Collectif
Nouvelle parution
M. Joqueviel-Bourjea (dir.), Choses tues. Le trait, la trace, l'empreinte

M. Joqueviel-Bourjea (dir.), Choses tues. Le trait, la trace, l'empreinte

Publié le par Florian Pennanech (Source : Marie Joqueviel-Bourjea)

<!>

MarieJoqueviel-Bourjea (dir.), Choses tues. Le trait, la trace, l'empreinte, Montpellier : Presses Universitaires de la Méditerranée, 2009, 289 p.

Actes du colloque réalisé à l'Université de Montpellier-IIIPaul-Valéry les 2, 3 et 4 décembre 2004. 


  • ISBN : 978-2-84269-834-8
  • Prix : 40 €


Présentation de l'éditeur :


« Depuis des années, je cherche commenttransformer la trace en empreinte, dans la pensée que la trace représente alorsque l'empreinte est – oui, qu'elle est du corps. Tout cela procède bien sûr dudésir d'échapper à la représentation pour déposer hors de moi une choseidentique à moi : une présence réelle… » (Bernard Noël)

*

Des Choses vues aux Choses tues : deHugo à Valéry, des yeux aux corps, de la représentation – « L'ensemblepeint. » (Hugo, Choses vues)–, à la « présence réelle », de la trace à l'empreinte. Non retracerun parcours (la modernité ?), mais l'inventer, pour nous, aujourd'hui.

Dans ce trait, d'union, que constitue le livre dedialogue. Par exemple, mais non seulement. Ici : Clauzel / Dhainaut,Biancofiore / Eckhard-Adonis-Ducros-Becker, Azémard / Ducros,Bioulès-Lanneau-Thupinier-Willis / Butor… Aussi bien, dans la force inauguralede l'image qui va inventer son texte : Matisse / Prigent ; dans lademande, tue, qu'elle lui adresse : Laubiès / Noël, Deblé / Derrida,Gaspar / Sacré, Picasso / Leiris, Rodin-Cézanne / Rilke… Dans ce qui s'en(tre)-trouve ou se perd quand, mutuellement, image et mot rêvent às'aimer en feignant de s'ignorer : Dotremont, Michaux ; ainsi, quandils se contredisent, s'entredéchirent.

Livre de dialogue : combat, parfois, quand, entredeux mondes, hésite le signe. Qui refuse de se prêter à ce double jeu,revendique son autonomie. Peut-être n'est-il jamais plus beau, plus juste,qu'en ce point de possible rupture. Lorsque le dialogue lui-même cesse d'ycroire, ne croit plus en rien – n'est plus dialogue. Monologue de deux voix effaçant l'origine deleur propre parole, ne cherchant pas à dire, pas même à inventer un lieu derencontre, non, se contentant d'être l'infinie reconduction au présent, et au présent seulement, du trait qui les confond,du geste sans voix qui les fonde.

Avec des contributionsde : Michel Deguy, Bénédicte Gorrillot, Christian Prigent, Serge Linares,Jasmine Getz, Jacques Clauzel, Pierre Dhainaut, Marie Joqueviel-Bourjea, PascalGabellone, Angela Biancofiore, Annie Maïllis, Lorand Gaspar, James Sacré,Maxime Del Fiol, Bernard Teulon-Nouailles, Christian Skimao, Anne de Staël,Franc Ducros, Bernard Noël, Jacques Derrida et Serge Bourjea.