Édition
Nouvelle parution
N. Hawthorne, La Semblance du vivant

N. Hawthorne, La Semblance du vivant

Publié le par Laure Depretto

Nathaniel Hawthorne, La Semblance du vivant. Contes d'images et d'effigies

édition de Ronald Jenn et Bruno Monfort

Paris: Editions Rue d'Ulm, coll. Versions françaises

2010, 368 pages

  • ISBN: 978-2-7288-0447-4
  • Prix: 23 euros

 

Présentation de l'éditeur:

Réputé pour la « noirceur puritaine » de certains de ses récits courts, Hawthorne, qui fut aussi écrivain pour enfants, a su donner à nombre de ses textes un aspect plus anodin ou plus aimable : si plusieurs des contes réunis ici peuvent passer pour d'inoffensives bluettes, ces charmantes histoires font jeu commun avec d'autres qui sont d'un abord plus déroutant et plus sombre. Dans les deux cas pourtant s'affirme l'idée de fantaisie : elle prévaut comme mode dominant de l'imagination créatrice pour donner forme et vie à des images qui, délaissant le domaine de la plate imitation du réel, glissent vers les limites du fantastique non sans brouiller les niveaux de la représentation. Fasciné par l'idée que l'oeuvre d'art s'anime sur le modèle de la sculpture de Pygmalion, Hawthorne peuple d'improbables effigies le monde de ses contes, images non seulement visibles mais formes en relief qui se meuvent avec la semblance de la vie.

L'auteur:

Devenu classique des classiques grâce à La Lettre écarlate (1850), Nathaniel Hawthorne (1804-1864), né à Salem dans le Massachusetts et descendant proclamé des puritains, fut aussi tout au long de sa vie un compagnon de route pour le Parti démocrate et un homme enraciné dans l'actualité de son époque. Loin d'être l'écrivain d'un seul livre fidèle à un seul genre, Hawthorne dut les débuts de sa notoriété à des textes courts : pendant les vingt premières années d'une carrière littéraire pleine d'aléas, il publia dans de nombreux périodiques la centaine de contes légers, sombres ou énigmatiques qui lui valurent, « avant la lettre », l'hommage d'Edgar Poe et d'Herman Melville, ses plus illustres contemporains.

Ronald Jenn est agrégé d'anglais et maître de conférences en traduction et traductologie à l'université Charles de Gaulle-Lille III. Ses travaux portent sur les rapports entre idéologie et traduction depuis la fin du XVIIIe siècle, en particulier dans les échanges entre la France et les États-Unis.

Bruno Monfort, ancien élève de l'ENS-Ulm et agrégé d'anglais, est professeur à l'université Charles de Gaulle-Lille III. Spécialiste de la littérature américaine du XIXe siècle, il a notamment publié en 2000 Hawthorne et ses nouvelles : le territoire du presque (Ellipses).