Questions de société
Motions de l'ENS-LSH de Lyon et de l'ENS-Ulm

Motions de l'ENS-LSH de Lyon et de l'ENS-Ulm

Publié le par Matthieu Vernet (Source : Fabien Gris)

Lors de l'assemblée générale des étudiants, personnels, enseignants-chercheurs, et chercheurs de l'Ecole Normale Supérieure Lettres et Sciences Humaines de Lyon, qui s'est tenue ce lundi 2 mars, la motion suivante a été adoptée à l'unanimité (130 présents) :

Les étudiants, personnels, enseignants et chercheurs de l'ENS LSH, réunis en Assemblée Générale, manifestent leur exaspération et leur colère vis-à-vis des pseudo-réponses du gouvernement aux revendications portées par tous les acteurs de l'Université : nouvelles régressions sur la question des concours et de la formation des enseignants du premier et second degré, aucune avancée réelle sur le statut des enseignants-chercheurs, silence absolu sur le contrat doctoral unique, les suppressions de postes et le démantèlement des organismes de recherche publics. Ils s'élèvent également contre l'externalisation des tâches et la suppression des postes de BIATOSS. Ils remettent en cause toutes ces évolutions induites par la LRU dont ils demandent l'abrogation. Enfin, ils condamnent les récentes provocations de Valérie Pécresse et de Xavier Darcos.

Les étudiants, personnels, enseignants et chercheurs de l'ENS LSH appellent donc, plus que jamais, à poursuivre le mouvement jusqu'à la satisfaction des revendications. Ils appellent le monde de l'enseignement supérieur, ainsi que l'ensemble des acteurs de l'Education Nationale, à manifester en nombre à l'occasion de la journée d'action nationale du 5 mars.  

Motion adoptée à l'unanimité des exprimés.

L'Assemblée Générale de l'Ecole Normale Supérieure de Paris, réunie le 26 février 2009, soutient la motion suivante, votée par l'Assemblée Générale de l'ENS Lyon LSH:
« ENS en lutte!
Les étudiant.e.s, auditeur.e.s, chercheur.e.s, enseignant.e.s,enseignant.e.s-chercheur.e.s, BIATOSS, ITA, précaires, post-doctorants des Ecoles Normales Supérieures expriment leur exaspération face au mépris sans précédent manifesté par le gouvernement et par le président de la République vis-à-vis des revendications de l'ensemble de la communauté universitaire. Elles constatent que les revendications posées par les Coordinations Nationales n'ont pas été satisfaites et que les réformes contestées n'ont pas été retirées. En conséquence, elles maintiennent le mot d'ordre de grève, reconductible, totale et illimitée lancé le 22 janvier: « L'Université et la Recherche s'arrêtent »

L'Assemblée Générale précise que, loin de faire cavalier seul en tant qu'ENS, elle s'associe pleinement au mouvement de la mobilisation des universités.

Motion adoptée à l'unanimité des exprimés.