Collectif
Nouvelle parution
R. Lambal (dir.), Malraux et l'Afrique

R. Lambal (dir.), Malraux et l'Afrique

Publié le par Perrine Coudurier (Source : Raphaël LAMBAL)

Malraux et l'Afrique, Actes du colloque international, Ziguinchor, Sénégal, 15, 16, 17 décembre 2011

Textes réunis par Raphaël Lambal

Paris : Présence Africaine Editions, 2012 

EAN 9782708708495

Prix : 18EUR

Présentation de l'éditeur :

Comme l’a noté, d’entrée de jeu, Henri Godard dans sa préface, le colloque de Ziguinchor vient combler un manque. Pour la première fois, en terre africaine, un ensemble de réflexions est consacré à celui qui avait la double qualité de créateur (écrivain et amateur d’art) et d’homme politique (militant de parti, ministre et conseiller du prince).

Ce colloque a été aussi l’occasion de réunir, pour la première fois, des chercheurs africains et des chercheurs européens qui décident de renouer un dialogue autour de l’une des figures les plus importantes de l’histoire et de l’histoire littéraire de l’Afrique et de l’Europe, loin de toute arrière-pensée (ou récrimination) politique. Gageons que ces assises, il y a quelque temps encore, n’auraient pas pu se tenir tant étaient fortes encore les pesanteurs d’une certaine France-Afrique, ou bien ouvertes et encore béantes les cicatrices des relations franco-africaines agitées.

La qualité de tous ces participants est d’avoir fait abstraction de ces considérations historiques et mémorielles qui, sans être inutiles en soi, pouvaient paraître préjudiciables à l’intérêt de ce colloque.

Sans être donc aussi initiale que le fut l’Asie dans le parcours, l’oeuvre romanesque et la pensée sur l’art de Malraux, l’Afrique ne représente pas moins une dimension primordiale de son action et de son discours, en raison précisément du contexte de la décolonisation où ils prennent place et qui leur donne sens.

À travers cette publication, la nouvelle université de Ziguinchor, en Casamance, renoue avec l’une des ambitions des fondateurs de la revue Présence Africaine qui était d’approcher l’Afrique, quelles que soient les circonstances et quel que soit le sujet, par une pensée rationnelle, loin de toute morgue et de toute revanche.

Romuald Fonkoua

 

SOMMAIRE

Avant-propos de Raphaël Lambal.........................7

Préface de Henri Godard.......................................11

Le troisième angle du triangle

Henri Godard..........................................................15

La place de la sculpture africaine dans les Ecrits sur l'art ou la déconstruction malrucienne de l'origine

Jean-Pierre Zarader..................................................23

La tache aveugle

Marc-Vincent Howlett.................................................61

Ethos discursif, argumentation et éloge de l'art africain : Malraux à Dakar en 1966

Kalidou Sy...........................................................................83

Le Musée Imaginaire : de l'idéal à l'effectif

Raphaël Lambal...................................................................99

De l'art cultuel au Musée Imaginaire : un événement historique

Edson Rosa da Silva.............................................................109

"Le témoignage d'un muséologue"

Ousmane Sow Huchard.......................................................119

Le "coeur des ténèbres" de l'Afrique : d'un musée de verre au musée imaginaire

Joël Loehr..................................................................................141

André Malraux et la question des colonies portugaises d'Afrique : engagement, silence ou influence ?

Eugène Tavarès........................................................................153

L'Inde et l'Afrique : l'altérité absolue

Michaël de Saint-Cheron..........................................................163

Un intellectuel "accompagné". Malraux, De Gaulle, Foccart et le récit de la "décolonisation"

Catherine Coquio...............................................................169

"Mais il y a la Grèce, répond-il". Le chapitre africain (II,I) dans la poliphonie littéraire du Miroir des limbes

Claude Pillet.......................................................................203

Conclusions

Alioune-B. Diané....................................................................213