Questions de société
Marche pour l'école, Paris - 26 mai 2009.

Marche pour l'école, Paris - 26 mai 2009.

Publié le par Bérenger Boulay

Voir aussi notre page Convergence des luttes (2): mai 2009

Vidéo: La Marche pour l'école - 26 mai

À l'initiative d' un collectif parents/enseignants de l'est parisien,avec le soutien de : SUD Education, SNUIPP, CGT Educ'action Paris, AGMarne la Vallée, la FCPE, etc. (liste de signataires à compléter)

Une"marche pour l'école" est organisée le 26 mai à Paris.

Partant de différents endroits de la capitale, des cortèges se rassembleront à 20h à Stalingrad. Pour plus d'informations sur les parcours, consulter le tract (document joint, à télécharger au bas de cette page).

et le BLOG http://www.marchepourlecole.org/

De la maternelle à l'Université, le gouvernement détruit le service public d'éducation.

Il affiche pour priorité de lutter contre l'échec scolaire.  Quels moyens utilise-t-il ?
Il supprime 6000 postes dans le primaire alors que 15000 élèves supplémentaires sont attendus !
Conséquences de ces mesures :
 L'an prochain les classes, même dans les ZEP, seront surchargées : au-delà de 25 élèves/classe – 26, 27, 28, 29... ? Il y aura moins d'enseignants spécialisés en RASED (1500), indispensables pour aider les élèves en grande difficulté scolaire, pour lesquels le soutien hebdomadaire imposé à tous n'est pas adapté.

Il met en place le soutien hebdomadaire mais...
Il supprime 2 heures de cours hebdomadaires et impose des programmes plus lourds.
Il met en place des "jardins d'éveil " pour les 2-3 ans, payants pour les parents, financés et gérés par des municipalités ou des entreprises sans professeur des écoles. Veut-il supprimer l'école maternelle gratuite ? Avec les suppressions de postes, les enfants de moins de 3 ans ne sont déjà plus accueillis… et les remplacements, même pour congé maternité, ne sont plus assurés comme
avant.
Il supprime les IUFM (Institut Universitaire de Formation des Maîtres) et l'année de stage professionnel rémunéré des futurs enseignants. Petit à petit, il met en place la précarité pour les enseignants qui seront moins formés pour enseigner, et sont déjà remplacés par des étudiants en 2e année, payés pour quelques heures.
Il veut mettre en place des EPEP (Etablissement Public d'Enseignement Primaire), regroupement de plusieurs écoles sous l'autorité d'un conseil d'administration (où enseignants et parents seraient minoritaires).
Avec l'assouplissement de la carte scolaire et la volonté d'utiliser les évaluations de CE1/CM2 pour mettre en concurrence les écoles, c'est la porte ouverte à la marchandisation de l'école et à la mise en place de l'école des riches et de l'école des pauvres.
Au sujet de la réforme des lycées et des universités, c'est la même logique : désengagement de l'Etat (une « économie » de 17 000 postes dans les lycées), mise en concurrence des établissements, accentuation des inégalités, augmentation des droits d'inscription universitaire… Dans les lycées professionnels la réduction du Bac Pro à 3 ans et la fin du BEP entraînent la déqualification de
milliers de jeunes.

De la Maternelle à l'Université, c'est toute l'éducation qui est attaquée.
L'école n'est pas une entreprise, le savoir n'est pas une marchandise !

NOUS VOULONS UN SERVICE PUBLIC DE L'EDUCATION DE QUALITE POUR TOUS. 
MOBILISONS NOUS !