L’Italie a beaucoup fait parler d’elle ces derniers mois. Prise dans la tourmente politique, économique, médiatique, elle a inquiété, donné à réfléchir, à rire et à déplorer. Sans doute est-il nécessaire de s’interroger sur le sens, les enjeux et la portée de ces événements de l’actualité la plus récente. On peut alors chercher à remonter à des causes plus profondes, qui tiennent à l’évolution du pays depuis plusieurs décennies. On peut aussi s’interroger sur ce dont témoignent de tels événements ; porter le regard non pas tant sur la pointe de l’iceberg que sur la partie immergée de celui-ci et, plus encore, sur les courants de fond qui l’enveloppent, le modèlent, le déplacent ou l’entaillent.
Notre attention se portera donc sur les évolutions récentes dans le champ de la pensée et de la création dans le but de dresser un panorama de l’Italie contemporaine. Quelles sont les grandes figures de la philosophie, des sciences sociales, de la littérature et des arts aujourd’hui ? Quels sont les imaginaires sociaux du moment ? Quels rapports l’Italie entretient-elle avec son histoire récente, que fait-elle de cet héritage pour le présent et l’avenir ?
Axes
Plusieurs axes sont alors proposés à la réflexion :
* Vie intellectuelle et création : littérature et arts (notamment théâtre, danse, cinéma, photographie…) ;
* Pour une autre histoire des idées : historiographie et histoire de la critique littéraire ;
* Les évolutions institutionnelles et constitutionnelles, et leur impact sur la pensée ;
* L’identité italienne : régionalisme, fédéralisme et rapport à l’espace ;
* L’Italie à l’étranger, l’Italie et l’étranger, l’Italie de l’étranger ;
* L’Italie et les médias ;
* Les réseaux économiques (évasion fiscale, production, etc.) ;
* La prose du quotidien : valeurs, tendances, atmosphère de l’Italie contemporaine.
es propositions d’articles devront être adressées à Solange Chavel (s.chavel@raison-publique.fr) et Sylvie Servoise (sylvie_servoise@hotmail.com) pour le 15 juin 2012, avant d’être transmises au comité de lecture de la rédaction pour évaluation. Les propositions détaillées comporteront un maximum de 5000 signes (espaces compris) et seront accompagnées d’un projet de plan et d’une bibliographie indicative. Les articles définitifs, d’une longueur maximale de 35 000 signes, sont attendus pour septembre 2012.
Afin de permettre un traitement plus rapide des manuscrits, merci de joindre, sur un fichier distinct, une brève présentation biographique de l’auteur et ses coordonnées.