Les voix de la montagne

Les voix de la montagne

Colloque au mont Washington

Les 12, 13 et 14 septembre 2003

Rendez--vous à 15h30 au refuge

Encore une fois, c’est par le biais du livre

que j’ai trouvé ce que je cherchais.

Ce n’est pas par hasard que j’ai mis la main

sur le récit de Maurice Herzog, Annapurna premier 8 000.

Yves Laforest, L’Everest m’a conquis

Les Québécois sillonnent les montagnes du monde avec la réputation d’être d’excellents alpinistes, eux qui vivent loin des Alpes, des Rocheuses, des Andes ou de l’Himalaya. D’abord médiatisés par les récits d’expédition, les sommets du monde ont été objets de lecture avant d’être foulés par nos grimpeurs. De manière analogue, la présence de la montagne dans les écrits précède encore celle des écrivains sur ses flancs. Quant aux littéraires, ils s’abreuvent à la poésie et à la fiction avant d’accorder valeur et crédit au récit de voyage, si bien que l’exploration s’amorce à peine dans ce vaste domaine. Par ailleurs, les pédagogues transmettent encore à la manière du maître à l’apprenti leurs savoirs et leurs manières singulières de voir, de lire et de nommer la montagne.

Alors que chacun semble habiter pleinement son territoire, pourquoi les alpinistes sont-ils soudainement fascinés par l’écriture et les écrivains, par les paysages alpins? Qu’est-ce qui incite les alpinistes, les écrivains, les littéraires et les pédagogues à vouloir parcourir avec des étrangers des lieux qui ne sont pas les leurs ? Quelles sont ces voix qui s’interpellent, se rencontrent, se croisent, forment des quatuors dans l’environnement alpin ? D’où viennent-elles ? Assiste-t-on au découpage d’un nouvel espace ni alpin ni littéraire, mais formé par la reconfiguration des paysages respectifs de chacun ? Assistons-nous à la naissance d’étendues vierges au moment où les extrémités de la terre ont toutes été explorées ?

Dans ce colloque au sommet, nous serons une cinquantaine à échanger nos points de vue avec des alpinistes, des écrivains, des littéraires et des pédagogues sur nos pratiques originales de la montagne et, si nos intuitions s’avèrent justes, nous verrons émerger des terres inédites à portée de voix.

Programme et publication

Communications présentées par des alpinistes, des écrivains, des littéraires et des pédagogues, puis échanges avec les participants les vendredi 12 et samedi 13 septembre de 16 h à 17 h 30 et de 19 h à 20 h 30 ; liste des conférenciers disponible dès la mi-juillet.

Randonnées dans le massif du mont Washington les vendredi, samedi et dimanche.

Publication des textes des conférenciers et des participants qui le désirent.

Frais d’inscription et de séjour

• Frais de 220 $ canadiens incluant 2 soupers, 2 couchers en dortoir et 2 déjeuners; apportez vos dîners.
• Frais à payer avant le 4 juillet à Hélène Guy, Faculté d’éducation, Université de Sherbrooke, 2 500, boul. de l’Université, Sherbrooke, J1K 2R1, (819) 821-8000 p. 2923 ou à La Randonnée (819) 566-8882.
• Points de rencontre, liste de matériel et autres renseignements remis avec votre confirmation.
• 50 personnes maximum, dont 12 conférenciers.
• Apportez un livre relié au thème du colloque pour notre bibliothèque d’un instant au sommet !

Colloque organisé par Hélène Guy et Sylvie des Rosiers de l’Université de Sherbrooke,

en collaboration avec FIGURA, Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire, et La Randonnée.