Essai
Nouvelle parution
M. Deguy, L'envergure des comparses. Écologie et poétique

M. Deguy, L'envergure des comparses. Écologie et poétique

Publié le par Marc Escola

L'envergure des comparses - Écologie et poétique

Michel Deguy

Date de parution : 22/11/2017
Editeur : Hermann (Editions)
Collection : Le Bel Aujourd'hui
ISBN : 978-2-7056-9499-9
EAN : 9782705694999
Nb. de pages : 176 p.

 

Pourquoi écologie et poésie ? L'écologie politique et la poétique ? Voici deux choses dont l'affinité n'a pas été pensée jusqu'à présent. La poésie est un mode du penser : voir et montrer le non-encore-visible et le peu-visible. L'écologie est une clairvoyance à longue portée, météoro-logique, qu'alertent les voyants rouges de toutes parts. Comment envisager l'affinité de ces deux disciplines qui sont des enjeux brûlants pour nos sociétés contemporaines ? Leur conjonction et leur articulation s'avèrent indispensables et urgentes.

Le présent essai analyse donc la poétique et l'écologie pour mettre en valeur leur inclination, leur réciprocité de preuves échangées, leur mutualisation, leur relation privilégiée, voire leur indivision programmable. Il traite du problème à partir d'aujourd'hui, car c'est d'aujourd'hui qu'il s'agit : poétique pour aujourd'hui ; écologie pour aujourd'hui ; écologie politique et poéthique pour aujourd'hui.

"Le XXIe siècle sera poétique... ou rien. " Rien n'est plus urgent que cet "ou rien".

Voir le site de l'éditeur…

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On peut lire sur en-attendant-nadeau.fr un article sur cet ouvrage :

"Deguy, une réserve illimitée de possibles", par Stéphane Michaud

Les dernières publications de Michel Deguy, poète sans cesse sur la brèche dans son questionnement du monde contemporain et son interrogation sur la nature de la poésie, forcent l’attention. Elles rebattent les cartes et jusqu’à celles de l’écologie, dans l’extension radicale que l’auteur donne à cette cause. Aux impasses contemporaines (consommation effrénée ou tyrannie de l’image), à l’aveuglement auquel concourent les intégrismes et les doxas, Deguy oppose dans le sillage de Baudelaire « l’admirable faculté de poésie ».