Essai
Nouvelle parution
M. Barsoum, Les Voies de la paix dans les récits d'Andrée Chedid

M. Barsoum, Les Voies de la paix dans les récits d'Andrée Chedid

Publié le par Nicolas Geneix

Marlène Barsoum, Les Voies de la paix dans les récits d'Andrée Chedid

Paris : Karthala, 2017.

216 p.

EAN 9782811119232

20,00 EUR

Présentation de l'éditeur :

Une terre sans frontières, en laquelle toute l’humanité pourrait se reconnaître, c’est ce qu’évoque sans trêve Andrée Chedid tant à travers le poème, le roman que la nouvelle et le théâtre. Elle tente sans cesse de sonder par l’écriture l’énigme de la vie et de la nature humaine, ce qui la conduit à explorer des états diamétralement opposés comme l’espoir et le désespoir, la vie et la mort, la plénitude et la perte.

D’une famille libanaise, Chedid est née en Égypte, au Caire en 1920. Elle a vécu à Paris de 1946 jusqu’à sa mort en 2011. Ses écrits ont été couronnés de nombreux prix littéraires, dont le Prix Albert Camus, en 1996, pour son autobiographie, Les Saisons de passage, et pour l’ensemble de son oeuvre.

Ayant grandi dans un monde où s’entremêlaient Orient et Occident, elle a vécu cet univers composite non pas comme une aliénation, mais comme un enrichissement. C’est avec les sensations et les images de l’Égypte, du Liban et de la France qu’elle a bâti son oeuvre.

Convaincue que l’essentiel est l’interrogation sur le fond de l’être humain, elle relance sans relâche la recherche de ce qu’elle appelle le « visage premier de l’être ». « N’oublie pas que vivre est gloire. » Cette citation de Rainer Maria Rilke pourrait servir de phrase emblématique de toute l’oeuvre chedidienne.

Lucide face à la pulsion destructrice inhérente à l’être humain, elle ne cesse pourtant de donner voix à un énorme instinct de vie. Les récits de Chedid sont en effet des lieux de combat et de transcendance où résonnent autant son indignation que son élan vital. Ils portent aussi sur des thèmes comme l’identité, l’hybridité et l’exil, la figure de l’orphelin et la figure obsédante de la mère.

L’ouvrage se termine par un questionnement sur l’origine de l’espoir chez Andrée Chedid. Il est enrichi de deux entretiens que l’auteure a eus avec l’écrivaine.

Marlène Barsoum est née à Alexandrie et a obtenu un PhD en littérature française à Columbia University (New York). Elle enseigne la littérature française et francophone à Hunter College et au Graduate Center de la City University of New York. Elle est l’auteure de Théophile Gautier’s Mademoiselle de Maupin: Toward a Definition of the “Androgynous Discourse” (Peter Lang, 2001), ainsi que d’articles qui portent sur les récits de voyage.