Essai
Nouvelle parution
N. Rouxel-Cubberly, Les titres de film : Economie et évolution du titre de film français depuis 1968

N. Rouxel-Cubberly, Les titres de film : Economie et évolution du titre de film français depuis 1968

Publié le par Perrine Coudurier (Source : Noëlle Rouxel-Cubberly)

Noëlle Rouxel-Cubberly, Les titres de film : Economie et évolution du titre de film français depuis 1968

Paris : Michel Houdiard Editeur

EAN 9782356920621

162 p.
Prix : 18EUR

Présentation de l'éditeur :

Le titre à voir, ce peut être celui du film dont on parle et qu’on invite ainsi à voir. Ou encore le titre même de ce film qu’on se propose de voir d’un peu plus près, d’analyser, un titre à démasquer. Ou bien encore le “titre-avoir”, au sens économique du terme, titre filmique considéré comme valeur économique, comme capital. Un titre à avoir qui deviendrait aussi un titre à déjouer. Enfin, un titre visiblement inspiré de l’article de Derrida, “Titre (à préciser)” ouvrant une réflexion sur les titres de films français contemporains et de leur interprétation théorique. Si la titrologie littéraire a déjà ses maîtres – citons Leo Hoek, Claude Duchet, le Groupe μ mais également Gérard Genette pour l’importance de leurs contributions au débat – on s’est relativement peu interrogé sur les titres de film pourtant omniprésents dans notre paysage culturel. Cette réflexion, basée sur l’idée du titre comme (fausse) monnaie d’échange, se nourrit de diverses approches (sémiotique, psychanalytique, théorie de l’échange et théorie de la relation). Sont examinés tout d’abord la nature du titre de film, ses spécificités et ses fonctions, puis l’économie de son rapport culturel et poétique au cotexte. Une étude de cas portant sur les titres de comédies psychosociales françaises des années 1970 et des années 1990 vient illustrer le propos. Car le titre de film compte/conte en lettres des valeurs maîtresses dans notre perception du monde, et plus encore dans l’interstice qui le sépare du cotexte : le titre de film serait donc sémantiquement porteur de valeurs idéologiques mais représenterait aussi un miroir (déformant) de notre consommation culturelle.