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Penser les réseaux en SHS : Problématisation, Méthodologie de recherche, approches croisées

Penser les réseaux en SHS : Problématisation, Méthodologie de recherche, approches croisées

Publié le par Alexandre Gefen (Source : REPLIC)

Appel à communication

 

1er Colloque Pluridisciplinaire de doctorants de Bordeaux - Montaigne

Penser les réseaux en SHS

Problématisation, Méthodologie de recherche, approches croisées

 

Les 15 et 16 Avril 2015

 

Université Bordeaux Montaigne


 

Polysémique, la notion de réseau renvoie à des significations et des applications plurielles. Très longtemps l'apanage des sociologues, la notion n'en est pas moins objet et outil dans l'ensemble des Sciences Humaines et Sociales, en étant au croisement des champs disciplinaires. Tantôt technique, informatique ou social, le réseau désigne un ensemble de relations entre des objets (ou sujets). En S.H.S. le réseau est souvent envisagé par le prisme de ses caractéristiques sociales et désigne alors un objet tourné vers un ensemble de relations interhumaines (BARNES, 1954)[1]. Parler des réseaux aujourd’hui, c’est également prendre en compte à la fois les infrastructures, les lieux, les flux et les images. C’est aussi considérer la mobilité comme élément essentiel à l’établissement des territoires et des relations humaines. L’organisation « en réseau » multiplie les interdépendances et marque profondément les sociétés contemporaines (BAKIS, 1993)[2]. Ainsi, le réseau peut parfois libérer ou au contraire contraindre en permettant soit l’émancipation sociale soit le renforcement de la surveillance (MUSSO, 1994)[3]. Cependant, dans l’ensemble de ses acceptions, le réseau est avant toute chose une image mentale à laquelle se rattache l’imaginaire commun sur lequel il convient de s’appuyer dans le cadre d’une analyse en S.H.S.

 

Le colloque « Penser les réseaux en S.H.S, Problématisation, méthodologie de recherche, approches croisées », se propose de penser l'étude des réseaux en Sciences Humaines et Sociales (Sciences de l’Information et de la Communication,  Sémiotique, Sociologie, Art, Urbanisme, Philosophie, Sciences politiques, Géographie, Histoire, Lettres, Linguistique, etc.).

Ainsi les propositions devront comporter une approche des réseaux, en tant qu'objets de recherche. Il s’agira de proposer une communication autour d’un ou de plusieurs traits caractéristiques de la notion de réseau, à savoir : circuler, interconnecter, représenter, mesurer, participer, communiquer (LETONTURIER, 2012)[4]. Le (la) doctorant(e) devra présenter en trente minutes la réflexion menée dans sa thèse autour de l'objet-notion de réseau. Les doctorant(e)s auront le choix entre favoriser une communication sur les aspects théoriques, épistémologiques afin de présenter ensuite la mise en œuvre de problématisation de leur objet de recherche ; ou d’axer leur présentation sur la méthodologie de recherche et les outils utilisés en vue de constituer un corpus. L’objectif de ce colloque est véritablement d’observer la « recherche en train de se faire ».

 

En outre, un des enjeux du colloque est de mettre en avant des méthodologies créatives de l’analyse des réseaux mais aussi de pointer les difficultés de cet objet. Ainsi le (la) doctorant(e) ne devra pas hésiter à témoigner des difficultés rencontrées dans la problématisation du réseau et la méthodologie employée.

 

Les propositions comporteront divers angles d'analyse : la mise en relation d'individus grâce aux moyens de communication, le groupe d'acteurs constituant l'ensemble des interconnexions, l'espace symbolique mobilisé au sein de ce réseau, la capacité d'action collective qui en découle, l'organisation du pouvoir dans le réseau d'acteurs ou encore la politisation potentielle du tissu social qui le constitue...

 

Le colloque sera organisé selon quatre axes prioritaires de recherche :

  • Collaborer et partager en réseau (organisation en réseaux, humanités digitales, partage du savoir en réseaux, …) ;
  • L’art et/en réseau (Net Art, arts numériques, usages inattendus des technologies de réseau, esthétique de la communication …) ;
  • Le réseau en termes d’espace et de temporalité (technologies mobiles, traces numériques, territoires, ville 3.0, évolutions et enjeux des mobilités,…) ;
  • Le réseau, lieu et outil de mobilisation (politique, religieuse, littéraire, théorie de la mobilisation…).

Toute proposition ne correspondant pas au cadre des SHS se verra tout de même envisagée. L'originalité des approches sera valorisée, ainsi que les études de cas demandant de re-penser l'analyse des réseaux. Ce qui est avant tout recherché dans les propositions est un descriptif clair du positionnement de la recherche et une explication de la mise en problématique du concept.

 

Modalités de soumission et de sélection

Les propositions comprendront au maximum 10 000 caractères, espaces et notes compris, ainsi qu’une petite bibliographie indicative. Dans chaque contribution doivent être mentionnés : l’axe dans lequel la communication s’inscrit, le titre, la ou les approche(s) de la recherche, le terrain, la problématique de recherche, la méthodologie déployée ainsi que les outils utilisés.

Les propositions doivent être envoyées avec un document joint comportant une présentation rapide du (de la) doctorant(e) : Nom, Prénom, Champ disciplinaire, intitulé de la thèse, année de thèse, laboratoire de rattachement et directeur (trice) de thèse.

Les propositions sont à envoyer à : Mélanie Mauvoisin : melaniemauvoisin@gmail.com ; Charlotte Blanc : charlotteblanc@outlook.fr ; Association REPLIC : replicbx3@gmail.com .

A envoyer au plus tard le 30 octobre 2014.

 

COMITE SCIENTIFIQUE

 

Romain Badouard, CRTF, Maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication, Université de Cergy-Pontoise

Pierre-Jean Benghozi, Professeur à l’école Polytechnique pôle de recherche en économie et gestion, Directeur de recherche au CNRS, membre de l’Arcep

Luc Biichlé, Maître de conférences en Sciences du langage, ICTT, Université d’Avignon

Christophe Bouneau, Professeur d’Histoire contemporaine, CEMMEC, Université Bordeaux-Montaigne.

Valérie Carayol, Professeure en Sciences de l’information et de la communication, MICA, Université Bordeaux-Montaigne

Dominique Cardon, Professeur de sociologie, et chercheur associé au Centre d’études des mouvements sociaux EHESS, Laboratoire des usages de France Télécom, Université Marne la Vallée

Cécile Croce, Maître de conférences HDR, en esthétique et sciences de l’art, psychanalyse, Université Bordeaux-Montaigne.

Alain Escadafal, Chercheur, Directeur du master Aménagement Touristique, IATU, ADESS, Université Bordeaux-Montaigne.

Fanny Georges, Sémiologue, Maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication, CIM et MCPN, Associée à l’ISCC, Université Sorbonne Nouvelle.

Gino Gramaccia, Professeur en Sciences de l’information et de la communication, MICA, Université Bordeaux-Montaigne

Michel Figeac, Professeur d’histoire moderne, CEMMC, Université Bordeaux-Montaigne

Jean-Paul Fourmentraux, Maître de conférences HDR en Sciences de l’information et de la communication, GERiiCO, Chercheur associé à l’EHESS-CRAL, Université de Lille3

Aurélie Laborde, Maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication, MICA, Université Bordeaux-Montaigne

Bernard Lafargue, Professeur d’histoire de l’art et d’esthétique, MICA, Université Bordeaux-Montaigne

Pascal Lardellier, Professeur en Sciences de l’information et de la communication, CIMEOS, Université de Bourgogne

Emmanuel Lazega, Professeur à Sciences Po (Paris), CSO, Université Paris Dauphine

Louise Merzeau, Maître de conférences HDR en Sciences de l’information et de la communication, DICEN, Université de Paris Ouest Nanterre La Défense.

Pierre Musso, Philosophe, Docteur en sciences politiques, Professeur en Sciences de l’information et de la communication, LTCI, LAS, Université Rennes II et Telecom Paris Tech. Associé au LIRE- ISH, Université de Lyon II.

Françoise Paquienséguy, Professeure en Sciences de l’information et de la communication, Elico, Sciences Po-Lyon

Thierry Paquot, Philosophe, Professeur à l’Institut d'urbanisme de Paris, Associé à l’ISCC, Université Paris XII-Val-de-Marne.

Jacques Perriault, Professeur émérite en Sciences de l’information et de la communication, Université Paris Nanterre

Denis Retaillé, Géographe, Professeur de géographie, ADESS, Université Bordeaux-Montaigne

 

CALENDRIER

 

 Livrables

Dates d’échéance

Envoi de l’AAC

4 juillet 2014

Retour des propositions de contribution

30 octobre 2014

Réponse aux candidats

Novembre 2014

Remise définitive des textes de communication[5] (20.000 signes).

Mars 2015

Colloque - Université Bordeaux Montaigne

15 et 16 avril 2015

Remise définitive des articles[6] (25.000 signes) en vue d’une évaluation pour la publication

1er juin 2015

 

Page du colloque :  http://www.asso-replic.fr/?p=2219