Essai
Nouvelle parution
Martine Roberge, Rites de passage au XXIe siècles. Entre nouveaux rites et rites recyclés  

Martine Roberge, Rites de passage au XXIe siècles. Entre nouveaux rites et rites recyclés

Publié le par Alexandre Gefen (Source : Deborah Boltz)

Martine Roberge, Rites de passage au XXIe siècles. Entre nouveaux rites et rites recyclés

Paris : Hermann, coll."Ethnologie de l'Amérique française", 2014

ISBN 9782705673314

214 p.

Prix 23 €

Prix de souscription (20 €) proposé jusqu'à la date de parution, voir sur le site de l'éditeur

Présentation de l'éditeur :

La notion de rite, tout comme celle de rite de passage, ne correspond plus au XXIe siècle à une catégorie étanche. Toujours présents dans nos sociétés contemporaines, les rites témoignent, par leurs transformations et leur plasticité, de la perte de repères et de symboles qui les façonnaient autrefois.


Cet ouvrage propose une exploration des rites entourant trois grands passages de la vie : naissance, conjugalité et mort. Il s’appuie sur un corpus d’observations et d’entrevues qui rend compte d’expériences rituelles variées qui se sont déroulées en contexte québécois de 1998 à 2012 : cérémonies d’accueil de l’enfant, fêtes de bienvenue, baptêmes, réceptions-cadeaux (showers) de naissance, rites entourant l’accouchement, enterrements de vie de jeunesse, fiançailles, pendaisons de crémaillère, mariages thématiques, cérémonies d’union, hommages au défunt, funérailles, cérémonies d’adieu. Ces rites de passage se caractérisent par un mouvement de re-ritualisation – prenant sa source dans la recomposition et le recyclage des rites classiques – axé sur la personnalisation et sur la participation. L’ouvrage met également en lumière le glissement du rite vers l’événementiel et le festif, ce qui favorise son appropriation, voire sa réappropriation, par les protagonistes, tout en contribuant à le rendre plus significatif.

Biographie de l'auteur :

Martine Roberge est professeure d’ethnologie au Département des sciences historiques de l’Université Laval et membre du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ). Ses travaux s’inscrivent dans le champ de l’oralité, spécifiquement des croyances et de l’imaginaire de la culture populaire (récits de peur et d’horreur), que ce soit dans la tradition orale ou dans son expression médiatique. En outre, ses recherches portent sur la ritualité contemporaine, par l’étude des rites de passage, des rites festifs et des fêtes ritualisées. Un troisième volet de ses recherches s’inscrit dans les études patrimoniales ; elle s’intéresse entre autres aux enjeux de la patrimonialisation de certains aspects du patrimoine immatériel dans des formes d’expression comme les fêtes populaires ou les récits de tradition orale. Ses intérêts de recherche portent également sur l’historiographie des études ethnologiques, sur les archives orales ainsi que sur les questions liées aux méthodologies d’observation et d’entrevue tant dans leurs dimensions éthiques que techniques. Elle a publié La rumeur (1989), Guide d’enquête orale (1991), Enquête orale : trousse du chercheur (1995), La Radio à Québec 1920-1960 (en collaboration, 1997), L’art de faire peur : des récits légendaires aux films d’horreur (2004) et De la rumeur à la légende urbaine (2009).