Édition
Nouvelle parution
P. Galvão (Pagu), Parc industriel (roman prolétaire)

P. Galvão (Pagu), Parc industriel (roman prolétaire)

Publié le par Cécilia Galindo (Source : Antoine Chareyre)

Référence bibliographique : Patricia Galvão (Pagu), Parc industriel (roman prolétaire), Le Temps des Cerises, collection "Romans des Libertés", 2015. EAN13 : 9782370710345.

 

Patrícia Galvão (Pagu), Parc industriel (roman prolétaire)

 

Prologue de Liliane Giraudon

Traduction du portugais (Brésil), notes & postface par Antoine Chareyre

Le Temps des Cerises (Montreuil), coll. « Romans des Libertés », 2015, 166p., 14x19,5 cm, 14 €

4e de couverture :

Pagu, alias Mara Lobo, a essayé de raconter dans ce livre, avec un maximum de littérature pour un maximum d’efficacité, la vie et les luttes des travailleuses de l’industrie textile du quartier du Brás, à São Paulo.

C’est un roman prolétaire. Le premier, en 1933, au Brésil.

Patrícia Galvão (São Paulo, 1910 – Santos, 1962), connue sous le nom de Pagu, rejoint d’abord le groupe de la Revista de Antropofagia (1928-29), dernière manifestation du modernisme brésilien. Elle y rencontre l’écrivain Oswald de Andrade, qu’elle épouse, et se lance avec lui dans le militantisme d’extrême-gauche au lendemain de la Révolution de 1930, en publiant par exemple la revue O Homem do Povo (1931). Membre turbulent du PCB, première femme à connaître la prison pour motifs politiques dans l’histoire du Brésil, en 1931, elle se consacre corps et âme à la cause révolutionnaire et publie à son propre compte, sous pseudonyme, ce récit de propagande communiste inspiré de ses premières années d’activisme et de fréquentation du prolétariat : Parque industrial, étrange compromis entre la prose d’avant-garde des années 1920 et le roman social des années 1930. Arrêtée en 1936, elle passe près de cinq années en prison, aux pires heures de la dictature de Vargas.

Inédit en français

Présentation sur le site de l'éditeur.

Dossier Pagu sur le blog Bois Brésil & Cie.