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Otium.Antisociété et anticulture

Otium.Antisociété et anticulture

Publié le par Bérenger Boulay (Source : Ricci)

 JOURNÉE D’ÉTUDES :

OTIUM. ANTISOCIÉTÉ ET ANTICULTURE

 24 octobre 2008

 

Dans cette journée d’études nous nous proposons de traiter des « marginaux » vus à travers la littérature en portant une attention particulière sur l’Italie des XVe-XVIIe siècles. Il s’agira d’analyser des écrits qui ont pris pour objet le personnage du marginal (le mendiant, le vagabond, le voleur, le malfaiteur, le filou etc.) et son refus de l’intégration sociale, en lui accordant une place importante dans le récit.

Le monde de la misère et du crime, qui devient à cette époque l'objet d'une production littéraire, met en cause, par son existence même, l'"ethos du travail" sur lequel se fondera la société moderne.

Les milieux jugés dangereux et menaçant l’ordre public (même à travers l’utilisation d’un langage hermétique- par ex. le furbesco en Italie), seront considérés comme un  monde ayant ses propres lois et ses règles de conduite, se présentant donc comme une anti-société, qui  produit de sa part une sorte d’anti-culture dans tous les domaines : familial (polygamie, divorce etc.), sexuel (inceste, prostitution, homosexualité), religieux (hérésie, sacrilège, parjure etc.).

 Cette première rencontre – qui nous l’espérons en suscitera d’autres –  privilégiera la combinaison des approches historiques et littéraires. La question pourra donc se poser de savoir quel type de relation existe entre cette production littéraire et la montée du paupérisme et du vagabondage en tant que phénomène social.

 

contact: mteresaricci@yahoo.fr