Essai
Nouvelle parution
P. Veyne, Foucault, sa pensée, sa personne

P. Veyne, Foucault, sa pensée, sa personne

Publié le par Marc Escola

Paul Veyne, Foucault, sa pensée, sa personne
ALBIN MICHEL, collection BIBLIOTHEQUE IDEES, 2008, 214 p.
EAN : 9782226179142
16,00 €


Michel Foucault et Paul Veyne.
Le philosophe et l'historien. Deux grandes figures du monde des idées. Deux inclassables. Deux " intempestifs " qui ont longtemps cheminé et guerroyé ensemble. Paul Veyne dresse ici le portrait inattendu de son ami et relance le débat sur ses convictions. N'affirme-t-il pas : "Non, Foucault n'est pas celui qu'on croit ! Ni de droite ni de gauche, il ne jurait ni par la Révolution ni par l'ordre établi.

Mais justement, comme il ne jurait pas par l'ordre établi, la droite l'a vomi, tandis que la gauche a cru qu'il suffisait qu'il ne jurât pas par l'ordre établi pour qu'il fût de gauche." Il n'était pas davantage le structuraliste que l'on a dit, mais un philosophe sceptique, un empiriste proche de Montaigne qui n'a cessé, dans son oeuvre, de s'interroger sur les " jeux de vérité ", vérités construites, singulières, propres à chaque époque. On ne saurait trancher plus totalement que ce texte sur les idées qui se croient d'avant-garde et ne sont que des idées reçues.
Un livre iconoclaste, un témoignage unique.

Sommaire :

Tout est singulier dans l'histoire universelle : Le discours
Il n'y a d'a priori qu'histoire
Le scepticisme de Foucault
L'archéologie
Universalisme, universaux, épigénèse : les débuts du christianisme
Malgré Heidegger, l'homme est un animal intelligent
Sciences physiques et humaines : le programme de Foucault
Une histoire sociologique de vérités : savoir, pouvoir, dispositif
Foucault corrompt-il la jeunesse ? : Désespère-t-il Billancourt ?
Foucault et la politique
Portrait du samouraï

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On peut lire sur le site du Monde un premier article sur cet ouvrage : "Foucault ne rêvait pas à la révolution", par Roger-Pol Droit.

Sur le site nonfiction.fr, un article de J.-C. Monod, "Le Samouraï et le poisson rouge".

Et sur le blog de P. Assouline : "Parce que c'était lui, parce que c'était… lui".