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Appels à contributions
Les nouvelles (ré)écritures africaines

Les nouvelles (ré)écritures africaines

Publié le par Marielle Macé (Source : Alain Serge Agnessan)

APPEL À CONTRIBUTION POUR PROJET D’OUVRAGE COLLECTIF

LES NOUVELLES (RÉ)ÉCRITURES AFRICAINES

Formes, enjeux et perspectives

 

1986-2013. Il y a vingt-sept ans, paraissait une œuvre qui marquerait un tournant mémorable dans le regard de la critique sur le roman africain –ici quelques mots d’un critique puisqu’il s’agit de (ré)écriture.                                                                 

Vingt-sept ans plus tard, Les Nouvelles écritures africaines de Séwanou Dabla a pris un léger coup de vieux.                         

Et cette ‘‘altération’’ est, en partie, le fait de la critique transculturelle qui a, pour sa part, élaboré des outils analytiques qui permettent moins la lecture d’une simple posture de ‘‘copiste’’ chez les romanciers africains que l’interrogation de l’intrusion du paradigme du Trans et de son corollaire, la mobilité culturelle, dans le champ –tel que l’entend Pierre Bourdieu ; c’est-à-dire un « univers relativement autonome, où s’élaborent, dans la concurrence et le conflit, les instruments de pensée du monde social objectivement disponibles à un moment donné du temps et où se définit du même coup le champ du pensable politique ou, si l’on veut, la problématique légitime »[1] –du roman francophone d’Afrique noire.                                                                           

  Il semble, aujourd’hui, que les romanciers africains sont habités d’un devoir d’ouverture, d’une soif inextinguible de butinage. Ils ne s’inscrivent pas toujours dans la quête d’un ailleurs mais en sont souvent le produit. Conséquence ? Leurs textes sont inéluctablement marqués du sceau transculturel.          

Bien plus, on assiste, chez un grand nombre parmi eux, à un culte du collage, du ‘‘plagiat’’…de la réécriture d’autres textes : une pratique qui mue leurs romans en de véritables palimpsestes. Les textes anciens tels les mythes, les légendes et autres, en somme, les objets culturels, sont convoqués pour être décomposés ou recomposés, être réutilisés ou recyclés dans le sens d’une véritable ‘‘nostalgie postmoderne’’.                         Le romancier africain n’est donc pas un simple copiste mais il donne au texte convoqué un nouveau souffle en l’insérant dans un nouveau cycle de vie.                                                       

C’est autour de cette veine d’écriture que tentera de se déployer cet ouvrage collectif qui s’intitule Les Nouvelles (ré)écritures africaines. Formes, enjeux et perspectives      .                              

Il se propose d’interroger les pratiques intertextuelles et leurs corollaires chez les romanciers francophones d’Afrique noire.                                                                             L’ouvrage s’adresse aux étudiants en année de Master ainsi qu’aux doctorants.

. Axes de travail :

  •     La hantise des mythes génésiques universels : Réécriture et contre-écriture ;

 

  •     Dé-figuration ou re-figuration du héros historique ;

 

  •  Face à Face d’auteur à auteur : les filiations endogènes et exogènes des romanciers africains francophones ;

 

  • Collage, fragmentaire et hybridité générique ;

 

  • Intertextualité et pratique de la citation chez les romanciers d’Afrique noire francophone ;

 

  • Collage, déplacements de textes et déterritorialisation de l’espace textuel ;

 

  • Intertextualité et problématique de définition du Genre…

 

Cette liste qui énumère les différentes pistes à exploiter n’est pas exhaustive.

Les propositions de contributions, en 200 mots maximum, sont à envoyer au courriel suivant : serge.agnessan@ymail.com. Vous devrez y mentionner vos nom, prénom, courriel, niveau d’étude et établissement d’attache.

Calendrier

  • Date limite de réception des propositions : 1er Aout 2013
  • Notification d’acceptation et envoi du protocole de rédaction : 1er Septembre 2013
  • Date limite d’envoi des articles : 15 Décembre 2013
  • Date de publication : 15 Mars 2014.

Cet ouvrage collectif est dirigé par :

  • Alain Serge Agnessan (Université Félix Houphouët Boigny de Cocody, Côte d’ivoire) ;
  • Amadou Dagnogo (Université Félix Houphouët Boigny de Cocody, Côte d’ivoire) ;
  • Ibrahima Karamoko (Université Félix Houphouët Boigny de Cocody, Côte d’ivoire).