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OMF 2007 - 4es Rencontres interartistiques

OMF 2007 - 4es Rencontres interartistiques

Publié le par Florent Albrecht (Source : Pr Danièle Pistone)

Lundi 19 mars

Les relations texte-musique

Resp. et coord. Emmanuel Reibel (Paris 10)

< emmanuel.reibel@tele2.fr >

La question de la relation entre texte et musique se pose de façon cruciale dans tous les genres qui les confrontent directement (lied, mélodie, opéra, musique chorale, genres sacrés…), mais elle surgit également dès lors que le langage verbal vient interférer avec la partition, sous la forme de préfaces, d’épîtres dédicatoires, de programmes ou d’annotations variées. Si le sujet est souvent abordé de façon éclatée sur tel ou tel répertoire, nous aimerions que, dans la continuité des deux numéros d’Analyse musicale parus en 2002 pour faire le point sur l’état de la recherche, cette journée pose un certain nombre de fondements théoriques pour l’analyse musico-textuelle ; nous voudrions clarifier les types d’approche existants et proposer un certain nombre de voies méthodologiques nouvelles, tant au niveau des petites structures (prosodie) qu’à moyenne échelle (rythme textuel) ou à propos de la grande forme (rhétorique et sémiologie). Les études de cas auront donc

 toujours vocation à dégager de vastes perspectives.

 

 

Mardi 20 mars

Qu’est-ce qu’un genre musical ?

Resp. Cécile Auzolle (Poitiers)

Coord. Giuseppe Montemagno (Paris4/Catane)

< g.montemagno@libero.it >

Depuis Aristote, l’attribution d’un texte – dans le sens le plus large du terme – à un genre, selon une vision unitaire de la production artistique, a été un des premiers critères d’identification, sinon de classification, d’une œuvre. Depuis 1989, toutefois, Jean-Marie Schaeffer, dans son Qu’est-ce qu’un genre littéraire ?, s’empressait de souligner les différentes logiques qui régissent ces attributions. Selon cette vision, désormais acquise dans l’histoire de la poétique littéraire, la multiplication des définitions a été le reflet de l’hétérogénéité des phénomènes à expliquer, d’un acte discursif dans lequel le cadre communicationnel (énonciation, destination, fonction) se superpose – ne coïncidant pas forcément – à sa réalisation. Dix ans après la contribution de Gérard Denizeau (Comprendre et identifier les genres musicaux. Vers une nouvelle histoire de la musique, Paris, Larousse, 1997), cette rencontre se propose de dresser un bilan de l’état des recherches, d’identifier les difficultés et les perspectives des études génériques dans un domaine interartistique, d’étudier de cas de frontière, les traits sémantiques et syntaxiques liés aux genres, les motivations qui sont à l’origine de la naissance,

l’évolution et l’épuisement d’un genre musical.

 

Mercredi 21 mars

Influences et modèles

Resp. Laurent Cugny (Paris 4)

Coord. Philippe Lalitte (CNRS Dijon)

< philippe.lalitte@leadserv.u-bourgogne.fr >

Le thème emprunté et varié, le recours aux répertoires anciens ou populaires, l’hommage, la citation, l’emprunt, l’évocation, la copie, le pastiche, le plagiat, l’intertextualité, l’imprégnation, la revendication, la soumission du disciple au maître, la négation de l’influence, la mise en cause, la révolte… Autant de figures – conscientes ou inconscientes – du rapport au monde en musique. Se pencher sur ces questions permet d’embrasser l’ensemble du champ de la discipline, du purement musicologique au sociologique en passant par l’historique, le psychologique, le didactique, l’économique. C’est pourquoi les approches peuvent être aussi variées que la question est vaste et difficile.

 

 

Jeudi 22 mars

L’esthétique post-romantique

Resp. Michel Fischer (Paris 4)

Coord. Jérôme Rossi (Lille 3)

< je.rossi@wanadoo.fr >

Le terme de "post-romantisme" semble réservé aux oeuvres musicales composées à l'aube du XXe siècle ; dans les autres arts, de nombreux courants s'affirment plutôt en rupture avec le mouvement romantique (naturalisme, impressionnisme, symbolisme, etc.). Faut-t-il voir là une "exception musicale" ? Peut-on concevoir une esthétique post-romantique au sein de laquelle la musique trouverait naturellement ses correspondances dans d'autres formes d'art ?