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Appels à contributions
Les mots et les mets : gastronomie, langage, traduction

Les mots et les mets : gastronomie, langage, traduction

Publié le par Laure Depretto (Source : Ildiko Lorinszky)

Appel à contribution

Les mots et les mets : gastronomie, langage, traduction

Les plaisirs du texte et le goût de la bonne chère sont associés dans de nombreuses œuvres de la littérature francophone. Balzac, Colette, Dumas, Flaubert, Giono, Huysmans, Perec, Proust, Rabelais, Topor, Vian, Zola — il suffit de citer quelques noms parmi les plus célèbres pour illustrer les relations multiples et complexes qui peuvent s’établir au sein d’un texte entre saveurs stylistiques et saveurs culinaires. Les nourritures terrestres continuent d’inspirer des auteurs contemporains aussi différents que Muriel Barbery, Amélie Nothomb ou Marc Escayrol.

L’impact de la gastronomie sur la littérature francophone délecte les lecteurs, mais pose souvent des problèmes difficiles à résoudre aux traducteurs invités à cette table fabuleusement garnie de mots et de mets.

Le numéro 19 (2014) de la Revue d’Études Françaises propose de réunir des articles s’interrogeant sur la présence du langage gastronomique dans les textes littéraires, dans les livres de cuisine, sources de terminologie et d’inspiration, ou dans les dictionnaires qui sont les outils les plus précieux des traducteurs. Afin d’assurer une véritable consistance à ce numéro thématique, les contributeurs sont priés de choisir une approche linguistique et/ou lexicographique, stylistique ou traductologique. Les principaux thèmes du recueil pourraient être regroupés en trois volets :

1) L’analyse du langage gastronomique dans ses aspects synchroniques et diachroniques ;

2) L’étude de livres de recettes et de dictionnaires (aspects lexicographiques et terminologiques, aspects contrastifs, régionalismes) ;

3) Les problèmes posés par le vocabulaire gastronomique en traduction littéraire.

Cet appel s’adresse donc à la fois aux linguistes, aux lexicographes, aux spécialistes de la linguistique appliquée ainsi qu’aux historiens des littératures francophones, aux critiques et aux traducteurs littéraires.

Les textes seront rédigés en français selon les consignes ci-jointes. Ils ne dépasseront pas 15 000 signes, espaces compris.

Si l’un (ou plusieurs) de ces thèmes vous intéresse, nous vous invitons à nous faire parvenir une proposition de sujet accompagnée d’un résumé de maximum 4 à 5 phrases à l’adresse cief@btk.elte.hu jusqu’au 15 janvier 2014.

En cas d’acceptation, les contributions seront à envoyer à la même adresse (cief@btk.elte.hu) jusqu’au 15 avril 2014.

Dávid Szabó

Directeur

Centre Interuniversitaire d'Études Françaises

Ildikó Lõrinszky

Traductrice

Association hongroise des traducteurs littéraires

Centre Interuniversitaire d'Études Françaises

1088 Budapest, Múzeum krt. 4/f. Tél: 485 52 74 Fax: 485 52 75 e-mail: cief@btk.elte.hu

Consignes à l’intention des auteurs de la Revue d’Études Françaises

I.               Longueur et format des contributions

Le texte est saisi avec le logiciel Word, sous format RTF, et il ne dépasse pas 15 000 signes, espaces comprises.

II.             Mise en page

Le corps du texte est en Times New Roman 11, les notes de bas de page en Times New Roman 9. Les citations dites « hors-texte » sont en Arial 9.

III.           Majuscules et alii

1) Les voyelles à accent (à, â, é, è, ê, î, ï, ô, ù) conservent leur accent lorsqu’elles sont majuscules.

2) Attention à la lettre œ : ne pas la confondre avec le groupe oe. Ex. : l’œuvre de Goethe. Œuvres complètes.

3) Les siècles sont écrits en chiffres romains en petites capitales : xviiie siècle et non en majuscules : XVIIIe siècle.

4) Pour les siècles ou les numéros ordinaux, adopter le système suivant : 1er garçon, 1re fille, 2e garçon, 3e fille, les 6es journées d’Études françaises, le xxe siècle.

5) Monsieur s’abrège en M., Madame en Mme, Mademoiselle en Mlle.

6) L’abréviation de page est p. qu’il s’agisse d’une seule page ou de plusieurs pages. Ex. : p. 30 ; p. 345-358. L’abréviation p. est suivie d’une espace insécable (Maj+Ctrl+Barre d’espacement).

IV.           Signes de ponctuation et espacement

Tout signe de ponctuation double ( ; : ? ! « ») est précédé et suivi d’une espace ; l’espace qui les précède[1] est une espace insécable.

V.             Citations

Elles sont données en italique. Les citations courtes sont insérées dans le corps de l’article entre guillemets à la française (« »). Les citations longues, présentées sans guillemets, forment un alinéa à part, en Arial 9, avec un retrait de 1,25 à gauche. En cas de guillemets à l’intérieur d’une citation elle-même entre guillemets, on utilise les petits guillemets, sans espace (“........”). Toute coupure dans le texte cité est signalée par des crochets droits encadrant des points de suspension […]. Ces derniers sont produits en utilisant la combinaison (Alt+Ctrl+.).

VI.           Notes et appels de notes

Utilisées pour ajouter des informations ou des commentaires, les notes sont placées en bas de page et répondent à une numérotation continue pour la totalité de l’article. L’appel de notes dans l’article se situe immédiatement après le dernier mot concerné ou le guillemet, et juste avant le signe de ponctuation.

VII.         Références bibliographiques

a) dans le corps de l’article : immédiatement après la citation, entre parenthèses (nom de l’auteur, année de publication, page). Exemple : (Goudaillier, 1997 : 31).

b) dans la bibliographie en fin d’article :

– pour un ouvrage :

GADET Françoise (1992), Le français populaire, Paris, PUF, Coll. « Que sais-je ? ».

DUBOIS Jean, MITTERAND Henri, DAUZAT Albert (1964), Dictionnaire étymologique et historique du français, Paris, Larousse.

– pour une contribution à un ouvrage collectif :

ANDROUTSOPOULOS Jannis K. (1999), « A nyelvi (szociolingvisztikai) változó fogalmának kiterjesztése a szlengre – Extending the concept of the (socio)linguistic variable to slang », in : Mi a szleng? [Qu’est-ce que le slang ?] (A. Fenyvesi, T. Kis, J. Sz. Várnai éds.), Debrecen, Kossuth, p. 109-134.

– pour un article dans une revue :

FRANÇOIS-GEIGER Denise (1991), « Panorama des argots contemporains », Langue française, vol. 90, Paris, Larousse, p. 5-9.

– pour un site internet :

http://www.dictionnairedelazone.fr (date de la consultation)