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Appels à contributions
Perméabilités dans les littératures et les arts des pays lusophones

Perméabilités dans les littératures et les arts des pays lusophones


Appelà contribution

RevueQuadrant N°27 – Revue de Recherche enlittératures et civilisations lusophones de l'Université Paul-Valéry–Montpellier III – France

« Perméabilitésdans les littératures et les arts des pays lusophones »

La revue Quadrant lanceun nouvel appel à contribution pour sonprochain numéro (n°27-2010), destiné à une publication électronique.

Désormais revue thématique, Quadrant n°27 sera consacrée à la question des « Perméabilitésdans les littératures et les arts des pays lusophones ».

Le concept d'espace littéraire a déjà été analysé par lepassé et le nombre de publications sur ce sujet prouve que l'on en n'a pasencore exploité les contours de façon définitive. Les diverses tentatives d'en dresser latypologie se rejoignent sur la notion élargie d'intertextualité, la littératureétant conçue comme un « tissage, un lieu de superpositions,d'échos, de répétitions » (Qu'est-cequ'un espace littéraire ?, sous la direction de Xavier Garnieret Pierre Zoberman, 2006). Entre autres orientations, Paul Aron propose demener cette analyse dans le sens de l'interdiscursivité « afin de luirestaurer sa perméabilité et sa diversité » (Karl Canvat et GeorgesLegros, Les valeurs dans / dela littérature, 2004).

C'est précisément sur la notion de perméabilité que larevue Quadrant propose aux chercheursen littératures, civilisations et cultures des pays de langue portugaise de sepencher. Partant du constat initial de la grande malléabilité de la langueportugaise, élastique et apte à absorber les influences extérieures, onparvient rapidement à celui de perméabilité, au sens le plus positif duterme, des cultures lusophones capablesde recevoir, d'interpréter, de s'enrichir au contact de l'altérité.

Ces absorptions ont-elles été choisies ou bienimposées ? Rapides ou bien lentes ? Conscientes ou bieninstinctives ? Subversives ou contrôlées ?

Les réflexions sur cette notion de perméabilité dans lemonde lusophone pourront donc s'organiser autour de plusieurs axes :

- l'axe civilisationnel : des grandes découvertes à laglobalisation de notre XXI° siècle, peut-on affirmer que les contacts entrepays lusophones et cultures du monde ont été, et sont encore, un enrichissementou, au contraire, un appauvrissement, un type d'acculturation ? Est-iljuste de s'interroger sur la notion de pureté ou d'impureté à propos deculture?

- l'axe littéraire : de la littérature classique auxécrits contemporains, la question de l'intertextualité n'est jamais épuisée.Sur le plan de l'écriture même, il s'agira ainsi de s'interroger sur lesnotions d'intrusion, d'inclusion, de récupération, de collage, d'emprunt, pardes études théoriques et/ou des analysesde textes spécifiques. Mais il importera également de jauger l'importance del'accueil de nouveaux genres ou formes littéraires et leur imbrication dans lesubstrat littéraire d'accueil. Peut-on parler, à l'égard des littératureslusophones, de « poétiques de récupération, poétiques decréolisation » comme le propose par exemple Oana Panaïté (Revue Littérature – Fictions contemporaines,n°151, 2008) ?

- l'axe linguistique : que ce soit, par exemple, au XVIII° siècle avec le francesismo, ou de nos jours avec l'influence grandissante del'anglais, la langue portugaiseconstitue, d'une certaine façon, un réceptacle, un creuset dans lequel unealchimie linguistique s'opère pour lui permettre de s'enrichir (pour les uns)de s'appauvrir (pour les autres). On pourra, par des exemples précis, faire unpoint, diachronique ou synchronique, des divers états de la langue modelée parces diverses « infiltrations », et cela dans les différents pays delangue portugaise, à l'instar d'E. Bonavena qui analyse l'importation duportugais en Angola comme facteur déterminant de l'angolanité (« La langue portugaiseapparaît comme un butin de guerre que les écrivains se sont approprié », http://www.africultures.com,2000).

- l'axe sociétal : la perméabilité des milieux sociauxconstitue également une question intéressante, aussi bien sur le planhistorique que dans l'actualité immédiate. Dans le domaine langagier, en quoi,par exemple, la littérature peut-elle exercer une influence sur le discours politique ? Quel peut,ou quel a pu être le rôle des écrivains dans la vie politique des pays delangue portugaise ? Peut-on mesurer leur autonomie, ainsi que s'interrogeà nouveau E. Bonavena à propos du rôle des écrivains dans la société angolaise(http://www.africultures.com,2000)?

Les indications ci-dessus constituent des pistes de réflexion qui ne demandent qu'àêtre complétées et approfondies.

Les propositions de contribution anonymées seront examinéespar un comité de lecture international constitué d'universitaires français,portugais et brésiliens.

Les propositions en langue française ou portugaise (25pages maximum) devront parvenir avant le 15 octobre 2010 (délai de rigueur)à Marie-Noëlle Ciccia (marienoelle.ciccia@gmail.com).

Elles prendront la forme suivante :

- le titre de la proposition ;

- le texte de l'article sous forme anonyme en formatWord, Times New Roman 12, intervalle 1,5.Ne pas personnaliser le style (ne pas utiliser le gras, les retraits, lesencadrements, etc) ;

- une bibliographie en fin de texte;

- deux résumés (en français et en portugais), de 700caractères chacun ;

- cinq mots-clés.

Elles seront accompagnées d'un document séparé permettantl'identification de(s) (l')auteur(s) : rappel du titre de laproposition ; nom, prénom ; affiliation ; adresseprofessionnelle ; adresse électronique.

L'évaluation des soumissions tiendra compte des critèressuivants :

– Importance et originalité de la contribution

– Assise empirique de l'analyse

– Précision du contenu scientifique

– Organisation et clarté de la présentation.


Chamada para publicação

Texto de orientações para a Revista QuadrantN°27 – Revista de pesquisas em literaturas e civilizações lusófonas daUniversidade Paul-Valéry –Montpellier III – França

« Permeabilidades nas literaturase nas artes dos países lusófonos»

A revista Quadrantlança um novo apelo à contribuição para seu próximo número (n° 27 – 2010),destinado a uma publicação eletrônica.

De agora emdiante, revista temática, Quadrant n° 27 terá como tema a questão das“Permeabilidades nas literaturas e nas artes dos países lusófonos”.

O conceitode espaço literário já foi bastante questionado e o número de publicações sobreesse tema prova que seus contornos não têm sido explorados de modo definitivo.As diversas tentativas de se estabelecer sua tipologia concordam sobre a noçãoampliada de intertextualidade, sendo a literatura entendida como uma“tecelagem, um lugar de superposições, ecos, repetições” (Qu'est-ce qu'unespace littéraire?, sob a direção de Xavier Garnier e Pierre Zoberman,2006). Entre outras orientações, Paul Aron propõe encaminhar esta análise nadirecção do conceito de interdiscursividade “a fim de lhe  restaurar apermeablidade e diversidade” (Karl Canvat e Georges Legros, Les valeurs dans/ de la littérature, 2004).

Éprecisamente sobre a noção de permeabilidade que a revista Quadrant propõeaos pesquisadores em literatura, civilização e cultura dos países de línguaportuguesa refletir. Partindo da constatação inicial da grande maleabilidade dalíngua portuguesa, elástica e capaz de absorver influências exteriores,chega-se rapidamente à noção de permeabilidade, no sentido mais positivo dotermo, das culturas lusófonas, culturas essas que se mostram capazes dereceber, interpretar, enriquecer-se no contato com a alteridade.

Essasabsorções foram escolhidas ou impostas? Rápidas ou lentas? Conscientes ouinstintivas? Subversivas ou controladas?

Asreflexões sobre essa noção de permeabilidade no mundo lusófono poderão, então,organizarem-se em torno de vários eixos:

–  o eixocivilizacional: das grandes descobertas à globalização de nosso século XXI,pode-se afirmar que os contatos entre países lusófonos e culturas do mundoforam, e ainda são, um enriquecimento ou, pelo contrário, um empobrecimento, umtipo de aculturação? É correto interrogar-se sobre a noção de pureza ou deimpureza quando se fala de cultura? 

– o eixoliterário: da literatura clássica aos escritos contemporâneos, a questão daintertextualidade jamais é esgotada. No próprio plano da escrita, tratar-se-á,desse modo, de se interrogar sobre as noções de intrusão, inclusão,recuperação, colagem, empréstimo, através de estudos teóricos e/ou análises detextos específicos. Mas também interessará julgar a importância do recebimentode novos gêneros ou formas literárias e sua imbricação no substrato literáriode recebimento. Pode-se falar, a respeito das literaturas lusófonas, em“poéticas de recuperação, poéticas de crioulização” como propõe, por exemplo,Oana Panaïté (Revue Littérature – Fictions contemporaines, n° 151,2008)?

– o eixolinguístico: seja, por exemplo, no século XVIII com o francesismo, sejanos dias de hoje com a influência crescente do inglês, a língua portuguesaconstitui, de certo modo, um receptáculo no qual se opera uma alquimialingüística que lhe permite enriquecer (para uns), empobrecer (para outros).Poder-se-á, através de exemplos precisos, fazer um balanço, diacrônico ousincrônico, dos vários estados da língua modelada por essas diversas“infiltrações”, e isso nos diferentes países de língua portuguesa, a exemplo deE. Bonavena, que analisa a importação do português em Angola como fatordeterminante da angolanidade (“A língua portuguesa assemelha-se a um despojo deguerra de que se apropriaram os escritores”, http://www.africultures.com, 2000).

– o eixosocial: a permeabilidade dos meios sociais também constitui uma questãointeressante, tanto no plano histórico quanto na atualidade imediata. No campoda linguagem, de que modo poderá a literatura, por exemplo, exercer umainfluência sobre o discurso político? Qual é, ou qual foi, o papel dosescritores na vida política dos países de língua portuguesa? Pode-se medir suaautonomia, assim como se interroga, mais uma vez, E. Bonavena a respeito dopapel dos escritores na sociedade angolana (http://www.africultures.com, 2000)? 

Asindicações acima são pistas para a reflexão, pistas destinadas a receberemaprofundamento  e complementos.

Aspropostas de contribuição – sem indicação do(s) nome(s) do(s) autor(es) – serãoexaminadas por um comitê de leitura internacional constituído de professoresuniversitários franceses, portugueses e brasileiros.

Os artigos emlíngua francesa ou portuguesa (25 páginas no máximo) deverão ser enviadosaté o dia 15 de outubro de 2010 (pede-se o favor de respeitar a data limite)a Marie-Noëlle Ciccia (marienoelle.ciccia@gmail.com).

Eles terãoa seguinte formatação:

– título doartigo;

– texto doartigo (anônimo) em formato Word, com tipo Times New Roman, fonte 12 eespaçamento 1,5. Não personalizar o estilo ou utilizar no texto as marcasdesnecessárias, como recuo, grifo, bordas, negrito, etc.;

–bibliografia no final do trabalho;

- doisresumos (em francês e em português) de 700 carateres cada um;

– cincopalavras-chave.

O artigodeve ser acompanhado por um documento, em anexo, que permita a identificaçãodo(s) autor(es). Esse documento deve conter: título do artigo, sobrenome e nomedo(s) autor(es), instituição, endereço profissional e endereço eletrônico do(s)mesmo(s).

A avaliaçãodos artigos levará em conta os seguintes critérios:

–Importância e originalidade da contribuição.

–Embasamento empírico da análise.

– Precisãodo conteúdo científico.

– Organizaçãoe clareza da apresentação.

(TraduçãoHeloísa Monteiro Rosário)