ou Bouvard et Pécuchet, de détectives comme Holmes ou Dupin, de bibliothécaires tels le Jorge de Burgos duNom de la Rose ou celui de L’Homme sans qualités... 

La dix-septième livraison de Fabula LHT est ainsi consacrée aux usages théoriques de ces êtres de fictions dont Pierre Ménard est le meilleur représentant, voire le chef d’école.

Avec la participation de :

R. Bionda, M. Escola, M. Minger, C. Noille, R. Saint-Gelais, A. Voegele.

 

*

Programme :

9h : Accueil des participants (Cafétéria)

 

9h 20 : Richard Saint-Gelais, Université Laval à Québec

Science (de la) fiction : de quelques théories autochtones de la fiction

 

10h20 : Augustin Voegele, Université de Haute Alsace

Que la légendaire Légende de Novgorode n’a pas besoin d’auteur

 

11h20 : Pause

 

11h45 : Marc Escola, Université de Lausanne

L’annonce faite par Maria

 

Déjeuner au Restaurant de Dorigny

 

14h : Christine Noille, Université de Grenoble

Le pion de la Tour. Analyse rhétorique des brouillons perdus du Quichotte

 

15h : Marie Minger, Université de Lausanne

Écrire de la fiction avec Pierre Ménard

 

16h : Romain Bionda, Université de Lausanne

La mise en scène des classiques, ou l’existence simple des textes dramatiques