Essai
Nouvelle parution
P. Izquierdo, Devenir poétesse à la Belle Epoque, étude littéraire, historique et sociologique

P. Izquierdo, Devenir poétesse à la Belle Epoque, étude littéraire, historique et sociologique

Publié le par Florian Pennanech (Source : Patricia Izquierdo)

 

Patricia Izquierdo, Devenir poétesse à la Belle Epoque, étude littéraire, historique et sociologique

Paris :  L'Harmattan, coll. "Espaces littéraires", 2009.

 

  • EAN : 9782296108455

 

Présentation de l'éditeur :


 

La Belle Epoque est marquée par l'essor impressionnant des publications d'écrits de femmes. On se souvient des romans de Colette, de quelques poèmes d'Anna de Noailles ou de Lucie Delarue-Mardrus. Les femmes auteurs sont pourtant beaucoup plus nombreuses à écrire et publier entre 1900 et 1914 – les critiques parlent même d'une « invasion »-, et la poésie est le genre littéraire le plus prisé.

   Cet essai centré sur quatorze femmes et soixante-cinq recueils de poésie tente de comprendre ce phénomène littéraire qui intrigue depuis plus d'un siècle critiques et journalistes. Seule une démarche à la fois littéraire, historique et sociologique permet d'expliquer cet épanouissement. En  s'appuyant sur le contexte socioculturel de ces quatorze années, en retraçant les parcours individuels, nous découvrons de véritables femmes de lettres, avides parfois de célébrité et d'argent, aux destins exceptionnels et aux motivations parfois surprenantes.

Leur talent, leur audace et leur habileté incitent aujourd'hui à les (re)découvrir ; elles viennent de toutes les régions de France, d'Angleterre, des Etas-Unis, de Pologne et de Belgique ; elle écrivaient toutes dans un français recherché. Gérard d'Houville, la fille de José Maria de Hérédia, Marguerite Burnat-Provins, à la fois poète et peintre, Marie Dauguet, Hélène Picard l'amie de Colette, Cécile Sauvage, Marie Krysinska qui contribua à l'émergence du vers libre, Lucie Delarue-Mardrus, Anna de Noailles comtesse socialiste, Renée Vivien et Natalie Barney, Cécile Périn, Amélie Murat, Judith Gautier, la fille de Théophile, et Jean Dominique : autant de noms méconnus voire inconnus qu'il faut maintenant sortir de l'oubli.

 

 

Compte rendu publié dans Acta fabula: "Des auteures de 1900 à 1914: une belle époque, entre fureurs et ferveurs"