Essai
Nouvelle parution
M. Fresnes, Le Polar dans la Transition démocratique espagnole

M. Fresnes, Le Polar dans la Transition démocratique espagnole

Publié le par Nicolas Geneix

Mélanie Fresnes, Le Polar dans la Transition démocratique espagnole - Le cas de Tatuaje (1974) de Manuel Vázquez Montálban et de Prótesis (1980) de Andreu Martín

 

Editions et Presses Universitaires de Reims, 2014.

258 p.

EAN 9782915271720

20,00 EUR

Présentation de l'éditeur :

Alors que le régime de Franco vit ses derniers instants et que, en 1978, l'Espagne devient officiellement une démocratie, des écrivains espagnols tentent de donner un nouveau souffle à une littérature romanesque qui s'était repliée sur elle-même pendant la dictature.
Genre populaire par excellence, le polar séduit immédiatement romanciers, éditeurs et lecteurs. Mais est-il possible d'allier divertissement et critique? C’est la question que se sont posée Manuel Vázquez Montalbán (1939-2003) et Andreu Martín (1949) en infiltrant le genre policier.
Sous leurs allures de romans de grande consommation, Tatuaje (1974) et Prótesis (1980) vont bien au-delà de la seule dénonciation d’une littérature en crise et d’une Transition démocratique bancale. Et si les deux auteurs catalans invitent leur lecteur à suivre la piste de l’assassin, comme dans tout bon roman policier, le coupable ne sera finalement pas celui que l’on croit…

Sommaire :

Préface : Le polar espagnol, une autre « œuvre au noir » par Emmanuel LE VAGUERESSE

Introduction

L'écriture comme un jeu de pistes
Un roman populaire
Transcendance du jeu et de la fiction
Le lecteur au centre de la cible
Récit et intrigue
Une double investigation
Jeu avec les points de vue et le langage
L'auteur-indicateur
Humour noir, ironie et jeux hypertextuels
Intertextualité et auto-conscience de l'écriture

Détective, victime et coupable : autopsie des protagonistes
Bons et méchants : une frontière floue
Quand les genres deviennent diffus
Crime et justice à définir
L'hégémonie de la violence
Exploration psychique des protagonistes
L’hédonisme de Pepe Carvalho
Le « tremendismo » psychologique d’Andreu Martín
Perdants et antihéros

Espaces politiques, urbains et sociaux : l’assasin, c’est le système
Deux époques sur le banc des accusés
Sur les traces de l’Histoire
À la recherche du temps perdu
Les nouveaux maux : capitalisme et individualisme
Barcelone, plus qu’une scène de crime
La ville postmoderne sur la liste des suspects
Une fragmentation spatiale et sociale
L’immobilisme social jugé coupable

Conclusion

Annexes
Entrevista a Andreu Martín
Desde el balneario, José Fernández Colmeiro

Bibliographie