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Les printemps arabes, qu’en reste-t-il ?

Les printemps arabes, qu’en reste-t-il ?

Publié le par Perrine Coudurier (Source : Zineb Ali-Benali)

Les printemps arabes, qu’en reste-t-il ?

8 décembre 2012 Salle D009 Bâtiment D (recherche)

9h-17h

Ce qui s’est appelé printemps arabe « a dégagé » le mot de sa dimension saisonnière pour le faire toucher à ce qui s’est joué, se joue encore, comme un imprévisible, comme ce qu’on n’a pas vu venir, qu’on n’a pas pu prévoir. Inouï, imprévisible et pourtant inévitable quand ça advient.

« Soudain la révolution », le titre de Fethi Benslama, pourrait être celui de cette saison des pays arabes de la zone méditerranéenne.

Comme un feu, celui qu’allume de son corps Mohamed Bouazizi, comme un séisme, le printemps des peuples gagne et fait bouger les séparations. La peur change de bord. Les peuples ne supportent plus, ils impulsent un sens à leur histoire. Et la violence, subie comme un destin, jusqu’à son extrême, n’est plus inscrite dans le cycle des ans.

Le printemps gagnerait-il d’autres lieux ? Deviendrait-il le nom de ce qu'il advient en d'autres lieux, sous d’autres formes?

Le séisme est à l’oeuvre, comme métaphore, comme suite du phénomène naturel, en Haïti, au Japon… Ebranlements en échos qui courent autour de la terre. Et maintenant ? Est-ce une nouvelle saison, qui inverserait le sens des violences qui avaient été la marque des mondes du Sud ? Sur les rives Sud et Est de la Méditerranée et plus loin,  dans le monde arabe, quelles annonces et quelles perspectives ?

Le printemps comme séisme, est-ce l’annonce d’un autre temps ?

Nous sommes à l’un de ces moments où « ça bouge », partout dans le monde. Le printemps, qui peut être automne des révolutions pour certains, ouvre les perspectives de l’inouï, de ce qu’il faut « absolument » inventer.

Nous proposons de réfléchir autour des notions de printemps et de séisme comme changements inattendus, sur les situations actuelles et sur d’autres.

Projet de Programme de la journée :

BAYARD, Pierre, Ouverture de la journée

ALI-BENALI, Zineb : Introduction

MESTIRI, Soumaya Mestiri, Genre et post-révolution

KADRI, Aissa : Et l’Algérie ?

ALI-BENALI, Zineb : De l’image furtive au cri sur la place publique. Femmes « arabes » par temps extrêmes.

M. Mohammed : C’est ça l’histoire

BEKRI, Tahar : Le poète et le printemps, Je te nomme Tunisie