Référence bibliographique : Les radios de Philippe Soupault, Komodo 21, 2015.
Ce dossier explore diverses facettes de l’activité et de l’œuvre radiophoniques du poète Philippe Soupault (mort en 1990) dans la deuxième moitié du XXe siècle. Soupault est un clandestin de l’histoire littéraire de l’après-guerre, voire déjà des années 1930, voire même du milieu des années vingt, date de son exclusion du groupe surréaliste (1926), dont le co-fondateur de la revue Littérature (1919) et co-auteur des Champs magnétiques s’écarte déjà à partir de 1924. En 1945, quand il revient à Paris après des années au loin (Tunisie, Algérie, Amérique du Sud, du Nord), il est devenu à ses propres yeux un « fantôme » (Journal d’un fantôme,1946). Un fantôme auquel, comme à beaucoup de survivants de l’entre-deux-guerres, la Radiodiffusion française va donner au fond une seconde « carrière ».
Les radios de Philippe Soupault
2 | 2015
Pierre-Marie Héron
Présentation
Sylvie Cassayre
Soupault tel qu’en lui-même
Myriam Boucharenc
Radiogénie de Philippe Soupault
Céline Pardo
Viv(r)e la poésie. Poésie et radio selon Soupault
Pierre-Marie Héron
Soupault vaudeville
Marie-Paule Berranger
Les carnets de route de Philippe Soupault
Myriam Mallart-Brussosa
Autophone malgré lui ? Chansons de Soupault au Club d’Essai
Delphine Vernozy
Un « ballet radiophonique » de Philippe Soupault
Pierre-Marie Héron & Céline Pardo
Radio Soupault : une phono-bibliographie