Essai
Nouvelle parution
Ph. Foot, Le Bien naturel

Ph. Foot, Le Bien naturel

Publié le par Marc Escola

Le bien naturel
Philippa Foot

John E. Jackson (Traducteur), Jean-Marc Tétaz (Traducteur)

DATE DE PARUTION : 19/02/14 EDITEUR : Labor et Fides COLLECTION : Logos ISBN : 978-2-8309-1536-5 EAN : 9782830915365 PRÉSENTATION : Broché NB. DE PAGES : 208 p.


L'adjectif "bon" s'emploie-t-il de la même manière quand il qualifie les racines d'un chêne, suffisamment profondes et fortes pour assurer sa stabilité, le comportement d'une abeille qui indique à ses congénères la direction d'une source de nectar, ou la volonté d'un être humain qui agit comme il le devrait ? Oui, répond Philippa Foot. C'est pourquoi on peut parler de "Bien naturel". Car, dans ces trois cas, le bien est défini par la forme de vie de l'espèce en question.

Un être humain est bon s'il possède les qualités nécessaires à la forme de vie spécifique de son espèce. Ces qualités, ce sont les vertus. Le Bien naturel esquisse ainsi une théorie fondamentale des vertus humaines, qui restitue à ce terme l'ampleur et la richesse que lui avait conférées la tradition grecque. Profondément originale, l'approche de Philippa Foot lui permet de revisiter toute une série de questions classiques : la relation entre altruisme et souci de soi, entre rationalité pratique et vertu morale, entre bonheur et vertu, pour finir par une discussion du problème posé par l'immoralisme d'un Nietzsche.

D'ores et déjà considéré comme un classique outre-Manche, cet ouvrage a donné et donne lieu à d'importantes discussions dans les pays anglo-saxons et en Allemagne.

Philippa Foot (1920-2010) est une éthicienne britannique. Elle a été l'une des fondatrices de l'éthique des vertus. Ses nombreux articles jouent un rôle essentiel dans la discussion éthique des pays anglo-saxons.

 

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On peut lire sur le site laviedesidees.fr un article sur cet ouvrage:

"La grammaire du bien", par V. Boyer.

"Pour Philippa Foot, une volonté est bonne comme on dit d’un arbre qu’il a de bonnes racines. Ce principe a de quoi surprendre : bien compris, il permet cependant d’envisager différemment la théorie morale et l’évaluation de nos actions."